Métaphore

Il fait froid dehors

Archives octobre 2006

Flânons.

Note : j'ai récupéré la plupart des photos de Julie. Vous pouvez donc considérer que les plus jolies ne sont pas de moi. (Mais de toutes façons, vous n'êtes pas ici pour voir des photos du Japon, sinon vous seriez chez Karl depuis longtemps, nous sommes ridicules à côté de lui.)

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

Julie dans le métro

Ce matin, après un petit-déjeuner mixte (du café et des croissants, mais aussi du poisson ou du soja fermenté. On a le droit de choisir, ouf) nous attendons encore une fois Chico et Roberta avant de nous diriger vers la station de métro : ce matin, nous allons au musée.

Le métro, de par chez nous, c'est plutôt simple : on repère où on veut aller, on prévoit son trajet et ses changements, on achète son ticket et on y va. Ici, c'est presque pareil, sauf que pour simplifier, tout est écrit en japonais. Et le japonais, ce n'est pas facile à lire pour nous : ils utilisent principalement trois systèmes d'écriture : D'abord les kanji, qui sont en gros les caractères chinois et sont des des logogrammes : un caractère = un mot (en über simplifié.)

porte parapluie devant le musée

Ensuite viennent les Kana, les systèmes syllabiques, au nombre de deux : les hiragana et les katakana : un caractère = une syllabe. On pourra ajouter pour compléter leur système d'écriture les romaji, qui ne sont rien d'autre que les caractères latins, qui, bien que moins présents que les autres, sont à tous les coins de rue (tous les noms de marque s'écrivent en romaji, c'est plus pratique à l'international.)

Premier jour à Tokyo

arrivé à Toky Narita

J'aurai donc passé la nuit à bouquiner (Talk to the Snail, de Stephen Clarke, une explication emplie d'humour de la France et des Français pour les anglais, très fortement conseillé.) et à regarder les continents défiler par le hublot : la Russie est absolument énorme. De nos 10000m d'altitude, le dernier patelin que je vois passer est un patelin paumé en plein milieu de centaines de kilomètres carrés de rien, mais quand même au bord de la mer. J'ai trouvé depuis qu'il s'agissait de Пластун, un patelin de 5000 habitants dont la plus proche agglomération est Vladivostock, à quelques centaines de kilomètres. Et j'ai du mal à imaginer la vie dans un coin pareil.

Un fois l'avion posé, je choisis de feinter la visite médicale. Il y a en effet des panneaux partout indiquant que quand on est malade, et surtout quand on a mal au ventre, il faut s'y soumettre, or mon ventre est une torture, j'ai du mal à me tenir debout, mais je mets ça sur le compte du manque de sommeil qui a toujours des effets désastreux sur mon système digestif.

Nous rencontrons Olivier, notre guide, un français installé à Tokio, et nous sortons pour attendre le bus. Première surprise, on m'avais dit que les japonais fumaient beaucoup et partout, et je me rends tout de suite compte que beaucoup peut-être, mais pas partout : sur le trottoir de l'aéroport, il y a une espèce de bac à fumeurs : Ça ressemble à un bac à chiens, mais avec des cendriers. L'équivalent d'une salle fumeur, mais à l'air libre, histoire de ne pas emmerder les autres piétons. Ici, on ne se promène pas la clope à la main, si on veut fumer, on s'arrête au coin fumeur.

Après un long trajet en bus (mais bordel, cet aéroport est à combien de centaines de kilomètres de la ville ?) nous arrivons dans le quartier d'Ikebukuro, à Tokio. Mon premier choc, c'est de ne pas savoir où est le niveau du sol. Oh, ça n'est pas comme ça dans toute la ville, mais par là où nous arrivons, l'enchevètrement de bâtiments et de niveau routiers les uns au dessus des autres m'empechent de me repèrer verticalement, je vois bien parfois un bout de canal ou de rivère, d'eau en tous cas, mais je ne sais même pas si je peux m'y fier. Même l'arrivée à l'hotel ne réponds guère à ma question : la porte principale est en dessous du niveau de la rue, et l'arrière débouche dans un centre commercial qui est souterrain ou en hauteur suivant la porte par laquelle on le quitte.

En route vers l'est.

bon, je cours, je cours, je prépare mes bagages, je fais des courses et j'oublie de vous prévenir : je m'en vais.

Dans quelques heures, je prends l'avion pour quelques onze heures de vol vers l'est, je serai du coup absent de vos ecrans pour une quinzaine de jours (oui, ce sont mes grandes vacances de l'année.) Vu ma fréquence de mise à jour ces derniers temps, je pense même que j'aurais pu me passer de cet avertissement, vous n'auriez pas vu la différence.

Bon,je ne vais pas la faire trop longue : je suis en train de taper sur mon téléphone, c'est lent, et je dois finir mon sac. En attendant mon retour et sans doute un plus ou moins compte-rendu, les commentaires restent ouverts, je suis joueur, je nettoierai plus tard (de toutes façon, c'est négligeable par rapport aux dix à vingt spams que je reçois chaque heure dans ma boite à mail, ça va être beau, tiens, au bout de quinze jours...)

Allez, voyage. Youpi !

En route pour Tokio

Cette année, on change de méthode : j'écris mes petites aventures à la date du jour et j'antidaterai le tout une fois que ça sera terminé, vos agrégateurs seront contents...

les bleus de Miro

photo : les bleus de Miro
Centre Pompidou - Expo Miro, 2004

publicité racoleuse subliminale

onglet de France Cul

C'était donc vrai ...

rah, drogue !

Ça y est, j'ai réussi à débloquer les statistiques, je vais enfin pouvoir me remettre à me repaître[1] de vos visites !

Notes

[1] Hé, ça sonne bien, ça !

Pour passer le temps ...

Mon serveur va mieux, même s'il y a encore un paquet de problèmes qui traînent, ils sont maintenant derrière la façade et ne devraient plus emmerder personne (à part moi, bien entendu.)

Du coup, entre le surcroît de boulot que cette histoire m'a donné, les études pour rendre service à l'un ou l'autre camarade dans le besoin informatique, le grand ménage d'automne chez ma maison, un locataire imprévu cette semaine et mon job qui fonctionne à un rythme de dingue ces dernières semaines, je n'ai pas le courage de mettre à jour, ce qui est dommage parce que j'ai de trucs à raconter : le dernier/premier alboume de Benoit Morel, la découverte incongrue de l'explication de pas mal de points délicats dans mon comportement et une petite explication sur le pourquoi de ma lenteur à écrire ici et partout. Sauf que là, vraiment, pas le courage : Julie arrive tout à l'heure, j'ai des courses à faire, j'ai faim et ici au boulot, on dirait que tout le monde a décidé que le vendredi était la seule bonne journée pour bosser.

Alors je vais encore vous laisser tranquilles un petit peu, j'ai fait l'essentiel : j'ai rouvert la machine. Ça me lancera sans doute pour la reprise. En attendant, qu'allez vous faire ? Vous instruire. Vous ne lisez pas forcément les mêmes sites que moi, je vous propose donc d'aller lire deux articles courts : le premier sur notre arriviste populiste national qui s'en prend rien moins qu'à "Les hommes naissent libres et égaux en droits ..." Ah wuais, mais juste à la naissance alors, parce qu'après, ceux qui portent l'uniforme valent mieux que les autres. Le deuxième sur l'effet de serre qui c'est bien connu n'existe pas, puisqu'hier matin, à Vierzon, on avait un peu froid à l'arrêt de bus. Oui, c'est ça, il n'existe pas, à part pour la totalité de scientifiques qui s'intéressent au sujet et pour les faits...

Voilà. Ne déprimez pas trop.

Message de service détérioré

Bonjour les gens.

Bon, j'aurai du mettre à jour depuis quelques jours déjà, sauf que ben... J'ai explosé mon serveur (un ifdown tout en souplesse suivi d'un ifup qui n'a jamais voulu fonctionner, malgré mes propres auto-médications et les services d'un docteur compétent.) Déjà, ça explique la disparition d'icelui ce début de semaine.

Si j'ai pu récupérer mes données, et pratiquement tout réinstaller en un temps record (en empiétant sur le serveur d'un camarade), tout n'est pas encore optimal. Depuis une mise-à-jour du firmware du serveur, j'ai des problèmes avec un serveur mysql qui ne veut plus tourner en boucle locale, ce qui n'est pas pratique à bien des égards et qui demande correction. Sauf que correction implique moult redémarrages du service, pendant lesquels ce site va clignoter.

Veuillez donc nous excuser pour ces interruptions intermittentes du service.

La Direction.

maj: Bon, ben ça n'avait rien à voir avec le remplacement du firmware, c'est juste qu'avant ça tournait et que j'ai fait des modifs qui n'ont révélé leur côté obscur qu'au redémarrage du service. Allez, j'y retourne.

Une soirée avec les Épis Noirs : de retour au Paradis.

Ah mais ta vie, Jocaste, c'est une autre histoire ... C'est complexe !
Créon.

C'est tellement pratique d'avoir quelqu'un de responsable au dessus de soi qui n'existe pas.
le même.

J'ai eu la chance le week-end dernier de retourner voir une représentation de Bienvenue au Paradis des Épis Noirs, spectacle dont j'avais déjà parlé il y a jolie lurette (déjà un an et demi ? Pfiou, ça file, le temps !), et j'ai pris une décision : il me faudra dorénavant aller voir chacun de leurs nouveaux spectacles au moins deux fois : la première dans les premières semaines, la seconde alors qu'il aura bien vécu et se sera affiné.