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mercredi 11 novembre 2009

Gamin !

Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adulte…

Brel

Ah ça oui, je suis très gamin. Ça m’a beaucoup été reproché. Nan parce que tu comprends, à mon âge, il faut quand même penser à être raisonnable, tu vois ?

Non, je ne vois pas bien. D’ailleurs, je n’ai jamais très bien vu. Ça veut dire quoi, d’ailleurs, être raisonnable ? Être sérieux ? Oh putain, jamais ! Moi, j’aime bien courir dans les flaques, j’aime bien tirer les couettes des filles, j’aime bien me coucher trop tard après avoir trop bu, j’aime bien claquer du fric pour acheter des conneries, j’aime bien regarder des dessins animés à la con.

Et j’ai comme l’impression que la raison qu’on essaie de me vendre (depuis tout petit) est la négation de tout ça : s’habiller proprement et marcher droit, montrer à la gent féminine qu’on est un éventuel futur père de famille responsable, se coucher à 23h parce que demain on travaille, se priver de mille petits plaisirs parce qu’on est économe (euh .. radin ?) et se débarrasser de sa télé pour montrer son indépendance d’esprit. Et tout ça me fait bien chier, parce qu’au final, ça donne quoi ? On ne s’amuse plus.

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dimanche 8 novembre 2009

Question aux voyageurs

Dites, les gens, si je voulais prendre un billet d’avion pour les États-Unis genre dans pas longtemps, vous me conseillerez d’aller voir où ? Quel site ?

Halte à la pétassisation ! (par pitié)

Scarlett Johansson - version être humain

Je pleure toutes les larmes de mon corps depuis que l’absolument adorable Scarlett Johansson (voir ci-dessus) est devenue ça (quatre malheureuses petites années séparent ces deux photos) :

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samedi 7 novembre 2009

Merde Happens

I had just heard the scariest words in the English language. […] It was What do you want to do with your life?
When someone asks this, I usually feign sudden deafness or an attack of the runs. But when it’s your girlfriend who says it, you can’t ignore her.[…]
-It’s great being in Paris with you, Paul, but right now I’m getting a bit … She trailed off.
-A bit what ?
-Bored.
I got the message. It was caveman time. I had to go out and brain a mammoth to prove I was a real male. Even the most feminist women get like that occasionally.
Stephen Clarke. Merde Happens.

vendredi 6 novembre 2009

Fatigue, épisodes #7232 et #7233 (au moins)

Je crois qu’il serait de bon ton que je passe un week-end à ne rien faire, pour une fois ; je suis cette semaine dans un état d’épuisement assez total, je me traîne et je n’ai pas envie (pas envie de manière globale, pas de quelque-chose en particulier.) Il n’y a guère que le piano qui ait trouvé grâce à mes yeux ces derniers jours (à cause d’un ricochet.)

Je me rends compte avec amusement de l’erreur qui était la mienne lorsque j’imaginais que la fin de mes aller-retours à Paris deux week-ends sur trois allaient me permettre de me reposer. Stupide moi ! C’est à l’époque que c’était facile : toujours le même trajet, le cul tranquillement posé dans le train, et avec des emplois du temps prévus un trimestre à l’avance : reposant pour le corps, reposant pour la tête, mais j’aimais quand même ça (j’avais une récompense au bout du trajet, et de l’inconnu quand même : l’humeur de la dite récompense.)

Tout ça pour ne rien dire, ou plutôt si : je voulais noter ici, pour les générations futures (ou en tous cas pour moi plus tard, histoire d’avoir une chronologie) la raison de mon brutal coup de mou de la semaine dernière. Notons un instant ce que moi j’appelle l’instinct : quand une réflexion se fait au niveau totalement inconscient et que le cerveau éructe brutalement les conclusions de cette réflexion sans laisser aucun accès au cheminement.

C’est ça qui est venu me prendre la tête, alors que j’étais tranquillement installé en train de m’occuper l’esprit aux vingt-sept choses concurrentes habituelles, est remontée de je ne sais où, en bousculant tout sur son passage, l’impression qu’il s’est passé ou qu’il se passe quelque-chose qui entérine encore un peu plus ma disparition de sa vie[1]. Impression sans aucune base, puisqu’on s’approche doucement de l’année sans aucune nouvelle, mais je tenais à le noter pour la raison même qui m’empêche de la balayer comme idiote et sans fondement : parce que les quelques fois où j’ai eu ces éclairs de femme de marin, je suis tombé pile-poil au milieu de la cible.

Mais après tout, on s’en tamponne.

Notes

[1] Avec même une idée assez précise de ce que ça pourrait être, mais là, il ne faut quand même pas pousser.

mardi 3 novembre 2009

2012 - commentaire sportif

-Eh bien, Jean-Claude, voici que le prochain concurrent s’avance sur le plongeoir.
-Absolument Théophraste, et il s’agit de Jésus Inri, le brésilien d’origine israélienne, qui va à n’en pas douter impressionner les spectateurs comme il sait si bien le faire depuis si longtemps.
-Effectivement, on sait qu’il a eu un coup de mou pendant quelque temps, mais même si beaucoup n’y croyaient pas, nous étions prévenus et c’est aujourd’hui un fait : Jésus revient, et il tient, si vous me permettez l’expression, une putain de forme.
-Et nous allons pouvoir en juger puisque le voilà qui s’élance du plongeoir :

2012 - Jésus à la piscine

-Ah mon cher Théophraste, c’est l’accident bête…
-… qui était prévisible, notons-le bien. Ça fait bien un millénaire ou deux que cet imbécile confond le bassin et le plancher des vaches, et on n’a pas idée de plonger la tête la première dans le bitume.
-Je vous accorde que ce n’est pas avec des idées pareilles qu’il va devenir un objet d’adoration des foules.

samedi 31 octobre 2009

Mozart (est là) - MaRDyCk

En attendant de revenir (ou pas) sur mon coup de mou, il me semblait important de participer à l’élévation des masses. Voici donc, tiré du fantastique double ablum grandiloquent La Palissade (The Wall en bois) de MaRDyCk, l’inoubliable Mozart (est là).

Et pour mieux suivre, en voici les paroles, emplies d’une subtilité dont il fut peu fait montre dans le monde de l’art auparavant :

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lundi 26 octobre 2009

Toutes connexions synaptiques ouvertes

Merde, ça faisait longtemps. Une heure et demie que je suis couché, épuisé, une heure et demie que je ne réussis pas à arrêter la tête. Les pensées s”entrechoquent, les analyses démarrent sans jamais pouvoir s’arrêter par manque d’informations, je voudrais dormir et plus j’essaie d’arrêter de réfléchir plus ça s’emballe.

C’est ça, ça s’emballe : et si ? Oui, mais… Attends, est-ce que ça ne voudrait pas dire que ? L’accélérateur est enfoncé à fond, l’embrayage aussi, le moteur tourne fou et moi avec lui.

Au moment où j’écris ces quelques mots, je sens la béquille chimique qui commence à agir ; moi qui était si fier d’avoir résisté à son appel depuis si longtemps, je n’imaginais pas retraverser ça sans aide. Je ne peux pas faire face à ce raz-de-marrée mental, pas ce soir.

Je voudrais mettre sur pause la maladie de la réflexion.

Madeline

Madeline - Slowbang

I wake by the touch of his skin
And i know it was an accident
But i’m glad to be the one he kicks in his sleep
You feel like home to me…

Madeline

J’aime bien Madeline (Madeline Adams, pour l’état civil.) C’est frais, c’est doux, c’est comme si je me réveillais doucement le dimanche matin et qu’une vivante me regardait avec un air espiègle à moitié cachée sous les draps.

Elle me rend tout ado.

 

samedi 24 octobre 2009

mieux

J’étais à une soirée de projection de court-métrages d’animation, et ma foi, j’y étais bien. Le format suite de films courts se prête évidemment bien au picorage : Ça, j’aime bien. Ça j’aime moins. Ça, c’est pas mal… mais j’ai eu de la chance, puisqu’à peu près tout m’a plu.

Le seul problème, ça a été quand l’un des films a commencé et qu’immédiatement, j’ai pensé à elle, je me suis dit que vraiment, celui-là lui aurait plu. Je déteste quand ça arrive (d’autant que je sais bien que ce sont des conneries.) N’empêche que ça a un peu pourri tout le reste des projections, parce qu’évidemment, à chaque fois, je savais ce qu’elle en aurait pensé.

Après les projections, la soirée était loin d’être terminée, et elle fut excellente. Et puis j’ai eu l’occasion de rencontrer, entre autres, la (très charmante) réalisatrice du court-métrage qui m’avait fait cet effet-là.

Et je me suis dit que j’étais bien con, parce que quitte à être attiré par cette sensibilité là, autant aller vers l’original.

mardi 20 octobre 2009

3x120°

3x120°

lundi 19 octobre 2009

Grippe du cochon mexicain

Ah ben voilà, depuis le temps que j’en entend parler dans le poste, on dirait finalement que ce n’est pas une légende : la grippe A existe réellement. Je le sais parce que pour la première fois, quelqu’un que je connais l’a attrapée[1].

Et quelqu’un que je connais est ma collègue, celle avec qui je partage mon bureau et mon repas tous les jours.

Je ne me sens pas très bien.

Notes

[1] Je connaissais déjà quelqu’un qui l’avait peut-être attrapée, mais il n’a pas réussi à voir un médecin avant que ça guérisse tout seul au bout de quelques jours, comme n’importe-quelle grippe.

vendredi 16 octobre 2009

Je reviendrai à Montréal...

La semaine dernière, Montréal et Québec sont apparues dans le street-view de Google, et l’effet est étrange, pour moi qui n’y ai pas mis les pieds depuis des années.

La mémoire est une chose curieuse, la mienne surtout. Je ne fais pas le tri dans ce que j’emmagasine et ça explique sans doute mes problèmes d’archivisme : j’entasse des souvenirs à la pelle et ils restent là, tous au même plan, sans réelle chronologie. Voilà pourquoi j’ai besoin de noter pour pouvoir ordonner cette masse de sensations qui se bousculent sans priorités.

Je me souviens

Ça m’a joué (et donc forcément, ça continue) beaucoup de tours ces derniers mois : vu le temps qui s’est écoulé depuis la rupture et notre quasi absence de contacts dans l’intervalle, elle me voit peut-être comme un amour de jeunesse lointain. Moi, pendant ce temps là, j’ai la rupture en tête comme si elle s’était déroulée hier. Et encore, ça, ça ne serait rien si je n’avais pas ces souvenirs tout aussi nets de ce qui s’est passé également hier, quand tout allait bien et que nous étions heureux : ses gestes, son intonation et le moindre de ses sourires n’ont pas eu en une nuit le temps de s’effacer. Chaque lieu où je l’ai vue évoluer ne serait-ce qu’une fois reste chargé de sa présence, puisqu’elle y était hier.

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mardi 13 octobre 2009

"Qu'ils chantent, pourvu qu'ils paient..."

Qu’ils chantent, pourvu qu’ils paient, c’est que que disait Mazarin à propos des mazarinades, du temps de la Fronde. Loin d’être bête, il avait compris entre autres que museler l’expression du mécontentement populaire, c’est aviver celui-ci. Il est beaucoup plus malin de laisser les gens croire qu’ils ont leur mot à dire et continuer comme s’ils n’existaient pas.

Le progrès n’est pas notable en France : plus ça passe, plus j’ai l’impression qu’on applique exactement la même recette, avec exactement le même mépris pour les masses gouvernées. Qu’on les laisse hurler au scandale, de toutes façons on continue à faire ce qu’on veut. Vous pariez que l’autre abruti de fils à papa avec son gros nez, sa permanente et son pull noué autour du cou va l’avoir, sa nomination à la tête d’une des plus riches structures locales de France, malgré son incapacité à finir ses études et les dizaines de milliers de signatures indignées ? Oui, oui, qu’ils chantent… Puisqu’après tout on garde des ministres fondamentalement incapables ou ouvertement racistes[1]

Je les insulterais bien, mais franchement, je ne vois rien qui soit à la hauteur. Quel pays de merde.

Soyons cependant positif : eut égard à qui il n’est pas, notre prochain président[2] aura peut-être droit à un prix Nobel.

Notes

[1] Ah non, on me signale que je bats un cheval mort et qu’en fait il se moquait des auvergnats qui prenaient des photos. Nous n’avons donc pas affaire à un ministre ouvertement raciste mais à un ministre ouvertement raciste qui nous prend ouvertement pour des cons. Vu que nous aurons tout oublié demain, pourquoi se priver ?

[2] En espérant que la monarchie de fait ne deviendra pas dans les prochaines années une monarchie de droit.

lundi 12 octobre 2009

Tous les voyants sont au vert

Hop. Et un serveur relevé, un. Alors il s’est passé quoi ?

Jeudi matin, j’ai reçu une alerte disant que le serveur ne répondait plus après un reboot sauvage. Je l’ai moi-même redémarré deux fois avant de réussir à y accéder, et quand j’y suis arrivé, il me balançait des listages de répertoires qui ressemblaient à ça :

drwxr-xr-x 11 user user 4,0K 2009-08-01 01:07 .
drwxr-xr-x  8 root root 4,0K 2007-11-05 21:29 ..
d?????????  ? ?    ?       ?                ? .aptitude
-rw-------  1 user user 9,2K 2009-09-05 15:26 .bash_history
-rw-r--r--  1 user user  220 2007-04-20 19:35 .bash_logout
-rw-r--r--  1 user user 2,3K 2007-04-20 19:35 .bashrc
drwxr-xr-x  2 user user 4,0K 2007-02-10 09:07 bin
-?????????  ? ?    ?       ?                ? d2.log
-?????????  ? ?    ?       ?                ? debug.log
d?????????  ? ?    ?       ?                ? docs
-rw-r--r--  1 user user   14 2007-10-17 20:53 .forward
d?????????  ? ?    ?       ?                ? .lftp
-rw-------  1 user user 138K 2007-10-30 21:59 mbox
d?????????  ? ?    ?       ?                ? .mc
-?????????  ? ?    ?       ?                ? .mysql_history
-?????????  ? ?    ?       ?                ? .nano_history
-?????????  ? ?    ?       ?                ? .nanorc

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samedi 10 octobre 2009

I write poetry in sed

sed -e "s/\(check_policy_service inet:127.0.0.1:\)[0-9]*/\1`sed -n -e 's/.*inet=\([0-9]*\).*/\1/p' /etc/default/postgrey`/" /etc/postfix/main.cf

Ah oui, je suis toujours en train de m’occuper de mon serveur. Là j’ai récupéré le plus gros et je suis en train d’écrire les scripts pour pouvoir la prochaine fois faire automatiquement les configs que j’ai faites à la main ces deux derniers jours. Ça donne des choses poétiques, non ?

(j’y peux rien, les one-liners dans les scripts système me rendent toujours tout frétillant.)

vendredi 9 octobre 2009

Police Line - Do not cross

Bon, donc ce serveur s’est viandé. Enfin, pas ce serveur, son prédécesseur… Celui-ci est tout neuf et pas encore complètement configuré. Excusez si je ne la fais pas plus longue, mais j’ai encore du pain sur la planche.

Et sommeil aussi.

mardi 6 octobre 2009

C'est comme Sommersby.

lundi 5 octobre 2009

Tiens, tant qu'on cause Beatles...

Personne ne voudrait me ramener les coffrets des ÉU ? Parce que 75€ de différence, ça me fait vraiment mal au cul !

Fun is the one thing that money can't buy

Bon, alors j’étais fatigué, mais genre couverture de Fatigué Magazine, tu vois ? il était 22h30, dimanche soir, et je me disais que pour une fois, j’allais me coucher tôt, histoire de récupérer le sommeil en retard, c’était nécessaire : j’étais en train de tomber, les yeux qui piquent, le cerveau brumeux. Juste, avant d’aller au lit, un truc, un dernier, histoire de m’offrir une douceur, on va dire. Va savoir pourquoi, il m’est revenu à l’esprit une conversation avec Mitternacht, pendant laquelle nous avions parlé, entre autres, de Kate Bush, qu’elle était quand même d’une sensualité rare quand elle était jeune. Et je m’étais fait la réflexion pendant cette conversation qu’il y avait fort longtemps que je n’avais pas essayé de jouer ”Wuthering Heights”.

Donc, avant de gagner le lit, je m’assoie au piano, juste histoire de voir si cet arpège qui commence la chanson accepte de me tomber sous les doigts. Bon.

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