Que chantent les guitares...
Benoit Morel

Bieng, me voilà avec un PC de nouveau tout neuf. Enfin, le système d'icelui... C'est épatant comme c'est compliqué à configurer un système d'informaticien.

Ce soir, je fais l'aller-retour à Lille pour aller avec la joulie DXXXX voir un concert de La Tordue. Moi aime bien la Tordue. Et puis j'aime bien aller les voir en concert. D'abord, c'est bien ; Je veux dire par là que j'aime beaucoup leur musique et qu'ils sont plutôt balèzes pour la jouer (c'est épatant tout ce qu'ils peuvent faire à trois (bon, quatre avec le percussioniste).

Avant j'avais des idées...
Moi je

Avant, j'écrivais des chansons, c'était rigolo. C'était le but, d'ailleurs, d'être rigolo : J'étais un habitué des chansons bêtes. Le but, au départ, ce n'était pas d'être un grand auteur, mais de déconner avec les copains. Alors nous avons écrit des chansons.

Au départ, j'ai surtout balancé quelques accords sur des textes du Toune, et puis petit à petit, j'ai commencé à mettre quelques mots à moi dans ces textes, et même qu'un jour j'en ai écrit un complet tout seul !

The pure and simple truth is rarely pure and never simple.
Oscar Wilde

De ci, de là, je suis un peu voyagé ces derniers temps. Ça n'est pas un voyage physique, tout se passe dans ma tête, mais quand même, c'est fatiguant. Merde, voilà que je parle encore de fatigue !

Alors partons plutôt d'un autre coté : en ce moment, là maintenant tout de suite, ça va plutôt bien. Ça a déjà été mieux, mais ça a aussi souvent été bien pire. Bien, bien pire. Je connais une petite demoiselle qui me plait fort beaucoup, à qui je ne déplait pas trop, et qui semble pour le moment accorder le bénéfice du doute au grand beubeu que je suis souvent.

Non, je ne suis pas cœur d'artichaud volage, je parle ici de la même trop jolie demoiselle que j'embête depuis maintenant plus d'un an. Et pour le moment, disons que j'ai plutôt tendance à n'en avoir rien à battre de demain. Comme d'habitude, mais en plus souriant.

La prochaine fois, je vous parlerai plus longuement.

On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va.
Oliver Cromwell

Fichtre, réactions diverses à mon dernier dito... Des gens qui trouvent ça joli, des gens qui sont touchés, des gens qui se demandent pourquoi je pète un plomb et qui me demandent de me remettre à écrire normalement. Diantre, je n'ai jamais eu autant de réactions !

Je voudrais mettre une chose au point : contrairement à ce que certains ont pensé, il ne s'agissait pas du tout d'un piètre tentative de faire de la poésie, de l'art, de la littérature ou n'importe laquelle de ces choses dont je suis incapable. Disons que c'était une parabole : j'avais juste quelque chose à exprimer qui me paraissait ne pas devoir être dit directement. Aujourd'hui, je pense que seul les gens qui me connaissent bien ont compris ce qui me trotte dans la tête en ce moment et c'est bien. Je ne tiens pas non plus à m'étaler sur la place publique.

La mort semble bien moins terrible, quand on est fatigué.
Simone de Beauvoir

Hier, j'ai bossé jusqu'à onze heures. Ça n'arrive heureusement pas tous les jours... D'ailleurs, je n'ai heureusement pas toutes les semaines une semaine comme celle-ci... Parce que si je jette un peu un coup d'œil en arrière, en maintenant et en avant, c'est ce que j'appelle une semaine chargée : vendredi dernier, pièce, puis buvage de coup, samedi bourrage de goule, dimanche comatage après trois heures de sommeil puis sortie puis route jusqu'à Bruxelles, lundi coups de téléphone dans tous les sens en profitant pour une fois d'une soirée chez moi, mardi permanence jusque tard, mercredi retour à Lille et cloture du festi, jeudi retour à Bruxelles et soirée qui va sans doute se terminer tard, vendredi retour à Lille puis route pour aller boire avec mon Toutoune, vendredi répète arrosée et enfumée, dimanche retour à Bruxelles tard comme d'habitude.... Le premier qui m'emmerde lundi prochain, je lui en colle une.

Ce qui est rigolo, c'est que certains me font des réflexions comme quoi il parait que je suis toujours en train de dire que je suis fatigué... Je n'ai plus l'âge de ces colleries, moi. C'est un rythme que je pouvais tenir à vingt ans, que je tenais encore à vingt-cinq, mais la trentaine commence à se faire sentir.

Bon, ce que vous allez lire ne mérite pas un dito, mais je l'ai tapé, alors tant qu'à faire, autant ne pas le perdre totalement. Estimez vous heureux, j'aurais pu aussi écrire toute une diatribe sur le connard qui a trouvé très drôle de promener ses clefs sur ma carrosserie.

Voici donc ma nouvelle mise-à-jour “en temps et en heure”. Je n’avais pas prévu que je serais mourant, car tel est bien le cas : la grippe s’est emparée de moi et je suis dans un état déplorable.

Hier je suis allé voir Aznavour en concert, c’était très bien, ça l’aurait été encore plus si chaque chanson ne m’avait vu me demander s’il n’était pas temps que je sorte, tout occupé que j’étais à me moucher, à renifler et tousser jusqu’à presque en vomir tripes et boyaux. Mais sinon, quel grand bonhomme, quelles chansons, quelle voix!

Et puis DXXXX est venu chez moi cette semaine, tout ne s’est pas forcément très bien passé, en fait : mal (les torts étant principalement de mon coté, bien entendu). Mais ces mots qui ont volé assez haut nous ont permis de nous dire un certain nombre de choses que nous ne nous étions jamais dites, et ce qui devait être une visite de rupture a finalement plutôt l’air d’avoir été un visite de nouveau départ.

Ourf… je ne me sens encore une fois pas bien. Je vous laisse mes gens. La prochaine fois je vous parlerai de ma visite dans l’au-delà.

We're on a mission from God.
the Blues Brothers

Un MaRDyCk, ça crée des nouveaux jeu à partir de rien. Là tout de suite, MaRDyCk invente le Tu dis que t'as des malheurs? C'est rien, écoute les miens! Toune a donc réagi à ma dernière contribution à ce site en m'envoyant ce qui suit. Je vous laisse lire, et je vous raconte la suite de mes aventures à moi sous peu. (et bon anniversaire à Léa)

Oh, let the sun beat down upon my face
Stars to fill my dreams
I am a traveler of both time and space
To be where I have been
Secret elders of a gentle race
This world is seldom seen
Talk of days for which they sit and wait
All will be revealed
R. Plant

Voilà qui est étrange… J’ai fêté il y a quelque jours le premier anniversaire de ma relation avec DXXXX. Il y a des hauts, il y a des bas, des fois c’est vachement bien, des fois nous n’avons pas l’impression de vivre sur la même planète… Il faut dire que nous avons presque dix ans de différence, ça joue pas mal sur la manière de voir la vie.

Ceci dit, ce qui est étrange, c’est… Ben un an. Parce que s’il est vrai que je n’ai jamais été habitué aux amourettes qui durent quinze jours (je suis plus un habitué du quelques mois, plus quelque mois de plus à avoir des relations “particulières”), c’est la première fois je crois (à une exception -notable il est vrai) que je dépasse ce cap.

Et c’est pas forcément désagréable.