considérations professionelles
Par Maha-ha viiiiie... - Lien permanent
Le travail, c'est la santé...
Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux
Chateaubriand.
Rien faire, c'est la conserver.
Je l'ai voulu, je l'ai eu : J'ai un job intéressant. Mais pour être intéressant, il n'est pas pas forcément simple, et ses enjeux pas forcément inimportants. Du coup, ça stresse pas mal : Il y a plusieurs mois maintenant que je fais un boulot relativement costaud là où j'ai longtemps été un backup, juste susceptible de remplacer l'un ou l'autre absent pour les tâches courantes.
Un jour il y a eu un vrai absent : un gars qui s'occupait d'une des pièces centrales du système de la maison s'en est allé vers d'autres horizons. Du coup j'ai fait backup permanent, c'est pas pareil que backup temporaire, il ne faut pas se limiter à faire tourner la machine en attendant le titulaire, il faut mettre les mains dans le cambouis et ne pas avoir peur de se salir.
Mon problème, c'est que je suis du genre à avoir peur de me salir. J'ai peur de ne pas être à la hauteur lorsqu'on me met un gros enjeu sur la tête. Or c'est justement ce qui s'est passé le jour où on m'a mis dans cette position. Et pendant très longtemps, je ne m'en suis pas trouvé digne, peut-être pas de manière consciente, mais j'étais mal à l'aise et en fouillant un peu, j'ai fini par comprendre que si j'étais si mal à l'aise, c'est que je n'étais pas sûr d'être à la hauteur de la tâche.
Et bien j'ai une bonne nouvelle pour moi : ça va mieux. Je commence à bien m'accrocher à ce job, j'ai trouvé les bonnes poignées, celles qui me permettent suffisament de sécurité. Et maintenant, je ne veux plus lâcher, je veux aller encore plus loin, j'adore ça, ça m'amuse.
Remarquez bien que ce n'est pas trop de ma faute si j'avais un peu peur jusque là : on m'a balancé aussi sur un boulot qui demande une sérieuse formation et un temps d'immersion et d'adaptation assez conséquent. Et on m'y a évidemment balancé sans aucune formation et en me demandant d'être opérationnel dans trois semaines. Ouille !
M'en fous, maintenant je m'amuse. Mais je suis fatigué. Mais je m'amuse. Wuais !
La prochaine fois, je vous parlerai de ce que je pourrai bien trouver.