C'est drôle comme, encore maintenant, à chaque avancée significative correspond un déchirement quand une partie de moi veut revenir en arrière, quand le cerveau reptilien tire sur sa laisse en refusant d'avancer.

C'est drôle comme je peux aller mieux et pourtant être impuissant devant les bouffées de rage, de haine ou de déception qui viennent encore me frapper parfois.

C'est drôle comme la force à laquelle arrivent ces sentiments là ne m'empêche pas de les observer de loin, comme des animaux étrangers.

C'est drôle comme la route est longue...