Bon, j'en suis où, moi ?
Six bons mois depuis la rupture, dont quatre depuis la cessation totale d'expériences communes. Est-ce que je suis toujours amoureux ? Oui. Est-ce que je vais mieux ? Oui.
Je le sentais venir il y a quelque temps et je commence vraiment à le ressentir : Cette histoire a été une chance, cette rupture est une chance.
Cette histoire a été une chance parce que j'ai passé six ans à avoir en face de moi quelqu'un qui me motivait, qui me titillait et qui me donnait envie d'aller plus loin. Quelqu'un qui partageait mon envie de donner du sens à la vie et de ne pas s'arrêter, quelqu'un qui avait besoin de mon côté passionné comme j'avais besoin de son côté réfléchi. Nous avons rempli d'expériences communes ces six années là, et - sans présumer de sa perception des choses - j'ai trouvé le bonheur que j'avais cherché pendant des années, dans toutes mes précédentes relations.
C'était bien. Mais bon, c'était. Que ce soit partir au bout d'un monde avec elle ou simplement embrasser la paume de sa main, c'était vraiment un bonheur sans bornes. Je suis juste en train de me dire que le bonheur au passé, ça ne sert à rien.