Métaphore

Il fait froid dehors

petit retour

Lorsque le désespoir m'aura mis au bord de la tombe,
Cet ultime discours s'exhalera de mon linceul :
"Parlez-moi d'amour et j' vous fous mon poing sur la gueule !
Sauf le respect que je vous dois.

Brassens

J'avais prévu des tas de choses pour mon grand retour, et puis finalement j'ai tout envoyé chier. Je garde le brouillon sous la main, ça me fournira un rien d'inspiration pour les prochains.

Donc, me revoilà. J'ai définitivement quitté la vingtaine. Ça ne m'avance à rien. Au contraire : il n'y a pas eu de déprime à cause de mon age -ce qui m'a surpris, mais je me rends compte que ça commence à ressembler de plus en plus à définitivement adulte, mais genre "je devrais déjà avoir commencé à construire quelque chose". N'importe quoi, ça m'aurait fait plaisir. À la place, je suis installé à loisir dans le temporaire, l'éphémère, le ne-mène-nulle-part. Et ça commence à me miner sévère ...

Bof ... On y survit, je crois. On n'a pas tous été construits pour avoir une vie intéressante, il faut bien que quelqu'un s'occupe de l'intendance. J'aurais bien aimé avoir l'impression d'aller quelque part, c'est tout.

Tout ne va pas au mieux. J'aurais aimé que mon retour soit un peu plus joyeux, mais on ne commande pas toujours au évènements et aux humeurs qui en découlent. Enfin si : un peu quand même, parce qu'on ne peut pas se permettre de laisser sortir la haine telle quelle.

-

Ajouter un commentaire

URL de rétrolien : https://xave.org/trackback/131