Je me prends parfois à rêver, en regardant par la fenêtre les gens se hâter, chargés de commissions, en sirotant une tasse de thé de noël bien chaud, ce que serait le noël rêvé de ces grincheux à répétition : des rues noires dès 17 heures, sans rien pour les égayer, des gens rendus encore plus moroses par les journées si courtes, chacun restant chez soi plutôt que se réunir, à manger une boite de ravioli réchauffée au micro onde, satisfait de cette soirée athéement correcte, où on se fait chier comme le reste de l'année, parce qu'il est si hypocrite d'être généreux et fraternel une nuit par an qu'il vaut mieux être con 365 jours par an.
Maitre Eolas dans les commentaires d'Embruns.

Voilà parfaitement résumé ce que je ressens en face des gens qui crachent sur Noël (car, dois-je la rappeler, moi, j'adore les lumières multicolores, les papiers cadeaux brillants, la neige quand il y en a, les feux dans la cheminée, l'odeur du sapin et les musiques stupidement joyeuses avec des clochettes.) Restez bêtement adultes et sérieux et laissez-moi avoir les yeux qui brillent, bande de tristes !