Le cinéma...

Ha ben oui, si c'est pas du Toune, ça... J'ai allé au ciné. Pourquoi?

J'étais hier tranquillement sur mon papypc, en train de préparer un réponse pas piquée des vers à une flamewar sur ma liste préférée (celle des Souliers), ce qui était bien le moins, vu que je l'avais un peu provoquée... Et puis le téléphone a sonné: dring: la charmante miss S. m'invitait au ciné.

Ha ben oui, d'accord, ce n'est pas dans mes habitudes (ce qui a failli provoquer plus d'un divorce entre le Toune et moi), mais pourquoi pas ? Mais attention: pas n'importe quel cinéma.

Un ciné qui te plairait mon Toune, tout plein d'effets spéciaux. Mieux que ça même: tout plein d'effets spéciaux que tu peux faire fonctionner toi-même. Ho bien sûr, peu de grands lézards ou de vaisseaux spatiaux, plutôt des boites à images et des effets d'optiques: ceux des pionniers. Parce que ce cinéma là ne s'appelle pas Kinépolis, il s'appelle "Musée du Cinéma". Avant d'entrer pour voir le film, c'est effectivement un musée: avec de très jolies machines du siècle passé dans les vitrines, dont beaucoup en état de marche et que l'on peut faire fonctionner. Un grand plaisir.

La salle en elle-même n'est peut-être pas équipée pour passer le dernier StarWars (qui est le premier, mais bon, ceci est une autre histoire, et d'ailleurs 2000 n'est pas la première année du troisième millénaire, non monsieur). Par contre la programmation est tout à fait adaptée. Quelques exemples au hasard: "A hard day's night", "L'étroit mousquetaire", "le charme discret de la bourgeoisie", "le cuirassé Potemkine" "Life of Brian", "Drôle de drame", "Erotikon", "Everything you allways wanted to know about sex, but were afraid to ask", "What's new pussycat ?", "the Party", les deux version de Munchausen... euh, je crois qu'on pourrait dire : que du bon.

Hier nous somme donc allé voir "Morgan, a suitable case for treatment", étant bien entendu qu'il s'agit ici de traitement psychiatrique. Un film anglais de 1966, avec David Warner et Vanessa Redgrave contant les mésaventures d'un nouveau divorcé qui refuse de quitter sa femme. Thème un peu bateau, mais servi par une folie tout à fait anglaise, le héros étant un artiste peintre marxiste fasciné par les rapports sociaux des animaux de la jungle... Comment ça: expliquer mieux ? Ah non, ce n'est pas possible, c'est trop taré, mais j'aime beaucoup (pour vous donner une idée un peu plus précise du style: il ne manquait que Peter Sellers

Localisation de la salle: le palais des Beaux-Arts tout simplement. Celui-là même de l'expo Warhol, et du Théatre du Rideau aussi. J'aime bien Bruxelles: la culture bouge.

Les grecs...

Ah ben si, Toune, ta culture greque et la mienne sont les mêmes: les soirées grecques, les feuilles de vignes, l'ouso ("encore ouso" qu'il disait), les slips en kevlar, tout ça... Bon, ben on a mangé dans un resto grec. ha, les feuilles de vignes, l'ouso ("encore ouso" qu'il disait), les slips en kevlar, tout ça... que de souvenirs... mais bon: mort aux nains quand même!

le nouveau single de MaRDyCk

Comment ça: une private joke ? Ben oui, et alors ?

La bière !

Ha, voilà qui a bien un rapport avec le Toune (même s'il ne sait plus boire, comateux, va !) : Nous avons fini la soirée dans un troquet portant un joli nom. Un très joli nom même. Il s'appelle tout simplement : "Mort Subite". Devinez ce qu'on y boit ? Ben de la bière à la pèche au fût qui n'est pas mauvaise du tout. Si, si.

C'est quand même marrant : il y a beaucoup plus de troquets qui servent de la bonne bière belge ici qu'à, mettons, Toulouse (même s'il y en a aussi, allez à "l'Ancienne Belgique" les gens. Mais n'y buvez pas de Kwak, de toutes façons, c'est de la bière à touriste, il n'y a que le verre qui est intéressant.)

Avec tout ça, ben... je n'ai finalement pas eu le temps d'envoyer ma réponse à ma flamewar à moi. Et maintenant il est trop tard. Chuis vert. (pss, pss... pour les curieux qui auraient suivi l'histoire, elle est là , je n'allais quand même pas la laisser perdre...)