J'étais occupé à autre chose, je n'avais donc pas suivi les détails, mais je comprenais peu comment un projet de loi aussi mal pensé, pas étudié et qui rendait si manifeste que notre gouvernement est aux ordres des majors (seules à prétendre penser que l'idée en est bonne quand tout le monde (les fournisseurs d'accès, les organismes indépendants, les instances européennes, l'opposition, une partie non négligeable de la majorité, brefs tous les observateurs, sans autre exception qu'Albanel et Sony/Universal/etc.) dénonce la partisanerie, l'idiotie et l'inapplicabilité du texte, comment un tel projet de loi, disais-je, avait pu passer.

Voilà, j'ai la réponse : un vote en pleine nuit, comme des voleurs. Validée par dix députés, 1.75% de l'assemblée.

Putain, ce gouvernement de merde prend vraiment tout le monde pour des cons.

J'ai vu des images des casseurs à Strasbourg. Pas la racaille habituelle qui fait ça pour se distraire, non : les ceusses avec des drapeaux d'ultra-gauche. Je ne cautionne absolument pas, mais je ne suis pas étonné : au moins on est écouté, au plus on est pris pour des cons, au plus on est obligé d'aller vers les extrêmes pour se faire entendre. Comme l'a dit un jour Jamel Debbouze : Quand tu traites les gens comme de la merde, il ne faut pas s'étonner s'il finissent par se comporter comme de la merde.

Panafieu a sorti l'extraordinaire La liberté, la liberté, les gens n’ont que ce mot-là à la bouche ! Tous ceux à qui j'en ai parlé m'ont dit que ça leur faisait penser à une citation où il était question de pain et de brioche. On a vu ce que ça donnait. J'en viens parfois à le souhaiter.