C'est drôle...

C'est drôle comme, encore maintenant, à chaque avancée significative correspond un déchirement quand une partie de moi veut revenir en arrière, quand le cerveau reptilien tire sur sa laisse en refusant d'avancer.

C'est drôle comme je peux aller mieux et pourtant être impuissant devant les bouffées de rage, de haine ou de déception qui viennent encore me frapper parfois.

C'est drôle comme la force à laquelle arrivent ces sentiments là ne m'empêche pas de les observer de loin, comme des animaux étrangers.

C'est drôle comme la route est longue...

Commentaires

1. Le mercredi 22 avril 2009, 18:45 par Emma

quand le cerveau reptilien tire sur sa laisse en refusant d'avancer.

Moi je trouve que les rebelles ont un charme fou. Ils sont le grain de sable nécessaire pour éviter que la machine, trop bien huilée, ne s'emballe. Ils sont le (plus ou moins) discret rappel à l'ordre que l'heure de la remise en question a sonné. Ils dérangent suffisamment pour éviter d'avoir des certitudes. Ils sont la vie qui fourmille dans l'indiscipline.

Je n'ai pas envie de les ranger, de les faire se plier, de les convaincre. Quand j'en rencontre un, je lui tends la main pour le désarmer. Et c'est ainsi que nous commençons à nous rencontrer et au bout du compte, à faire équipe, malgré - et surtout grâce - à nos salutaires différences.

Demande à ton néocortex de faire ami avec la nature :-)

Page top