Voilà un moment que je n’ai rien écrit, si vous vous souvenez que j’existe, vous vous demandez sans doute ce que je deviens : je vais bien. Vivre avec le Fille sous la Pluie en étant moi-même sous la pluie, c’est plein d’aventure humaine, et féline aussi un peu, parce que maintenant, la famille compte deux matoutes.

Mais je ne suis pas là pour vous parler de ça. Si je reprends le clavier aujourd’hui, c’est pour vous raconter un petit détail que j’ai remarqué, dont je n’ai trouvé aucune trace sur les internets digitaux mondiaux, et qui aurait été un peu chiant à raconter sur Twitter. En plus, tout le monde s’en fout.

Au milieu des années nonante (oui, je parle toujours correctement, malgré mon éloignement des contrées civilisées), un petit groupe dont la production s’était quelque peu raréfiée a sorti trois double albums presque coup sur coup. Le petit groupe s’appelle les Beatles, et la série d’albums en question Anthology.

Pour les quelques ceux qui n’ont pas suivi, il s’agissait d’une rétrospective de toute leur carrière. Pas un best-of, mais des inédits, des maquettes, du live. Bref : du jamais entendu qui soulevait un peu le rideau pour donner un peu à voir l’histoire telle qu’elle avait été vécue depuis les coulisses (et aussi de couper un peu l’herbe sous le pied aux vendeurs de pirates). Le tout décliné en trois double albums, donc, une série documentaire d’une dizaine d’heures, et un bouquin de plein de pages qui pèse trois tonnes.