Fou du volant

Baby you can drive my car
Yes I’m gonna be a star
Baby you can drive my car
And maybe I’ll love you !

Lennon/MacCartney

Première chose : À tous une bonne journée, une bonne semaine, un bon mois de janvier, une bonne année, un bon siècle et un bon millénaire. Puissiez vous aller bien demain, la semaine prochaine, jusqu’à la fin du mois, toute l’année, tout le siècle et tout le millénaire à venir!


Je suis perdu. Il y a quelques années maintenant que je suis en contact avec les nateurs, et tout au long de ce laps de temps le jeu à proprement parler a fort peu fait partie de mes priorités. Tout au plus ai je eut il y a fort longtemps une période Doom, à mon esprit défendant d’ailleurs.

Parce que bien sûr, à l’époque de Doom, je savais que ce jeu était bien trop bourrin pour moi et que pour qu’un jeu m’intéresse, il me fallait plus de challenge intellectuel. Et puis je l’ai bêtement essayé. Et j’ai trouvé un jeu qui finalement me convenait parfaitement : J’y pouvais passer dix minutes, massacrer quelques monstres sans me poser de questions, me défouler un peu et, n’ayant aucun but à atteindre, arrêter d’y jouer à peu près aussi vite que je l’avais lancé. Une période rigolote, qui n’a pas duré très longtemps (je m’y suis mis à la sortie de Doom2 en… 1995?, j’ai arrêté à la sortie de Quake, en 1996). J’y retourne pendant deux ou trois jours une fois tous les six mois.

Ceci mis à part, mises à part aussi quelques parties de Tétris dans ma jeunesse et un peu de Simcity, je suis très peu jeu : mon jeu préféré s’appelle Éditeur de la Base de Registre de Windows, et je m’amuse comme un petit fou avec ça (Chose que je déconseille à ceux qui ont peur de voir un ordinateur planté.) À part ça, presque rien.

Et puis tiens, il y a peu, c’était Noël. Vous savez? Le moment où on fait des cadals… Ben on m’en a fait. Des cadals empreints de toute la magie de Noël (“Ouah! Un four à micro-ondes et des assiettes!”), et un cadal empoisonné : Mon bête compainpin Toune m’a offert un jeu.

Oh, il n’a pas fait ça par hasard, je lui en avait déjà parlé, parce que l’idée me fascinait un peu : il faut savoir que toutes les tentatives de reproduire dans un ordinateur des choses qui existent en vrai ont toujours éveillé mon intérêt d’une part, et d’autre part que je garde de très bons souvenirs de partie de Vroom que je faisais il y a des années avec ce même Toutoune (Un jeu de F1 d’avant la guerre qui présentait le double avantage de tourner sur mon 486 et de pouvoir être joué à deux sur le même PC avec l’écran splitté).

Et donc il m’a offert ce jeu qui me titillait : Midtown Madness 2, un jeu de tutures, si. Mais un jeu de voiture qui possède un caractéristique que les autres n’ont pas : Au lieu de bètes circuits (fussent ils la reproduction de circuits réels), il ont modélisé des villes entières, Londres et SanFrancisco pour ne pas les nommer. Et au milieu de modes de jeu classiques (des courses, des circuits, des concurents, tout ça…), on peut se contenter de se ballader en ville au milieu de la circulation et des piétons.

Vous connaissez Animals de Pink Floyd ? Regardez la pochette et voyez ce qu'on trouve dans le jeu : Ma fière Cadillac 1959 devant Battersea Power Station

Je m’éclate comme un petit fou.

(petite anecdote culturelle : vous voyez sur l’image ci-dessus deux créations du même architecte : en effet, Sir Giles Gilbert Scott, l’architecte de la Battersea Power Station, est également celui qui a dessiné ces typiquement anglaises cabines téléphoniques rouges, malheureusement en voie de disparition.)

Là où le cadeau est empoisonné, c’est que tout le monde sait que jouer à un jeu de voiture au clavier, c’est un peu la merde. Le résultat, c’est?… C’est que dès le lendemain je fonçais dans mon magasin pour acheter ce que DXXXX a d’ores et déjà adopté et qu’elle vous montre ci-dessous :

"vrouououme, vrououme !" ou "une fort jolie pilote, ma foi"

L’autre problème, encore plus grave, est que si je me contente depuis des années d’utiliser un PC passé de mode, parce que ça suffit amplement à l’usage que j’en ai, ce n’est plus pareil avec un jeu de la dernière génération : J’en veux un plus gros! À l’avenir, si je vous raconte que j’ai acheté tel ou tel morceau pour que mon nateur soit plus performant, vous connaîtrez la vraie raison.

La prochaine fois, je vous parlerai de ma haine pour le Toune.

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