Métaphore

Il fait froid dehors

j'me justifie

J't'aimerais même sans charme,
Même sans ce sourire
Qui me fout des larmes
Au milieu des rires.
J't'aimerais l'air de rien,
Au delà de tout,
J't'aimerais rage au poings,
J't'aimerais corde au cou,
J't'aimerais n'importe où,
n'importe comment,
J't'aimerais même si tout à coup j'pouvais faire autrement !

Reggiani

Bon d'accord, n'en jetez plus. Je vois qu'on n'a plus le droit de ne pas aller bien. Ne soyez pas paranos. Bien sûr, ces derniers temps, j'en veux à beaucoup de gens sur leur manière de réagir à mon état, c'est vrai que j'ai l'air d'en vouloir à tout le monde.

C'est faux.

Au contraire, soyez assurés que je reconnais ma chance d'avoir autour de moi des amis qui me soutiennent, qui font ce qu'ils peuvent pour que j'aille mieux et qui parfois même y arrivent. Et ceux là -dont vous êtes pour la plupart, vous qui ne débarquez pas ici par hasard-, je les remercie chaleureusement et tout en espérant n'avoir jamais à leur rendre la pareille, je ferai mon possible pour être là si un jour c'était pourtant nécessaire.

Je ne pensais même pas avoir tant d'amis d'ailleurs. Mais comme disait ce bon vieux Balzac : "Le malheur a cela de bon qu'il nous apprend à connaître nos vrais amis." Et je dois dire que sous cet aspect des choses, je suis heureux de constater que quelques potes ont pris du galon.

n'empêche que ça ne va pas très fort. Au moment même où j'écris ces lignes, j'ai un putain de coup de blues ... Je la sens perdue à tout jamais, et je ne suis pas sûr de retrouver un jour quelqu'un qui me plairait autant qu'elle. J'ai envie de tuer ...

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