noir et blanc
Par Bordel dans ma tête - Lien permanent
It's a blessing... and a curse.
Monk
Est-ce que je peux parler d'instabilité mentale ?
Est-ce que c'est l'endroit ? Est-ce que c'est de l'impudeur, de l'indécence ?
Est-ce que je la ramène ? Est-ce que je fais l'intéressant ?
Le moteur tourne à fond alors que l'embrayage est enfoncé, et les petites pilules me font de l'œil. À d'autres moments le bonheur d'être est presque brûlant.
Il m'est fascinant de sentir à quel point je dois relativiser l'importance de certains sujets. Particulièrement ceux sur lesquels je me suis ici étalé par rapport à d'autres dont je me sens incapable de parler en public parce qu'ils me sont trop intimes.
Tout ça n'est guère linéaire.
Commentaires
L'impudeur, l'indécence ne tiennent pas à ce qu'on dit mais à comment on le dit, je crois.
(Et puis tu es plus intéressant que tu ne le fais)
Ouaip, et puis même, parfois, elles tiennent précisément à ce qu'on ne dit pas... mais qu'on laisse sous-entendre, avec l'effet fascinant qu'exerce le demi-jour (euh EVIDEMMENT, je ne parle pas de toi, Xave ; c'est simplement un autre éclairage sur ce que dit Zelda).
Cette limite-là, celle de ce qu'on peut dire ou pas, est éminemment personnelle et n'obéit à aucune loi. C'est un ressenti, à géométrie variable au cours de sa propre vie.
Il me semble que c'est outrepasser cette intime conviction, à ce moment donné, qui fait le spectacle. Ta subjectivité est donc le seul juge et le seul baromètre.
(Toujours à retardement :
C'est une limite vernaculaire en quelque sorte : voilà ce que je voulais dire :-) )
(Et puis encore à retardement, je voulais rajouter que ce nouveau visage, duquel n'a certes pas disparu la souffrance, mais dont la crispation amère semble s'être effacée, te va à merveille.
Je n'avais fait qu'entrevoir celui que tu étais, au-delà des stigmates d'une blessure que tu arborais comme un oriflamme ; je ne connaissais pas bien ce garçon, luttant pour être lui-même et doutant comme au seuil d'une (re)naissance, mais il me fait beaucoup de bien. Merci.)
Je crois aussi que parler et écrire ce n'est pas du tout pareil. Je ne veux pas parler pour toi, mais je crois que parfois dans le second cas on pousse plus loin ce qu'on peut confier. Je vais souvent beaucoup plus loin dans des textes ou des messages (dans mon cas ce n'est pas tant un problème de "à qui est-ce adressé ?") que ce que je voudrais, alors qu'en paroles je reste très pudique. J'ai vraiment du mal à me confier (ou alors il faut beaucoup, vraiment beaucoup de Chimay (bleue)).
Qui sait si ça ne vaut pas également pour toi, plus "bavard" en blog qu'en "devant soi" ?
hiiiii, encore une vilaine faute : unE oriflamme, fallait-il (re)lire ^_^