Une fille que j’ai fréquentée était tellement féministe qu’elle en arrivait à me faire la gueule lorsque ce n’était pas mon tour de faire la vaisselle, soupçonnant que je cherchais à la cantonner au rôle traditionnel de la femme -Chacun(e) sait effectivement le macho inattentif que je suis-. Bon, ça marchait aussi quand je ne faisais pas la cuisine, mais là, c’était du perdant-perdant, parce que quand je fais la cuisine, il y a aussi de quoi faire la gueule.
J’ai pu pourtant constater, à l’occasion de la rediffusion un jour d’un magazine télé féminin du début des années soixante, qu’elle n’avait pas réellement conscience du chemin parcouru dans le domaine de la libération de la femme ce dernier gros paquet de décennies. C’est donc un peu à son attention, si elle venait un jour à me lire, ainsi qu’à l’intention de toutes celles qui manqueraient de cette culture là, que je voudrais faire partager deux documents que j’ai dans ma besace.