Passons maintenant aux choses plus légères : J'ai passé tout à l'heure une heure et demie dans ma voiture, seul avec un autoradio qui m'a bouffé ma dernière cassette, du coup, j'ai écouté la radio. Quel bonheur. Il faut absolument que les maisons de disques arrêtent de nous les briser menu avec leurs jérémiades : "Ouin ! On vend moins de disques, c'est à cause de le piratage sur le Linternet !" Après avoir attentivement écouté ce qui constitue le paysage musical actuel, je suis en mesure de l'affirmer (et je ne suis pas le premier à le faire) : si les maisons de disques voient une baisse significative de leurs ventes, c'est tout simplement parce qu'il existe sans doute une part non négligeable de leurs clients qui en ont par dessus la tête qu'on leur fasse consommer de la merde ! Sur le sujet, j'ai lu ça aussi : http://www.silicon.fr/click.asp?id=...

A propos de musique toujours : avant-hier, j'étais sur scène avec mes petits camarades. J'ai trouvé que nous étions loin d'être au top, et personne ne partage mon opinion : ni mes petits camarades, ni le public, ni, semble-t'il, mon ancien prof de basse qui était dans la salle ou son collègue prof de guitare au même endroit, qui tous ont exprimé l'idée que "c'était bien !" Peut-être bien que la manière dont j'ai ressenti le truc venait justement de la présence de mon prof : il y a des années de ça, ce gars m'a appris les rudiments de ce qui allait devenir mon instrument favori et a conditionné ce qu'allait être mon apprentissage de la musique en m'expliquant un jour les bases théoriques nécessaires pour comprendre comment fonctionne la musique de l'intérieur, plutôt que d'apprendre des gammes par coeur. Et ben croyez-moi : je croyais avoir oublié le trac, c'est faux. J'ai perdu tous mes moyens et j'ai accumulé des erreurs que je ne commets habituellement guère, juste parce que j'avais peur de le décevoir. Grrr... Vilaine ma nature humaine !

Dernière petite chose : j'ai vu un bout d'émission pseudo littéraire à la télé : Je n'aurai qu'un conseil pour les acheteurs et teuses des merdes dont on nous rebat les oreilles : Achetez-vous un magazine de cul ! Franchement, si ça vous titille d'entendre le mot bite, allez le chercher à la source ! Ou alors regardez un bon vieux porno, je ne sais pas, moi... Personne n'en a marre de toute cette littérature de gare qu'on fait passer à la télé pour la relève de la production des grands écrivains ? Qu'on écrive des bouquins de cul, soit, mais qu'on n'essaye pas de ma faire croire que ça a une valeur autre qu'en tant que support de fantasmes pour bobos en mal de sensations ! Bite couilles nichons zob ! Voilà, j'ai été aussi subversif qu'eux...

la prochaine fois, je vous parlerai poliment.