Métaphore

Il fait froid dehors

Back (dze r'tour)

à méditer :

On dirait qu'on est heureux, hein ?
Julie

pré-médité :

Et bien voilà, je suis reviendu. Heureux ? Moi oui, sauf que je serais bien encore resté un peu... C'est pas pour me vanter, mais quand même, j'ai passé de bonnes vacances. Avec un peu de Zuhéssa, pas mal de Kabak et une bonne dose de Julie

Contrairement à mes bonnes résolutions, je n'ai pas pris de notes très longtemps, j'avais trop de choses à faire pour passer mon temps dans un carnet. Grâce pourtant à un mini résumé des étapes du jour noté chaque soir par Julie, je pense peut-être bien remplir les archives rétrospectivement avec plus ou moins de détail.

En attendant, je vais vous faire un résumé rapide des trois composantes importantes de ces vacances, pour vous donner une tite idée et me prémunir contre une paresse éventuelle qui m'empêcherait de tenir les ci-devant engagements.

D'abord, d'abord... Y'a New-York, la grosse pomme, la ville la plus ville que je connaisse, moi qui aime la campagne. Le patelin que je me sentais malgré tout capable d'adorer (avec honte)... Et ben j'ai adoré. J'ai été tout fou le temps du séjour, si monsieur. C'est une ville absolument épuisante mais vivante de partout. Je ne voudrais pas y habiter, mais je voudrais y aller tout le temps. Le pire ? J'avais bien prévu que je pouvais apprécier la ville, je n'avais pas imaginer que j'allais autant apprécier ses habitants. Parce que les new-yorkais sont des gens sympathiques, ouverts et toujours prêts à rendre service. En tous cas, c'est comme ça que je les ai perçus, c'est comme ça que j'ai perçus ceux avec qui j'ai eu des contacts. Par ailleurs, et contrairement à toutes les mises-en-garde que l'on m'a faites avant que nous n'y allions, ils étaient tout contents de rencontrer des français, à grand coups de "au revoir", "Bon appétit" ou "Ça va ?" en français dans le texte. Mention spéciale pour le "quarante dollars, s'il vous plait" d'un black tenancier d'une boutique de fringues djeun's.

Et puis, y'a l'autre : le Kabak. Là où les gens parlent bizarrement. Et ça, je ne peux pas résumer en un paragraphe, c'est trop grand. Parce que vraiment, c'est très grand ! Pourtant, je dois avouer n'avoir pas trop été dépaysé : entre les affichages bilingues, le français parlé avec un accent étrange, la bonhomie sympathique des habitants et le complexe latent par rapport à un plus grand pays juste à coté, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une très grande Belgique !

Et puis... Et puis... Et puis y'a Julie, qui est quand même mon bout de soleil à moi et que j'aime pas mal beaucoup. C'était la première fois depuis que nous sommes ensemble que nous passions autant de temps à deux, il y avait de quoi s'inquiéter, tant il est vrai que si mon amour de la solitude ne fait pas de moi le mieux adapté à la vie en couple, la demoiselle est pourvue d'un caractère assez entier et n'est pas forcément la personne la plus encline à la compromission que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Et puis bon, il n'est pas forcément facile d'imaginer ce que peuvent donner trois semaines ensemble lorsqu'on a l'habitude de ne se voir que deux jours par semaine.

Et ben ça s'est très bien passé. Et même que... Après avoir passé trois semaines à la regarder, et ben j'ai encore envie de la regarder. Et même qu'en la regardant, je continue à la découvrir. Et même que j'ai aimé mes vacances.

La prochaine fois, c'est dans trop longtemps.

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