Acrobaties mécaniques

Demis Roussos président !
pour un monde encore plus mieux que meilleur

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Je suis fatiguééééé... Je suis resté à Bruxelles ce week-end pour assister à la grande fète de fin d'année de ma boite (celle qui me paye, pas l'Europe), et alors ouf, mâtin, quelle boite: moi j'arrive tout peinard, je m'aperçois que c'est dans un hotel chicos et que tiens: je suis le seul à n'avoir pas de cravate. Finalement j'aurais du mettre une vraie chemise plutôt que ma chemise de babacool. Tant pis, je vais essayer de me faire tout petit petit dans un coin; Heureusement j'ai fini par trouver des collègues proches (des qui bossent avec moi, pas des qui sont simplement payés par le même employeur et que je n'ai jamais vus), dont mon sauveur: Joël qui est lui aussi le seul sans cravate avec des lunettes rondes et les cheveux longs, du coup, on se sent moins petit.

L'anectode amusante de la soirée, c'est le speech du grand chef qui insiste bien lors de sa présentation de la boite sur une photo où l'on voit des jeunes gens dynamiques "avec un costume et le GSM". Rire. Quatre lettres. Surtout qu'il a appellé ensuite -afin de rendre aussi hommage à ceux qui soutiennent les employés de la boite: les conjoints d'iceux- la dame de coeur de Joël (dont c'était l'anniversaire) à le rejoindre afin lui offrir des fleurs. Tous les regards de la salle se tournent donc vers la demoiselle, sagement assise entre les deux chevelus acravatés de la soirée. Bien joué chef.

Un soirée qui ne s'est pas terminée là vu que c'est avec ces deux là que je suis ensuite parti boire un coup et vivre des aventures: nous sommes passés par une rue en travaux, mais en travaux avec des rails de tram, laissez moi décrire un peu: les travaux se déroulent en sous sol, donc il faut creuser, mais il faut aussi que le tram passe, donc on creuse sur une longueur de 1m50-2m et une profondeur d'1m20 environ. Au dessus de ça, on garde les rails du tram. Soyions concis: en marche avant, en allant doucement et tout droit, ça passe encore, mais quand on s'aperçoit qu'on ne peut plus avancer et qu'il va falloir reculer sur ces mêmes rails sans tomber dans le trou, ça commence à devenir délicat... Et ben vous savez quoi? On ne croirait pas comme ça, mais une Polo, c'est vachement lourd! C'était vendredi soir et j'ai encore le dos douloureux à m'arracher des grimaces au moindre mouvement.

Enfin bon, on s'en est sorti. On est allé boire un coup. Mais couché vers 6h30, c'est pas top reposant. Surtout lorsqu'on recommence le lendemain (sauf les cravates et le trou, mais autrement si). Tout ceci explique ce que je vous disais plus haut: Je suis fatiguééééé...

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