moral sauteur

La vie est une ivresse continuelle : le plaisir passe, le mal de tête reste.
Proverbe persan

Un amour malheureux est encore un bonheur.
Adélaïde Dufrenoy

Il est passé quatre heures vingt du matin, je bois de la bière. Tout seul, comme ça ne m’est pratiquement jamais arrivé. Je viens de reconduire DXXXX qui à mon avis n’a pas passé une bonne soirée.

Il faut dire que je ne suis pas top en forme. Ces derniers jours marquent l’anniversaire d’un évènement qui m’a fait grandir d’un coup, mais qui laisse des séquelles. Oui, en plus, effectivement, ça tombe sur le jour de la Saint-Valentin, si je n’avais pas assez besoin de penser.

Depuis quelques mois, je me plains d’un moral qui joue aux montagnes russes, mais je parlais de périodes d’au moins une douzaine d’heures, si pas une journée ou plus … Ce soir, je viens de faire de l’accéléré : ça changeait toutes les dix minutes. La pauvre DXXXX avait beaucoup de mal à suivre. Il faut dire que la situation est pourrie : je l’aime, elle m’adore seulement, et ni l’un ni l’autre ne voulons nous perdre. Quelque soit la relation qui subsistera entre elle et moi, nous voulons qu’elle existe. Et puis j’en ai marre de perdre complètement les filles que j’aime.

Elle a beaucoup joué le rôle du psy ce soir, parce que je ne vais pas top bien depuis quelques jours : elle n’a pas beaucoup parlé, mais elle était là pour écouter alors quez moi j’avais besoin de me décharger d’un certain nombre de choses.

Un jour il y a des années, ou moins, je ne sais plus trop et surtout pas ce soir, une copine devant qui je devais être en train de faire le fiérôt en racontant que tout allait bien pour moi m’avait atteint d’une flèche en plein milieu de la cible : “Tu diras ce que tu voudras, mais je sais que là dedans il y a un petit garçon qui pleure …”

Elle avait horriblement raison et je ne sais même pas pourquoi. Je voudrais qu’il arrête.

Page top