Métaphore

Il fait froid dehors

porte bonheur

Si j’avais su que je t’aimais tant, je t’aurais aimé plus.
Frédéric Dard

Cet été, j’ai acheté une guitare, une jolie, toute fine, cordes aciers, mais pas folk, idéale pour jouer du Brassens. Je l’ai achetée à une demoiselle et à sa maman qui étaient fort sympathiques, et qui m’ont du trouver sympathique aussi, parce qu’elles m’ont fait un cadeau. Pas un gros cadeau, mais un gentil cadeau : un porte bonheur, un tout petit, qui tient dans ma poche, et qui s’y trouve régulièrement depuis.

Je ne suis pas superstitieux, je ne crois pas trop à ces choses là, d’ailleurs, je ne crois pas trop à quoi que ce soit qui ne soit pas scientifiquement prouvé, c’est un peu dommage d’ailleurs, mais plus le temps passe moins je suis convaincu de l’existence d’un ailleurs. Bref, je n’ai que faire des signes dit précurseurs de malheur, et je ne prête pas plus d’attention que ça à ce qu’on appelle des porte-bonheurs.

Mais je crois volontiers qu’un objet, quel qu’il soit, puisse être chargé d’énergie positive, non pas au sens “physique” du terme, mais prenez ce porte-bonheur qui ne me quitte presque jamais ces temps-ci : il est plein de l’affection et de l’amitié qu’elles y ont mis en décidant de me le donner. Est-ce que ce petit objet va attirer la chance sur moi ? Pas directement, non, mais de penser que quelqu’un, quelque part est capable de donner ainsi de l’affection au presqu’inconnu que je suis, ça donne envie d’avancer, et ça arme contre tout ce qui ne va pas bien. Et ça tombe bien, vu que ces derniers temps, tout n’est pas allé super bien.

Mais il y a du mieux, il y a des choses qui vont bien même : j’ai été rappelé pour du théâtre et j’y devrais tenir dans mes bras une fort accorte demoiselle, on a vu plus désagréable comme rôle. Et puis j’ai vu mon Toutoune ce week-end et ça m’a fait plaisir, et puis … Et puis il y a deux ans que je me morfonds parce que je faisais un boulot pas du tout épanouissant. Dans une bonne ambiance, de bonnes conditions, mais quand même pas épanouissant. Je me trouvais sous employé par rapport à ce que j’étais capable de faire et ça finit toujours par être déprimant. Et puis ceci, et puis cela … Finalement, d’autres se sont rendu compte que j’étais peut-être capable de faire un peu mieux que ce qu’on me demandait de faire jusqu’à présent, et j’ai appris la nouvelle vendredi dernier : je change d’équipe et j’intègre l’équipe système, celle que je voulais intégrer depuis le début, et je suis content.

Et puis DXXXX …. cet épatant petit bout de demoiselle n’est pas près de quitter tous ceux de mes organes qui sont le siège des sentiments. Mais ça va un peu mieux quand même : je commence à réussir à n’être pas trop lourd à force d’être monomaniaque, surtout avec elle. Et puis je commence à me dire qu’il n’y aura pas de regrets à avoir : Si, comme je le crois, nous sommes fais pour être l’un avec l’autre, alors ça se fera, et si ça ne se fait pas, c’est que je me serai trompé. Mais un sourire pareil, je le voudrais bien tous les matins de toute ma vie en me réveillant, moi …

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Commentaires

1. Par bastet, le 27/05/2005 à 12:31

je [sais] que j'arrive un peu en retard on est quand même en 2005 maintenant mais [j'ai] lu ton article et je le trouve magnifique ..... bonne chance dans ta vie, toi que je ne connais pas, mieux qu'un porte bonheur, une envie sincère que tu sois heureux...

note : message dé-SMSé.

2. Par xave, le 01/06/2005 à 12:14

Mam'zelle Bastet, tu me fournis l'occasion de revenir sur cette histoire pour constater que décidément, ça a bien fonctionné : je suis un garçon heureux ...

Et je te souhaite tout le même. Tout le monde a en lui la capacité d'être heureux qui souhaite le bonheur des autres.

3. Par Endash, le 14/02/2009 à 06:19

Une jolie guitare toute fine pour jouer du Brassens ? Hum... je suis curieux d'en savoir plus sur une telle poupée. As-tu toujours les références de la belle ?
Amicalement.

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