La Femme Squelette
Par lez'Arts - Lien permanent
être en vie c’est être en rythme, quand on meurt on sort de la danse.
Nadia Vadori
C'est une vieille légende Inuit, c'est un peu pas mal de choses autour, mais c'est bien.
Il y a de la poésie dans ce que ça raconte, il y a de la poésie dans la façon dont ça raconte, dans les décors et les danses et les images.
Il y a des lieux où plus personne ne vient, il y a la falaise dont elle est tombée il y a très longtemps, quand son corps a explosé en des milliers de poissons d'argent.
Il y a une poupée mannequin copine de Mister Jack. Et un poisson rouge voyageur.
Il y a celui qui l'a connu avant, et qui raconte.
Il y a des danses qui racontent des histoires. Il y a des danses qui racontent la pêche, il y a des danses qui racontent la panique et les noeuds. Ou la découverte.
Il y a un jeune pécheur, qui pleurera.
Il y a le soleil qui passe de main en main, et des coeurs qui battent et qui s'échangent.
Il y a lutte de deux étrangers qui essayent de se libérer de l'autre qui leur fait peur.
Il y a, sous la boule à facettes, la terre, qui sert d'écrin à un code-barre.
Il y a des larmes qui sont bues, qui amènent la chair, qui amène la chair.
Il y a des danses adultes qui font abyme à des danses enfantes passées.
Il y a des découvertes.
Il y a du coeur, et c'est un punching-ball.
Il y a les yeux de Bette Davis.
Il y a des danses sous la neige et des jeux sur la plage.
Il y a des sons, il y a de la musique, étrangère et proche, et qui emmène loin.
Il y a de l'eau, beaucoup d'eau. Et beaucoup d'eaux.
Et en plus, Nadia Vadori, surtout quand elle a les yeux qui sourient, elle est jolie.
Les Souliers Rouges - La Femme squelette et autres histoires, de Nadia Vadori
jusqu'au 13 février au Théâtre du chaudron (plus d'infos)