Expédition : acheter un disque.
Par Maha-ha viiiiie... - Lien permanent
Je vous raconte ça, c'est pour me débarrasser, mais des fois, quand je veux acheter des disques, c'est une catastrophe. Il y a quelque temps, par exemple, mon distrisous m'ayant prévenu une semaine plus tôt que ma nouvelle carte m'attendait à mon agence habituelle, j'ai pris mes pieds pour y aller (c'est loin mais plus rapide à pied qu'en transports en commun, c'est Bruxelles.)
Donc un quart d'heure à me geler les miches plus tard (j'étais habillé pour le beau temps du matin, pas pour le temps pourri du midi) j'arrive à la banque, je patiente trente minutes derrière une fille qui voulait sortir deux fois son plafond de retrait, un anglais qui ne parlait pas français à l'employé qui ne parlait pas anglais, et derrière moi un vieux qui avait une notion particulière de l'espace personnel et qui me soufflait sa mauvaise haleine dans le cou en grognant que ça n'avançait pas.
Quand enfin arrive mon tour, le gars cherche dans les cartes en attente pendant dix minutes et ne trouve rien. Quand je lui dis pourquoi j'attends la mienne, il me dit que ça n'a rien à voir avec les cartes normales et cherche ailleurs, pour ne rien trouver non plus d'ailleurs. {{Ah ben quand la machine vous dit que la carte est disponible, c'est pas forcément vrai !}}
Un trajet pour rien donc. Mais j'avais décidé de le mettre à profit pour aller à la Fnac, histoire de trouver enfin ce nouvel album de Laïs inconnu à Caen, inconnu à Paris et inconnu à Lille. Ça fait encore un bon bout de route à pieds, mais tant pis.
À la Fnac, ils ont redistribué le magasin, je mets donc trois heures à trouver le rayon que je cherche. Heureusement, je finis enfin par trouver le disque. Ayant du temps devant moi, je flâne un peu, mais ne trouve rien qui m'intéresse. Du coup je me dirige vers les caisses : au bas mot, une douzaine de clients en train de faire la file à chacune d'entre elles. Au bout d'un moment, des caisses supplémentaires ouvrent, mais je ne bouge pas. Je ne bouge jamais après avoir choisi une file, ce sont toujours les autres qui vont plus vite, mais si je change, les autres ne sont plus les mêmes (enfin je me comprends.)
Je trouve que ma file avance vraiment lentement, mais fort de mes convictions, je ne bouge pas. Jusqu'au moment où la caissière annonce que sa caisse est bloquée et qu'il faut passer ailleurs. Je vais donc ailleurs, et je me retrouve derrière une nana qui a une pile de trucs pharamineuse, qui fait tout tomber, qui paie ce qu'elle ramasse, demande une facture, tout ça avant de se rendre compte qu'elle n'a pas tout ramassé. J'ai des envies de meurtre.
Avant de quitter le centre commercial, je dépense mes derniers sous dans une officine de vente rapide de plats indiens, que j'emporte avec moi en allant prendre le métro.
Je suis bien content de prendre le métro parce qu'il fallait que je rachète une carte dix trajets et qu'on peut les acheter par carte ici alors que dans le bus ça coûte deux fois plus cher et que dans une librairie on ne peut payer qu'en liquide.
Bref.
Je demande mon ticket à la machine, je lui donne ma carte, elle me dit "solde insuffisant" sans même que je lui aie donné mon code. Ah ben oui, cette machine ne gère que le côté porte-monnaie électronique de ma carte. Bon, ben je vais à une autre machine, je lui donne ma carte, je fais mon code, et elle me dit "solde insuffisant". Je suis content d'avoir payé mon disque avec ma carte belge plutôt qu'avec la française (qui ne passe pas dans l'appareil, non.)
En cherchant un distributeur qui, lui, accepterait de me donner de l'argent en échange de ma carte française, j'entends du bruit au fond d'une de mes poches : alleluyah ! Il me reste assez de liquide pour prendre un ticket !
J'arrive sur le quai, un métro arrive, qui semble aller dans la bonne direction. Je monte dedans, il me faut trois stations pour parvenir à déchiffrer le plan du métro à l'intérieur de la rame (comment peut-on faire des plans aussi illisibles quand on n'a que deux lignes de métro ?) et me rendre compte que je vais dans le mauvais sens. Je sors au moment ou un métro passe dans l'autre sens, que je réussis à avoir de justesse en sueur.
Reparti dans l'autre sens, je finis par sortir une station trop tôt. Pour me remettre de mes émotions, je me décide enfin à manger mes miams indiens, que je découvre bourrés de gingembre, je déteste ça.
Enfin arrivé au terme de ma folle course vagabonde, j'ai fait tout ça pour acheter un disque avec protection contre la copie, alors que je m'étais juré de ne plus jamais. Et le format digipack, c'est super classe, mais c'est super chiant pour accéder au livret. Du coup, je déchire le boîtier !
Le plus drôle ? Quand je raconte ça à mon collègue cinq minutes après et que, lui montrant comment je m'étais débrouillé, je déchire l'autre côté !
Tout ça m'a énervé.
Commentaires
Tu as une vie palpitante dis-donc !
Oué. Un vrai objet d'étude.
Merde, je suis coincé dans l'antispam, on dirait.
Ah non, tiens je recommence, alors : un vrai objet d'études, disais-je.
Un vrai quoi, tu dis ?
Xave> ... et en plus, le disque est nul !
Notr Conscience > Ton clavir n'st pas top non plus ...
Pep> Ca n'est évidemment pas le clavier qui est en cause. Xave pourra te confirmer que je ne suis pas très doué pour me servir d'un clavier. Ne parlons même pas de la table d'harmonie.
Notre Conscience > Je n'ai strictement aucune confiance en xave.
Tu passes ton temps à te plaindre, c'est incroyable :)
je croyais que çà n arrivait qu à moi des trucs comme çà en série ( rires)
bisous
caro
Xave: Le liquide, il y a que ça de vrai!!
viens, je t'invite à un jeu sur mon blog, si tu sais faire autre chose que te plaindre bien sûr, sinon, t'auras le droit de détester et de me traiter de poufiasse (j'adore)