conversations

-Voilà une physionomie particulière...
-Qu'est-ce que vous dites ?
Je dis : "quelle sale gueule"

Michel Audiard

Tiens, le jour est arrivé... J'ai promis au moins une mise-à-jour par semaine et la semaine est passée. Pourtant, je n'ai pas grand chose à dire. Mais j'ai promis.

Je n'ai pas grand chose à dire pourquoi ? Je ne sais pas. pourtant il m'est arrivé des choses : j'ai passé un très bon week-end, je suis allé à un bal folk avec la petite Albresá qui est rentrée de ses travaux forcés en Grèce. Et puis il y avait d'autres copains et c'était bien, voilà.

Je me suis battu comme un bruti aussi contre une saloperie de modem de mes censuré dont le driver était inaccessible, plusieurs fois :

-Bonjour monsieur Micropuce, je voudrais un modem à la con pas cher.
-Oui monsieur voilà celui là...

plus tard

-Bonjour monsieur Micropuce, j'aimerais bien avoir eu la disquette des drivers aussi, ça m'aurait aidé quand j'ai voulu l'installer.
-Oops, pardon monsieur, prenez donc ce CDRom avec les drivers

plus tard

-Bonjour monsieur Micropuce, j'aimerais bien avoir eu un CDRom qui ne sois pas gondolé, ça m'aurait aidé quand j'ai essayé de lire les drivers.
-Ooops, attendez, je regarde... Ah oui, on va vous en donner un autre alors...

plus tard

-Monsieur Micropuce, vous m'avez tout simplement rendu le même CD, je commence à être un poil énervé. Evidemment, maintenant c'est fermé, mais je vous promets que je repasserais vous voir le WE prochain et qu'on va rigoler un bon coup entre copains.

Bon, rien que d'en parler je suis encore énervé... Malgré le modem que m'ont fourni Flo & Olivier, je ne suis pas allé plus loin parce que le site du constructeur était down. Ou alors il fallait aller voir la filiale amerloque... mais ce driver là refusait de fonctionner. Ou alors il fallait vraiment bien chercher, et j'ai fini par trouver.... mais ce dernier driver présentait un défaut qui empèchait de terminer l'installation. Et puis... et puis... et puis rien, mais pour gacher un dimanche, c'est déjà pas mal.

Histoire de gâcher un peu plus, lors de mon retour sur Bruxelles messieurs les agents m'ont appris qu'en Belgique la vitesse sur les autoroutes était limitée à 120 (120 et pourquoi pas 95 aussi ?), je suis donc rentré trèèèès tard à une vitesse d'escargot.

Et puis le lundi matin, je me précipite pour aller chercher des places pour un concert de Jethro Tull, et puis plus de place !!! Tout va bien. Je ne suis pas énervé.

Bien sûr, si tout ça est limité au week-end dernier, j'aurais pu écrire plus tôt. Mais je n'ai pas pu. Celà m'a été impossible. Tout mon temps libre était pris par mon abruti de copain pinpin qui s'amuse à m'envoyer des mails. Plein. Plus de 80 par jour, et nous avons des conversations d'une haute teneur intellectuelle, voyons en quelques exemples :

exemple 1 : le contenu intéressant

je : ékoi?
il : Rien et toi ?
je : ben... non plus.
il : Bizarre.
je : Toi ? Oui.
il : Toi plus.
je : non
il : Si.
je : tu trouves ?

exemple 2: la compréhension mutuelle


je : c'est pour devenir en construction que ce site sera toujours bon ?
il : 15.
je : non, mais c'est une question sérieuse pour une fois!
il : Non, impossible. Car je suis le plus sérieux des deux.
je : Je ne voudrais pas avoir l'air, mais ça m'étonnerais fort.
il : Ben, pour quelqu'un qui ne voudrait pas en avoir, tu n'en manques pas. Car c'est moi le plus sérieux des deux.
je : T'as vu ça dans une pochette surprise?
il : Oui. Pochette que j'ai ouverte avec un sérieux papesque.
je : c'est bien ton genre. dtfaçons t'as nin d'humour
il : C'est ce que je me tue à t'expliquer.
je : Oh je l'ai bien compris. espèce d'agent d'ambiance pour funérailles.
il : Alors pourquoi avoir tenté de me prouver le contraire?
je : c 'est exactement ce que je me tue à te dire.
il : Alors pourquoi avoir tenté de me prouver le contraire?
je : c 'est exactement ce que je me tue à te dire. toi moins.
il : Eh oui. Et tu verrais mes intestins...
je : Et Xave de l'enterrer vivant.

exemple 3: la philosophie


je : Non, tu vois petit, ce que j'ai voulu exprimer, c'est mon dégout du grand capital....
il : Le grand capital n'est rien, monsieur le ministre, quand on songe à la tiers-mondisation de nos campagnes.
je : C'est la faute au gouvernement.
il : Non, c'est la tienne.
je : Même pas vrai d'abord!
il : Fait gaffe...

exemple 4: un intellectualisme de bon aloi.

Allez, une petite dernière pour la route, c'est la meilleure :


je : "je me permets", t'es fort en conjugaison toi, j'aurais nin su mi...
il : Ah?
je : non, les lettres doubles et la conjugaison, voilà ma grande faiblesse...
il : Ah? J'aurais plutôt dit l'alcool...
je : on ne dis pas l'alcol?
il : Non. T'aurais pas un problème avec les double-voyelles?
je : je n'est aucun problème avec les voyeles.
il : Jésus peur....
je : Aaaah, toute notre jeunesse....
il : Oui.... :))))
je : c'est vrai. VOILA un message intéressant!
il : C'est vrai.
je : n'est-ce pas?
il : J'en conviens.
je : moi aussi.
il : Convenons-en.
je : j'aquiesce.
il : Je vois et je suis d'accord.
je : je crois pas que tu sois aussi d'accord que moi.
il : ça, c'est plutôt sûr. t'es toujours d'accord pour des conneries. Moi je suis d'accord pour des choses importantes.
je : je parle d'un vrai d'acord, alors forcemment, tu ne peux pas savoir
il : Ah oui. Je suis d'accord.
je : pfff... facile. moi aussi, je suis d'accord.
il : Etre d'accord avec soi-même, c'est facile. Moi j'ai té plus courageux.
je : Que moi? Tu rèves, ordure.
il : I am more couradjousse zan you.
je : van ik ben et voerd!
il : Moi plus.
je : de vruept.
il : 19 pour le come back.
je : qu'est-ce que ça sera à la prochaine télé de Chantal Nobel...
il : Ca sera à peu près ça: "Gnouiiiiiiiiiiii!!!!!"
je : c'est tellement attendu que tu m'excuseras de ne te mettre que 4.
il : Je t'excuserai d'autant plus que c'était un tel bonheur de la ressortir que je n'ai même pas regardé la note....
je : et grace à qui ce bonheur, mmh?
il : A toi, mon zazave. Je ne t'oublierai pas quand je serai devenu LE MAITRE DU MONDE!!!!!
je : Moi d'abord.
il : D'accord, mais je t'oublie.
je : mais je t'aurais fait périr, car je suis cruel. (plus que neuf)
il : J'ai toujours su que cette apparent manque de poils sur ton visage n'était qu'une couverture. Tu vas mourir, Krüll! Envoyez les clones....
je : Lâche-moi ou je te veuze.
il : Si tu me veuzes, j'appelle Patrick Bouffard. Il va te vieller. Et c'est un bon.
je : Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirp!
il : Tu sais combien on tue de vaches pour habiller un Patrick Bouffard?
je : Non?
il : Moi non plus, mais en tout cas, on peut dire que ses fringues sont des fringues de bouseux.

Ha si, j'ai fait quelque-chose d'autre: j'ai vu un flim. Du coup, j'ai aqué le site du Toune pour y aller écrire ma critique.

Page top