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mercredi 16 février 2005

Carpe diem à la Saint Valentin...

Pour parler de résilience, il faut avoir connu une déchirure mentale tellement grande qu'il y a un moment dans sa vie où on a été mort.
Boris Cyrulnik

Et bien vas-y ! Un sacrifice n'a jamais tué personne !
Créon/Bienvenue au Paradis

Ben on n'a qu'à faire semblant : les alliances invisibles, c'est celles qui durent le plus longtemps !
Le fils du précédent.

Il y a huit ans et quelques jours, je m'apprêtais à passer ma Saint Valentin seul pour la première fois depuis des années, et je n'avais pas trop le moral. Genre vraiment pas du tout alors. Jusque là, c'est une fête qui ne m'avait pas plus intéressé que ça, mais cette année là, ça faisait quelques mois déjà que j'étais incapable de sortir d'une histoire pourtant bel et bien terminée (et je ne savais pas encore qu'il allait encore me falloir cinq bonnes années pour en sortir complètement, mais c'est une autre histoire.) Du coup, j'étais assez (et assez négativement) réceptif à la propagande déversée à longueur d'écrans publicitaires en son, en images qui bougent et en 4x3 sur les murs.

C'est pour ça qu'au jour dit, plutôt que de rester à déprimer en buvant tout seul devant ma télé, j'ai préféré aller boire tout seul dans un troquet (à l'époque, on y passait les Têtes Raides avant la mode, maintenant, c'est un bar karaoké) autrefois fréquenté par la demoiselle disparue et moi, du temps où ça allait mieux. Alors j'y suis allé. Et j'ai bien bu. Et j'ai bien déprimé. J'ai déprimé tout seul en buvant toute la soirée (oh, ça va, hein ! Il y a prescription !) en me répétant en boucle que ça ne pouvait pas être pire.

Ne vous inquiétez pas, on arrive à la partie rigolote.

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mercredi 9 février 2005

les Épis Noirs : Bienvenue au Paradis

C'est pas vrai ?

L'enfer, c'est les autruches !

Je suis comme tous les autres dieux : je regarde la terre comme un fromage perdu. Et comme le corbeau de la fable, honteux et confus, je ne sais dire que : "Crois !", "Crois !", "Crois !", "Croâ !"

Ma femme, qui n'a pas pu venir non plus, vous fais transmettre ce message : "La vie, c'est court. La mort, c'est long. Et le mariage est un long cours."

Samedi, c'était direction le Théâtre de Ménilmontant pour aller voir les Épis Noirs. Pour ceux qui connaissent, c'est eux qui nous avaient déjà offert FlonFlon l'histoire de l'humanité. Pour ceux qui ne connaissent pas Flon-Flon, c'est bien dommage, parce que vous avez raté quelque chose, qu'on ne retrouve pas dans ce spectacle-ci.

D'ailleurs si : on le retrouve, mais en moins bien : dans la première demie heure, on retrouve beaucoup des aspects marquants du spectacle précédent, mais moins aboutis, moins magiquement placés, moins parfaits, si l'on considère, à l'instar du pote StEx, que la perfection, c'est non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. Dans la première demie-heure. Après, ça change. Est-ce que c'est volontaire ? On donne d'emblée au fan du spectacle précédent ce qu'il désire, et très vite on part voir ailleurs si on y est, on explore d'autres horizons, et c'est bien.

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lundi 7 février 2005

GMail

J'ai pleiiiiin d'invitations GMail dont je ne sais absolument pas quoi faire... S'il y a encore des gens intéressés qui n'en ont pas, c'est cadô.

vendredi 4 février 2005

Souvenirs de Jordanie

Ces derniers temps, j'ai pris pas mal de retard dans mes mises à jour (j'essaie depuis des années de m'en tenir à au moins une mise-à-jour par semaine, même si j'ai cessé depuis longtemps de m'engager à le faire.) mais il faut dire que j'ai pas mal écrit : les comptes-rendus de mes vacances en Jordanie, ça représente pas mal de temps passé à taper le clavier, parce que dites vous bien que je n'ai aucune facilité : je sue sur mon clavier et ça me prend trois heures pour taper deux phrases.

N'empêche, avec tout ce que j'ai tapé sur ces vacances, il y a encore des tas de choses que je n'ai pas eu l'occasion de placer, sur la Jordanie, sur les jordaniens, sur les routes, sur les bâtiments, l'ambiance, l'accueil... Maintenant que j'ai terminé mes compte-rendus et eu l'occasion de mettre en ligne ce que j'avais tapé qui n'avait aucun rapport avec ça, je peux essayer de caser mes impressions manquantes...

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jeudi 27 janvier 2005

Ciel bleu, cheveux rouges

Julie au sommet. Petra, Jordanie, premier janvier 2005

mercredi 26 janvier 2005

Y'a des périodes, comme ça...

En ce moment, je suis reparti dans une période Brel, ça faisait longtemps. Et ben c'est pas du tout désagréable...

lundi 24 janvier 2005

La Femme Squelette

être en vie c’est être en rythme, quand on meurt on sort de la danse.
Nadia Vadori

C'est une vieille légende Inuit, c'est un peu pas mal de choses autour, mais c'est bien.

Il y a de la poésie dans ce que ça raconte, il y a de la poésie dans la façon dont ça raconte, dans les décors et les danses et les images.

Il y a des lieux où plus personne ne vient, il y a la falaise dont elle est tombée il y a très longtemps, quand son corps a explosé en des milliers de poissons d'argent.

Il y a une poupée mannequin copine de Mister Jack. Et un poisson rouge voyageur.

Il y a celui qui l'a connu avant, et qui raconte.

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ISO9002

Rions avec les processus qualité : appel chez mon opérateur pour demander le remplacement de mon téléphone portable vieillissant depuis un autre portable (nécessaire pour obtenir un code sur le téléphone à remplacer ) :

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vendredi 21 janvier 2005

Sueurs froides

Cette semaine, mon nouveau lecteur DVD s'est mis à merder, mon nateur s'est bien viandé avec des tas de données dessus, j'ai eu une tumeur et des crises d'angoisses...

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jeudi 20 janvier 2005

Ça vient, ça vient...

Oui, bon, ça traîne un peu, mes compte-rendus de vacances, mais c'est pas si facile à écrire. Surtout le désert.

mardi 18 janvier 2005

Johnny s'en va-t-en guerre

Je viens de regarder Johnny s'en va-t-en guerre... euh... Pas mieux.

lundi 17 janvier 2005

Melinda & Melinda

But Honey, we communicate ! Could we just not talk about this ?

Et il ne faut pas oublier qu'un mauvais Woody Allen, ça reste un bon film.

Julie et moi sommes allé voir le dernier Woody Allen, qui n'a pas forcémment que de bonnes critiques... Je confirme :! il a fait bien meilleur. De toutes façons, il n'y a guère que les Oulipiens qui élèvent l'exercice de style au rang d'art. Pour les autres, ça reste, ben... un exercice de style.

Melinda et Melinda est donc un exercice de style et ne restera pas dans les annales, n'empêche que c'est quand même du Woody Allen, et qu'il y a quand même des dialogues qui tiennent la route et c'est quand même Mannathan et ça m'a quand même encore une fois donné envie d'y retourner. Donc c'est à voir si vous aimez Woody Allen, sinon non. C'est con, hein ?

À noter que c'est la deuxième année consécutive ou Julie et moi nous faisons la réflexion qu'il perd le rythme, puisqu'il n'a rien sorti l'année précédente.... Sans doute les années deviennent elles plus longues.

La prochaine fois, je vous parlerai de films avec des chanteuses.

vendredi 14 janvier 2005

Gratte, gratte, gratte ...

Et ben, j'en ai des choses à taper... Aujourd'hui surtout : aujourd'hui, nous sommes vendredi, et si je veux m'en tenir aux rythmes que j'ai décidé , il faudrait que je tape :

  1. Mon billet pour le deux janvier, histoire de continuer mon compte rendu différé des vacances.
  2. Mon billet pour le trois janvier, histoire de n'avoir pas à le taper ce week-end.
  3. Mon billet pour le quatre janvier, pour la même raison.
  4. Mon billet pour aujourd'hui (oui, celui-ci,) histoire de ne pas faire de trou d'une semaine dans mes archives, j'aime pas.

Bon d'accord, c'est un peu idiot, puisqu'au moment où vous lisez ce dital, je viens à peine de le mettre en ligne (sauf bien sûr si vous le lisez vous-même dans les archives, mais là, ça devient trop compliqué...) et il a plusieurs jours de retard, j'aurais pu discrètement le taper plus tard. Mais c'est compter sans mon honnêteté intellectuelle, messieurs-dames ! Voilà pourquoi vous vous retrouvez avec un dital tout à fait inintéressant qui ne fait pas grand chose d'autre qu'expliquer pourquoi il existe.

J'aurais pu aussi écrire les comptes-rendus des vacances au fur et à mesure.... Et puis quoi encore ? En vacances, j'étais en vacances ! C'est Julie qui a pris des notes, mais succinctes, parce qu'on a autre chose à faire. J'écris donc avec un différé de quinze jours d'après des notes qui se résument parfois à deux lignes pour la journée, c'est un excellent exercice pour la mémoire.

Je pourrais aussi me servir de ce dital ci pour vous donner l'impression générale des vacances, mais non : je préfère attendre d'avoir tout raconté, d'avoir bien digéré la chose, et là, je vous dirais ce que j'en ai pensé (c'était bien.)

Bon allez, je vous laisse, j'ai des compte-rendus à taper.

dimanche 9 janvier 2005

I'm back !

Me voilà de retour de sous le soleil (et la pluie) de Jordanie. Un peu naze à cause du décalage des horaires (sic.) À bientôt pour le récit différé de mes aventures.

samedi 8 janvier 2005

Amman

Chapitre dernier, où nos héros font du trek urbain

Sorry, no, we do not have french baguette...

le théâtre antique Dernier jour en Jordanie ! Aujourd'hui nous restons à Amman, à pieds (j'ai été catégorique : je ne vais pas me promener en ville en voiture ! Mais de toutes façons, il n'en a jamais été question ...) Après tout, nous sommes en absolu centre-ville, pas besoin de faire des expéditions extraordinaires.

Balade à deux pour la journée, Odette est partie se promener de son coté et nous la retrouvons ce soir. Premier arrêt : le théâtre antique, histoire de compléter notre collection (deux (dont un tout petit, soit) à Pétra, Deux à Jerash, deux (dont un pas tout à fait déterré, ok !) à Um-Qaïs, un à Amman, bonnes vacances pour la collec !) C'est facile à trouver : c'est juste en face de l'hôtel. Julie est en overdose et reste à l'extérieur, moi, bien entendu, je ne peux pas m'y résoudre... Hop dedans ! Celui-ci semble extrêmement bien conservé, mais il est difficile de savoir ce qui est conservé et ce qui est remonté. Sympa parce qu'assez grand, mais finalement le moins intéressant de ceux que j'ai vus jusque là, un petit tour dans les mini-musées attenants et je suis vite sorti.

En sortant, direction les autres vieilles pierres de la ville : la Citadelle. C'est facile à trouver : c'est sur le promontoire qui domine tout ici, donc juste au dessus de nos têtes, il n'y a qu'à grimper. La route semble faire beaucoup de virages pour arriver jusque là, donc nous trouvons un passage entre les maisons, dans ce qui est un vrai quartier populaire. Mmmh, rien à voir avec les coins à touristes, pas le coin le plus joyeux, quoi... D'ailleurs, au retour par la même route, nous trouverons des gamins un peu trop entreprenants. Il est des endroits plus agréables à fréquenter.

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vendredi 7 janvier 2005

Jerash & Um Quais

Chapitre huit : Go West ! Ah non, North, merde...

désireriez vous un guide ?

le théâtre romain Malgré les klaxons intempestifs qui ne se sont calmés que fort tard, nous avons quand même à peu près bien dormi. Nous avons décidé aujourd'hui d'aller dans le nord, histoire de voir encore quelques vieilles pierres. Quitter Amman ne sera pas trop difficile : tout est calme. Le vendredi ici est presque l'équivalent de notre dimanche, donc ça n'avancerait pas trop de rester ici, tout sera fermé.

Nous voilà donc en route pour Gerash. Vendredi(dimanche) oblige, il n'y a personne, ce qui, après l'épreuve d'hier, est plus qu'appréciable. Voilà qu'en plus le soleil brille, donc tout va bien. Il y a quand même suffisamment de gens pour qu'il soit dangereux de relâcher son attention, mais on y arrive.

Gerash Gerash (Jerash, Gerasa, c'est pareil...), c'est une cinquantaine de kilomètres au dessus de Amman. Il s'agit du second site touristique du pays après Pétra : Gerasa, Antioche dans l'antiquité, faisait partie du Décapole : les dix plus grandes cités romaines du Moyen-Orient. Aujourd'hui, il reste des pierres, pas encore toutes tombées, mais quand même beaucoup, si.

Ceci dit, ils les relèvent, leur pierres : à l'entrée du site, on est accueilli par l'Arc d'Adrien, construit en ??? et plutôt pas mal en ruine sur les photos des bouquin, mais dans la réalité, il va beaucoup mieux, étrange ! Ils sont fortiches en puzzle ici.

Ici, c'est plein de vieilles pierres, et il n'y a pas grand chose à en dire, surtout si on n'est pas branché vieilles pierres. Quelques détails quand même :

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jeudi 6 janvier 2005

quand La Mer Morte...

Chapitre sept, où l'un de nos héros flotte.

Welcome !

du théÀ Madaba, il y a une communauté chrétienne plus importante que dans les patelins du sud. Et visiblement, il n'y a pas de raison que les musulmans empêchent les chrétiens de dormir et que ceux-ci ne fassent rien : ce matin, pour changer, nous n'avons pas seulement été réveillés par les muezzins, mais également par les cloches des églises. Aaaaah, c'est tout de suite plus joyeux ! Les muezzins et les cloches, c'est pas mal comme mélange.

Contrairement aux craintes que nous avait laissées la pluie d'hier, il fait à peu près beau. Nous en profitons pour nous promener à Madaba : dans les site archéologiques, le musée, les rues... Les sites archéologiques sont dans des arrières cours, un peu comme ce qu'on voit de la fenêtre de notre hôtel... Et c'est plein de mosaïques, car Madaba est la ville de la mosaïque. Autour de la voie romaine, de la mosaïque, au Château Brûlé, de la mosaïque, à l'Église des apôtres, de la mosaïque, au musée, de la mosaïque... C'est bien, la mosaïque, mais au bout d'un moment, ça finit quand même par gaver.

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mercredi 5 janvier 2005

Sous la pluie

Chapitre six, où l'on découvre le vrai hiver jordanien

It is for a wedding, we cook for two hundreds people !

aube sur le désertC'est le matin ! Il est temps de se lever, et de se rendre compte que finalement, personne n'a dormi. Dormir par terre sur une paillasse, habillé et la lumière allumée, ça fait quand même un petit trop de changements d'habitudes pour une nuit. Mais ce n'est pas grave, l'expérience valait bien ça.

tout le monde sur le rocherD'autant que se réveiller le matin dans le désert, c'est peut-être encore plus magique que d'y passer la soirée : le soleil qui arrive lentement sur les sommets des montagnes, puis sur le sable, ça a quand même une sacré gueule. Oui, ça vous vaut une fois de plus quelques photos, mais bon, quand on aime, on ne compte pas votre bande passante. Bon allez d'accord, on va faire des miniatures, ou plutôt des toutes petites photales, mais c'est bien parce que c'est vous, hein ! Et n'y revenez plus.

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mardi 4 janvier 2005

le désert du Wadi Rum

Chapitre cinq, où nos héros se perdent dans l'immensité

The desert is big !

Julie et un chameauDebout très tôt : nous avons un bout de route à faire avant d'arriver au Wadi Rum et nous y avons rendez vous avec le guide assez tôt. Retour donc dans la voiture et la circulation à la Jordanienne. Le fait du jour à ce sujet ? Un camion roulant à contresens qui klaxonne de ses trompettes pour que je dégage le passage (et bien entendu aucun bas coté praticable !) J'ai gagné, c'est lui qui s'est écarté, mais j'ai perdu quatre kilogs de sueur en quelques secondes.

Julie grave les vacances dans le sableJuste après cette péripétie, nous quittons la route principale pour partir vers l'est, dans le désert. La circulation est moindre, bien moindre, d'ailleurs, il n'y a personne. la route fonce tout droit entre quelques cailloux, quelques rochers, et beaucoup de sable. Ici et là, on rencontre deux ou trois chèvres, un panneau nous invitant à nous méfier des traversées de chameaux, et une voie de chemin de fer solitaire, sans jumelle, à sens unique, donc. Et nous devons être dans les temps, puisque la lune encore présente dans un magnifique ciel bleu nous indique qu'il est encore tôt (et par la même occasion que les craintes que nous avions quant à la météo ne sont pas justifiées.)

du sable. rouge.Au fur et à mesure que nous avançons, nous rencontrons autour de la route des campemements : des gros pick-ups 4x4, des chèvres et de longues tentes comme nous en avons vu quelques unes ici et là sur les bords de la route ces derniers jours, sauf qyu'ici elles sont plus nombreuses. Il y aurait plus de bédouins dans le désert que dans les villes ?

Nous finissons par arriver au Visitor's Center, quelques kilomètres avant Rum, et on se dit que les choses sont quand même bien faites : ce désert est plein de montagnes, voire même est entouré de montagne et n'a pratiquement qu'une seule entrée. On installe à cette entrée le guichet pour vendre les tickets et le tour est joué. Même Disney a été obligé de construire des barrières, ici, c'est du tout naturel.

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lundi 3 janvier 2005

Aqaba

Chapitre quatre, où nos héros sont touristes balnéaires sur la Mer Rouge.

You are going to the Wadi Rum ? Do you want a guide ?

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