Métaphore

Il fait froid dehors

Six trucs inutiles

La CÀLC du moment, c'est Six trucs sans intérêt que vous ne savez pas sur moi. Il y a eu des précédents, mais sans le côté inutile. Comme on ne refuse pas l'invitation d'un Tristan et que je vais finir par vous saper le moral avec mes humeurs du moment, je m'y colle avec plaisir.

  1. Dès que possible je suis pieds nus, et j'adore me passer des trucs entre les orteils, de préférences des câbles ou des bordures de drap. Dans le même trip, les bordures de draps, ça marche aussi entre les doigts, et il y a longtemps, quand les chemises avaient généralement des cols rigides, j'adorais me titiller l'arrière des oreilles avec la pointe du col.
  2. J'ai tendance à m'asseoir n'importe comment, surtout dans des positions que les autres jugent inconfortables. C'est encore mieux si je peux être en hauteur : sur un buffet, dans un évier, ce genre de trucs (sauf au bureau où je succombe à la tendance transformons ce fauteuil en couchette.) Ça a des avantages : au japon, je pouvais rester deux heures en tailleur sans mourir.
  3. Petit, à l'époque des Bibliothèques Rose et Verte, ma mère m'obligeait à lui raconter les histoires. Elle trouvait que je finissais les bouquins trop vite et me soupçonnait de ne pas vraiment les lire. (wuaiiiiiis, j'lis ach'ment vite t'voiiiiiiis ? Qu'est-ce que je me la pète, quand même !)
  4. Je m'endors mieux avec trois oreillers : un sur mon bras et sous la tête, un sous l'aisselle, un le long du corps. Et dans les périodes où mon genou fait la gueule (ça lui arrive), j'en ajoute un sous la cheville. Oui, je dors plus ou moins sur le ventre.
  5. Quand j'étais gamin, une école de musique m'a subi pendant des années où je n'ai gagné qu'un seul prix : à un concours de dessin.
  6. Le plus vieux souvenir que j'ai de ce qui allait devenir la base de mon humour, au grand dam de mes contemporains, était en cours d'histoire sur la Grèce antique, en sixième : Comme la prof répondait à un élève qui demandait si on mangeait la viande après avoir sacrifié des animaux par le feu pour que leurs effluves montent jusqu'aux dieux que non, il n'en restait rien, que des cendres, j'ai cru malin de lui poser la question suivante : Mais alors madame, si je comprends bien, c'était pour faire monter des cendres ?

Voilà qui est fait. Maintenant meurs, CÀLC, meurs[1] !

Notes

[1] Sauf si quelqu'un en veut, je ne suis pas rat.

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Commentaires

1. Par lili violette, le 11/03/2008 à 11:20

tu t'assieds toujours n'importe comment? Tout comme paulette, tiens, ça fait même partie des signes distinctifs qu'on donne quand elle s'est encore fait enlever...
(si tu connais pas, il FAUT que tu lises ça)...

2. Par xave, le 11/03/2008 à 12:39

Ça ne va pas mieux, dans ta tête, toi ?

3. Par Cui, le 11/03/2008 à 14:30

Ca fait deux fois de suite que tu causes de dessin sur ton bloug. Comment se fait-il que je n'ai jamais au grand jamais vu l'un de tes boulots ?

4. Par xave, le 11/03/2008 à 14:48

C'est tout sauf des boulots. Comme tout bon cancre, j'ai énormément dessiné quand j'étais môme, j'ai été jusqu'à faire quelques BD au lycée, je suis repassé en mode cancre (noircir des feuilles sans but) pour le reste (pitoyable) de mes études et je n'ai à cette heure-ci guère dessiné plus qu'un bonhomme par ci ou par là ces dernières années.

Je ne ressens pas l'urgence de m'exprimer par ce biais là, mais pour ce qui est de l'été dernier, j'aurais fait n'importe quoi pour m'exprimer créativement de quelque manière que ce soit.

5. Par Cui, le 11/03/2008 à 16:14

Non aux excuses foireuses ! Trouve un scan et met tes dessins en ligne, j'ai dis !

6. Par Tristan, le 13/03/2008 à 10:02

Merci d'avoir daigné reprendre la Càlc ! :-D

--T.

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