Écrous antivols
Par Maha-ha viiiiie... - Lien permanent
Beep, beep,
Beep, beep !
Yeaaah !
Lennon/MacCartney
Cochonceté! Je vous ai raconté il y a peu mes déboires de ouature dans la neige, et ben ça n'a pas été si simple, il y a eut une suite. Parce qu'une fois rentré dans le nord, il neigeait aussi, la voiture dérapait un peu, alors j'ai décidé de mettre les pneus hiver afin de parer à tout éventualité.
Je suis donc allé chez mon pôpa (parce qu'il a une cave, donc mes roues sont rangées là.) Et j'ai commencé à changer les roues une par une. L'avant droite, puis l'avant gauche, et puis... ah miel, Voilà que l'arrière gauche refuse de sortir : on enlève tous les écrous et pourtant pas moyen de la décoller...
Ce n'est pas grave : mon père est homme de ressources, le voilà en train de taper avec un maillet à l'intérieur de la roue. Et boum, et boum, et boum et boum! Ça prend dix minutes, mais la roue finit par se décoller, ouf. Il n'en reste plus qu'une.
Alors on soulève la voiture, on retire les écrous, on tire sur la roue... qui ne bouge pas. Alors on retire... Pas mieux. On frappe avec le maillet : rien. On part chercher une grosse cale de bois, on frappe au marteau sur la cale coincée derrière la roue : désespérément rien. Au bout d'une demi heure, il faut bien se rendre à l'évidence, cette roure ne bougera pas. Alors je remets mes écrous et je me dirige sur trois pattes d'hiver et une d'été vers le Speedy le plus proche.
Là bas, j'ai affaire à un professionel : il monte la voiture sur le pont, retire les écrous, essaye d'enlever la roue et... et ça ne vient pas. Mais cette fois, c'est moins grave, car nous avons affaire à un professionel, il est outillé. Il part donc chercher un marteau et une cale de bois pour taper sur ma roue! Il a du mal, beaucoup de mal, mais après vingt minutes de frappe acharnée, la roue se décide enfin à partir, j'ose à peine imaginer ce qui se serait passé si j'avais du la changer de nuit sur une route de campagne.
Avec tout ça, j'arrive avec une heure de retard à mon rendez-vous, et je me mets à arriver en retard partout, parce que les pneus neige, c'est bien, mais dans la neige. Or depuis que je les ai mis, de neige poinct. Alors je roule doucement pour ne pas les échauffer et parce que la tenue de route des pneus neige sur asphalte sec, ce n'est pas idéal. Tant et si bien qu'au bout d'une semaine, j'en ai ma claque, je veux rouler normalement.
Donc je retourne chez mon père, mais juste pour prendre mes roues : je vais les faire changer directement chez le Speedy d'à coté, ça sera plus rapide, je pourrais rentrer chez moi plus vite, j'ai des choses à faire. Première mauvais surprise : c'est fermé! Bon, ben c'est pas grave, je vais le faire moi-même, ce sera plus long, c'est tout. Je commence donc, je change ma première roue, hop, je passe à la deuxième, je débloque un écrou, deux..., trois, voilà le quatrième, plus que l'écrou antivol. Ah, il est bien coincé, je vais forcer un peu... Et merde! Je l'ai tordu! Dans l'état où il est, pas moyen de changer les trois roues restantes, pas moyen de remettre le première, ben me v'là beau.
S'en sont suivis de looooongs essais pour essayer malgré tout de décoincer quelque chose. Et pas moyen, pas moyen, pas moyen. J'étais en train de m'imaginer faire Tourcoing-Bruxelles à soixante à l'heure quand un sympathique monsieur, passant par là, vint s'enquérir de nos problèmes. Nous les lui expliquons et il nous dit que sa manivelle a peut-être une configuration plus adaptée à iceux. Diantre, cher monsieur, mais allez nous chercher cette merveille! Ce qu'il fit, et grâce au ciel, ça a fonctionné, non sans mal, mais ça a fonctionné.
Le bilan : J'ai perdu deux heures au moment de mettre ces pneus hiver, j'ai perdu du temps pendant plus d'un semaine parce que je ne pouvais pas rouler normalement, et le remontage des roues normales, pour lequel j'avais prévu vingt minutes a pris près de trois heures! Conclusion : La prochaine fois, tintin! Je roulerai doucement sur la neige, mais j'attendrai que ça passe et je laisserai ces roues dans leur cave.
Vous ètes de plus directement concernés par ces aventures trépidantes : Ce dernier changement de roues a empiété sur mon emploi du temps de samedi passé, je n'ai pas eut le temps de travailler les photos de mon édito de ce jour là, je ne l'ai donc pas mis en ligne, c'est maintenant réparé et il est là.
Tiens, un petit à-coté amusant, sans rapport direct, mais histoire de dire que quand on est parti pour un bon week-end, il est bon jusqu'au bout : en rentrant chez moi hier soir tard (très tard), je pars me coucher, mais j'ai soif, alors je vais jusque dans la cuisine... C'est froid sous mes pieds! Evidément : Vendredi en partant, je n'ai pas eut le temps de faire la vaisselle, j'ai donc tout laissé à tremper dans l'évier. Plein. Fermé. Et mon robinet fuit, oh pas grand chose : une goutte par-ci, une goutte par là... Ce n'est pas grave parce que même si mon évier n'a pas de trop-plein, le bouchon n'est pas totalement étanche et il se vide peu à peu. Mis à part que cette fois-ci, j'avais du le fermer mieux que d'habitude. Bonjour la flaque, heureusement que c'était du goutte à goutte et que la moquette à tout bu, sinon les voisins du dessous n'auraient pas été contents. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les voir, remarquez, je croise les doigts.
La prochaine fois, je vous parlerai de porte-bonheur.