Les Indestructibles - léger et plaisant
Par lez'Arts - Lien permanent
-Les gens qui te lisent ne te fréquentent pas tout le temps, donc ils ne savent pas à quel point tu te répètes...
-Nos conversations sont le brouillon de mes ditos...
Julie et moi.
Tant qu'on en est à aller voir des flims à grosse diffusion, allons jusqu'au bout : nous sommes allés voir les Indestructibles ce week-end. En VO, parce qu'un des personnages a été doublé par Amanda Lear et que Julie ne se voyait pas supporter ça. Et ma foi, c'est plutôt très bien fait.
J'ai un passé même pas honteux de grand fan de science-fiction (de nos jours, j'ai grandement élargi mes centres d'intérêt, mais je suis toujours client des histoire à vaisseau spatial) et les histoires de super héros ont toujours été situées dans une périphérie pas très lointaine du genre. Du coup je connais un peu, au moins les classiques. Il m'est arrivé de lire Marvel ou Strange même, mais j'étais jeune et je cherchais surtout les super-hérotes aux justaucorps moulants.
Ce n'est donc pas totalement en novice que je suis arrivé devant ce flim, et je l'ai aimé. Tous les poncifs du genre y sont utilisés, le plus souvent avec assez de second degré pour n'être pas ridicules, parfois même complètement détournés, j'ai trouvé le scénario particulièrement bien ficelé[1] (j'ai été surpris tout au long du film par la quantité d'histoires qu'il contenait, ou alors il dure plus de 2h30 et je n'ai pas été prévenu.)
Mention vachement pas mal aussi pour l'animation et surtout la création graphique, qui a également saisi la quintessence[2] de l'univers graphique des super héros : Gotham (un New-York fantasmé), repaire de savant fou dans la jungle d'une île volcanique, banlieue pavillonaire résidentielle fifties, tout y est, y compris le design début sixties qui va avec le lot. Et les voitures ou camions sont toutes des grosses machines chromées à ailerons des années cinquante aux Zuhessas, bien sûr.
Et dans le souci du détail, bravo aussi pour les accents : le début du film est rempli de poursuites des vilains par des héros, entre les gratte-ciel, et on ne comprend rien : tout le monde a un accent newyorkais à couper au couteau, c'est très dur à suivre. Ensuite, ça s'arrange, mais nous en sommes encore à nous demander si nous nous sommes habitués ou si les accents se calment une fois que l'ambiance est installée.
Voilà, ce n'était pas une critique, c'était juste pour vous signaler que j'ai passé deux heures agréables. La prochaine fois je vous parlerai de choses vraiment vachement importante dont tu vois au niveau de la conjoncture de le monde, tu vois ?
Notes
[1] Le détail qui m'a convaincu à ce niveau là : c'est un personnage introduit au début du film et qui revient plus tard. D'autres auraient pu se contenter d'introduire le personnage au début et de le réutiliser ensuite. Ici non : le personnage est introduit et a déjà une utilité pour le scénario, c'est à dire qu'il n'est pas obligatoire qu'il revienne plus tard, il pourrait ne plus resservir. C'est du détail, mais c'est le genre de détail qui fait qu'un scénar tient vraiment la route.
[2] Désolé, j'ai pas trouvé de plus petit mot.
Commentaires
Y'a pas qu'Amanda Lear dans la VF. Y'a aussi Lorie.
JE VEUX LE VOIR ! ^^
C'est un cri d'amour adressé à Lorie ou à Amanda Lear ?
Au film.
Rassuré, n'est-ce pas ?
Ceci est un cri d'amour : MARILLION !!