Métaphore

Le miel n'est pas fait pour la bouche de l'âne.
Miguel de Cervantès

hug l'indien
plume sous le nez
souffle dans l'oreille
regard de braise
sourire de fraise ...
Julie

Voilà un peu plus d'une semaine que je n'ai pas écrit, mais ça a été une semaine où j'ai été assez occupé et assez loin des ordinateurs. "Et pourquoi, et pourquoi ?" me demande le public ? Parce que !

Parce que j'ai passé la semaine avec Julie. Dans les institutions européennes, il y a plein de congés pour Pâques, c'est pour couvrir tous les congés de Pâques de tous les pays de l'Union. Donc Entre ceci et celà et un jour de congé pris en plus, j'ai eu une petite semaine de vacances. C'est comme ça que mercredi dernier, je suis parti à Paris rejoindre ma tchopine, et nous avons passé la semaine de concert.

D'abord avons un peu joué les touristes dans la capitale (donc pas celle où j'habite, l'autre là, où les gens roulent comme des cons (bon d'accord, la conduite bruxelloise n'est pas un modèle non plus)), nous avions projeté d'aller voir une jolie expo sur le surréalisme, mais Beaubourg était pris d'assaut et nous avons abandonné. J'ai quand même visité la Fnac du coin, je reste moi même ! Alors nous nous sommes rabattus vers Montmartre, avec ses touristes cons comme des coulons (ah oui, j'en faisais partie, oui), ses bières en terrasse à tellement cher que je n'ai pas retenu le prix, ses machines à sous fluos à l'interieur du Sacré-Choeur, ma première glace italienne vanille-fraise depuis mes douze ans, ses écossais qui se font passer pour des portugais, sa créperie-piano-freejazz-bar, sa station des abbesses à des kilomètres en colimaçon sous terre, et Julie.

Et puis nous sommes allé voir un concert de reprises de Colette Magny, il faudra que je fouille un peu plus de ce coté là, et puis nous sommes allé visiter le musée de la musique de La Villette (je ne voudrais pas avoir l'air chauvin (surtout en étant français), mais j'ai trouvé que celui de Bruxelles était bien mieux), et puis les jardins de La Villette, et puis un Happening assez délirant, surtout pour un gars plus habitué aux nappes à carreaux, à la bière artisanale et à la musique trad ...

J'en ai profité pour avoir deux prunes pour cause de mauvais stationnement. Ce qui est énervant dans la mesure où je n'aurais vraiment pas demandé mieux que de pouvoir me garer correctement, j'ai même cherché des heures, mais il n'y avait pas moyen. Je sais maintenant pourquoi il y a autant de voitures qui roulent dans les rues de Paris : les gens ne peuvent pas s'arrêter par manque de places de parkings !

Et puis nous sommes remontés sur Lille, histoire de rejoindre les gens du théâtre pour ensuite monter jusqu'à Dranouter histoire de boire un coup, et de revenir ensuite sur Lille, de se séparer un petit peu, le temps que Julie fasse Lille-Valenciennes-Boulogne/mer-Valenciennes-Lille ... Et puis nous sommes repartis vers Calais, et de là à Dunkerque, pour ensuite retourner à Calais, y passer la nuit et aller se ballader quelque part entre Calais et Dunkerque avant de retourner à Lille, histoire d'être prèts à retourner qui à Paris, qui à Bruxelles.

et du coup nous avons un peu l'impression d'avoir passé une semaine sur la route. C'était trop court.

La prochaine fois, je vous parlerai de gagner des paris.