Maha-ha viiiiie... › Petits bonheurs

Où l'on parle de ce qui parfois me rend heureux. Où des fois où je le suis sans raison particulière.

Fil des billets

vendredi 22 octobre 1999

Marx

Either this man is dead, or my watch has stopped
Groucho Marx

J'ai vu un film. Je suis allé au cinéma. Encore ? me diront les gens qui me connaissent et qui savent que j'y mets rarement les pieds. Ben oui leur répondrais-je. Il faut dire que vu le prix de la place, on ne va pas se priver (4 ou 5 fois moins cher qu'ailleurs). C'est vrai qu'on y passe peu de blockbusters, mais quelle importance ?

Lire la suite...

jeudi 23 septembre 1999

Sabine

Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame : il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.
Beaumarchais

Bravant les frimas bruxellois (3 gouttes, alors qu'il fait toujours très chaud et qu'aujourd'hui on se croirait en juin), je suis sorti hier avec S. Histoire d'aller boire un coup et de causer. Plein.

Elle me parle de l'Inde, de Hong-Kong, des états unis, je lui parle des Corbières, du Larzac, d'à quel point je déteste les ricains. On parle de musique, de langues, de maintes choses réprimées, des Ardennes, de Coccinelle, d'histoire...

Étrange de parler avec une multilingue, le français n'est pas vraiment sa langue maternelle, elle part sur l'anglais parfois, la seule de ses autres langues que je comprenne un peu...

Et de temps en temps, ses yeux partent dans le vague, dans son monde... Elle est loin.

Elle a les yeux qui pétillent, il y a des années que je n'avais pas vu ça.

vendredi 3 septembre 1999

Frère, il faut vivre

Qu'ils fatiguent le coeur, et le bien et le mal...
Des amours déçus le maelström infernal
Égale l'épuisement, c'est étrange et pourtant,
D'un cœur qui profite de se savoir vivant.

Bruxelles est une fort jolie ville peuplée de fort jolie filles, chaque jour qui passe m'en convainc un peu plus, dans les rues, les allées, les bureaux même parfois, de charmants sourires, de beaux yeux profonds enluminent mes journées, et honteux (un peu) et joyeux (beaucoup) je me laisse un peu aller... Je n'ai pas eu le temps d'aborder cette jolie inconnue qui attendait qui quoi qu'est-ce? Je ne sais pas. Mais Natalia a été charmante, et si j'ai un peu dragué Aurora, c'est Francesca qui ne voulait plus me lacher. Ah ces filles du sud... mais le nord n'est pas en reste et Ingeborg a ensoleillé ma journée d'hier d'un sourire...

Une mention spéciale pour ces petites demoiselles hier, simplement assises par terre et qui chantaient. Qui chantaient en vrai, en grand, cinq petites miss qui à elles seules chantaient comme tout un chœur religieux, ou de gospel, ou que sais-je encore, car leurs possibilités vocales étaient semble-t'il fort peu limitées. Je suis rarement resté sans bouger pendant une heure et demie à ne rien faire qu'écouter (bien qu'à regarder, elles n'était pas désagréables non plus)

Lire la suite...

mercredi 1 septembre 1999

Richepin

la vie vaut-elle d'être vécue ?
l'amour vaut-il qu'on soit cocu ?

Boris Vian (je bois)

Il parait que mon précédent édito laissait penser que je n'allais pas tarder à me pendre... que nenni! Désabusé certes, mais il bande encore, comme disait l'autre. Et si chaque jour qui passe continue à me convaincre que rien ici bas n'a le moindre sens, ça ne m'empêchera pas de mordre à pleines dents dans cette vie idiote. Alors à propos de nourriture, un petit goût encore de celles de l'esprit, du même Jean Richepin :

Lire la suite...

jeudi 26 août 1999

Je sais les soirs d'ivresse...

Je sais les soirs d'ivresse où l'on perd la mémoire,
Les soirs qui dans un trou rejoignent les matins,
Tandis qu'à des appels de plus en plus lointains
On répond, vague, avec l'air de lire un grimoire,

Quand on se sent muré comme au fond d'une armoire,
Tandis que le cerveau, tous ses flambeaux éteints,
Dérive dans la nuit sur les flots incertains
D'un lac où se déroule à l'infini la moire

Lac de l'inconscience, abîme noir sans fond,
Où l'on coule, où sans bruit on descend, on se fond,
Noyé qui peu à peu disparaît, plus livide,

Jusqu'à l'heure où l'oeil mort, et le rictus béant,
On s'éveille, effaré d'avoir palpé le vide
Et d'avoir mis sa bouche aux lèvres du néant.

jean richepin

jeudi 12 août 1999

fin du monde +1 :)

Mince alors, la fin du monde n'a pas eu lieu... pourtant Paco l'avait prévu, je suis déçu, déçu, déçu... voici une petite extrapolation sur ce thème pour nous consoler d'avoir encore à subir le parisianisme...

image: un baril de Mir couleur tombant en feu sur Paris

Lire la suite...

page 9 de 9 -

Page top