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vendredi 30 janvier 2009

Start spreading the news !

Elle: je pourrais te proposer NY, aussi, mébon, on va pas abuser :p
moi: ben... je reverrais bien new york, moi.

Et voilà comment l'organisation d'un week-end impromptu dans la perle du Bordelais se transforme brutalement en décision tout aussi impromptue de traverser l'Atlantique et d'aller passer dix ou quinze jours à slalomer entre les gratte-ciels.

Nouillorc, Nouillorc !

Et vous je sais pas, mais moi, j'ai toujours aimé partir sur un coup de tête (enfin, depuis que j'ai découvert le principe il y a quelques années.) Mais si c'était agréable de faire quelques centaines de kilomètres au volant juste comme ça, parce qu'on peut, ça l'est encore plus quand il s'agit de traverser un océan, juste comme ça, parce qu'on peut !

Bon, il faut poser les dates, et mon mois de février est relativement rempli, mais ça risque d'être vite.

Content !

Merci l'Enchianteresse.

mercredi 28 janvier 2009

Dernier chapitre

...Et de sa plus belle plume, en tâchant de s'appliquer, en bas de la page, il traça le mot

FIN

Et il referma le livre.

Libre comme un feu qui danse
Encouragé par le souffle du vent,
J'ai retrouvé mon errance
Qui m'attendait sous un ciel criblé d'étoiles,
Sanglée de ténèbres et le mors aux dents,
N'attendant qu'un signal !

mardi 27 janvier 2009

Littérature comparée

Mon état physique s'améliore doucement et je suis capable maintenant de station verticale plus ou moins longue. J'en profite pour m'occuper un peu de ce à quoi j'ai trop longtemps sursis : mon ménage.

Bon, je ne maîtrise pas encore mon corps aussi bien que je le voudrais et ça se voit : en essayant d'en ôter la housse pour aller coller celle-ci dans la machine, j'ai tout simplement arraché mon matelas.

Je ressors donc mes catalogues Ikea, et je me souviens qu'en les recevant, je m'étais promis de vous proposer un jour l'exercice suivant :

Soit, ci-dessous, les éditoriaux des catalogues Ikea France et Ikea Belgique. Trouvez vous-même le plan et les mots clefs fournis aux nègres des directeurs nationaux pour pondre un édito personnalisé :

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lundi 26 janvier 2009

Merci

Des amis ou des fidèles.
Et quand je pense à eux, tu sais, je me retiens
De pas trouver la vie trop belle...

Arnaud Fleurent-Didier

Il y a quelques jours, une commentatrice fort bavarde ces derniers temps indiquait pour une fois le lien vers son site. Étant un garçon curieux, j'y suis allé faire un tour et j'ai jeté un coup d'oreille aux chansons en écoute : c'était joli, c'était frais, c'était paisible, le choix des chansons me parlait, et j'ai pleuré.

J'ai pleuré parce que je suis dans une période un peu à vif et qu'il n'y a plus beaucoup de barrières à mes sentiments, et parce qu'une pensée s'est précisée à ce moment là qui se mettait en place depuis quelques jours :

J'ai de la chance.

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dimanche 25 janvier 2009

trisheureux

- J'ai des tas de petites bouffées de nostalgie sur des détails depuis tout à l'heure. Ce n’est ... pas douloureux, c'est triste.
-C’est ton passé qui s'accepte comme tel.
-C’était bien quand même, tu sais ? On s'est aimés.
-Je sais. C’est triste mais c'est beau aussi.
-Un jour, on était au Québec, devant un des plus beaux paysages du monde, elle m'a regardé et elle a dit on dirait qu'on est heureux, hein ? ça a été un des plus jolis moments de toute ma vie.
-C'est joli, oui.
-J’aimais bien quand elle mettait son nez dans mon cou en se serrant contre moi, quand elle me faisait sentir qu'elle était en sécurité dans mes bras. J’ai plein d'images comme ça depuis tout à l'heure, c'est la première fois que ça m'arrive.
-Que ça revienne ?
-Que ça revienne comme ça, avec une tendresse triste.
-Vraiment ? Tu ne souffrais pas d'avoir perdu ça ? Tu n'avais vraiment pas fait ton deuil, toi, c'est impressionnant.
-Non, je souffrais d'avoir perdu l'avenir.
-Oui je vois, les deux sont à faire, on commence par souffrir du présent. Mais tu sais, je t'ai dit, après ces souvenirs-là sont moins tristes et plus tendres. Il reste toujours une mélancolie que ça ne soit plus, que ça soit loin, mais "putain j'ai eu ça !" ça rend heureux.
-Je suis tristheureux.
-La mélancolie, non ?
-Oui.
-Moi j'aime bien, c'est doux quand même. C’est calme.
- Je ne connais pas.
-Ah ? C'est génial le nombre de trucs que tu découvres. Tu avances vite, on dirait un bébé :p
-Je vais marcher ?
-Mais oui !! Il faudra qu'on te tienne la main d'abord, mais après tu y arriveras très vite tout seul.

samedi 24 janvier 2009

livret médical

Je n'ai vraiment ouvert les yeux qu'à midi aujourd'hui. Ça fait un peu plus de six heures de sommeil.

Une heure après, j'arrivais à me lever pour me faire un café.

À quinze heures, j'essaie de me lever. Oreille interne inefficace, perte de l'équilibre, gueule dans le mur, crispation brutale et généralisée. Je ne suis plus qu'une crampe.

À seize heures, poussé par le vice, je vais fumer la deuxième cigarette de la journée.

Le piano me nargue, mais il impose de n'être pas couché.

Nausées, envie de vomir. C'est au moins aussi efficace que le xanax pour mettre la pâtée à ce connard de cerveau.

Un ami arrive dans une heure qui parcourra 300 bornes pour me babysitter. Gêné de ce que je vais lui montrer, gêné de le voir faire ça pour moi, mais reconnaissant. Mes amis sont beaux.

J'ai faim. Pas de boites ici, incapable de cuisiner. Menu de la journée : un café, et un reste de mini crumble industriel.

Il faudrait que je lance une lessive, que je ramasse ces fringues, ces mouchoirs, ces emballages... Une semaine de décalque de la tête et la maladie qui s'enchaîne, ça commence à se voir.

18:15 : ce mouchoir est différent des précédents, jolie couleur. Qu'allais-je faire de tout ce sang de toutes façons ?

Ce billet sera mis à jour en fonction de l'avancée du délire. Ou pas.

vendredi 23 janvier 2009

L'homme stochastique

L'homme stochastique, c'est le titre d'un bouquin de Silverberg, où le héros apprend à voir l'avenir; Non pas par la magie, mais par une prospective poussée à l'extrême.

Quand il regarde l'avenir, il peut y voir des prévisions contradictoires, mais plus elles sont probables, plus il les voit nettement.

Je regarde mon avenir et je vois des chemins plus probables que d'autres. J'ai de la chance, ce sont ceux que je préfère. Mais ce ne sont que des hypothèses.

J'avance.

Ce soir, j'ai le blues.

Bulletin de santé

Le docteur a dit : une semaine. C'est bien, j'ai besoin de repos plus que de toute autre chose. Je ne sais pas pourtant si c'est la meilleure période pour me retrouver en face à face avec moi en réduisant les interactions sociales à la portion congrue.

Enfin, ça va faire avancer.

"C'est vraiment pas ta semaine !"

Écroulé dans mon lit, dans la brume, le corps lâche. Les nuits de trop courtes heures ont baissé les défenses physiques et pour une fois, je n'ai pas résisté aux saloperies en goguette en ce moment.

Service minimum. Je me sens tellement assommé que même les angoisses n'arrivent pas à percer le brouillard. C'est toujours ça de pris.

L'esprit m'épate : je ne suis jamais malade, physiquement, sauf dans les périodes où la tête ne va pas.

jeudi 22 janvier 2009

Dispersion

Puis la souffrance cessa de faire bloc et se fissura en mille petites pensées ; c'est toujours à ce moment, lorsque, après le choix, la souffrance s'allège et se disperse, qu'elle devient le plus douloureuse.
Eric Emmanuel Schmitt - La Part de l'Autre

épuisé

4h30. encore une heure plus tôt. est-ce que tout ça ne pourrait pas me laisser un répit au moins la nuit ? Au moins une nuit ?

mercredi 21 janvier 2009

Karma

Yin

1996

Parmi les copains de la fille que j'aime depuis des années, il y en a un qui la regarde de façon un peu plus appuyée que les autres. Elle ne s'en rend pas compte, ne me croit même pas lorsque je lui en parle et n'a de toutes façons aucun sentiment autre qu'amical pour lui. Ce n'est pas important, j'ai entière confiance en notre relation et du coup je suis même flatté. Quelques mois plus tard, l'amour n'étant pas éternel, elle me quitte. Oh, elle n'a rien à me reprocher, mais elle a besoin de temps pour elle, pour se retrouver, elle a toujours été très indépendante. Nous nous voyons encore régulièrement après la rupture et nous passons du temps ensemble. Ça finit par ne plus être tenable et nous nous éloignons. J'apprends que trois mois plus tard, alors que mon cadavre est encore chaud, elle a cessé de professer son besoin d'être seule : le copain sur lequel, paraissait-il, je me faisais des idées avait su se rendre disponible au bon moment.

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Soyons fous, remettez m'en un demi verre !

Elle: Tu lui as proposé de la folie ?
moi: J'ai débarqué à l'improviste pour l'emmener en Toscane, putain, je pouvais faire quoi de plus ?
Elle: Lui offrir un chien.

(indication de mise en scène : éclat de rire soudain du héros.)

mardi 20 janvier 2009

My brain hurts !

Une histoire de souliers rouges, mais en russe. je ne suis pas responsable des dégâts cérébraux.

hallucination

Et ben elle, elle a pas fini d'être conne.

Who's Gonna Save My Soul?

Ca me ... parle ? parlait ?

Bordel, comme c'est flou...

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Résolution

Ne plus jamais croire en l'amour avec une fille qui est réfractaire à Brel. Nous ne pouvons pas en avoir la même définition.

lundi 19 janvier 2009

tear down the wall

j'ai détruit tellement de barrières, j'ai le cœur tellement à nu. La douleur a tout emporté sur son passage et a laissé un passage béant où les émotions circulent sans retenue.

When youre weary, feeling small,
When tears are in your eyes, I will dry them all;
Im on your side. when times get rough
And friends just cant be found,
Like a bridge over troubled water
I will lay me down.

Parce que toi qui m'as dit ces mots là quand il fallait, parce que tous les autres, je pleure le vide, mais je pleure aussi de bonheur de tout ce qu'on me donne.

ignition

tiens, j'ai 4321 commentaires. Évidemment, le premier qui moufte va briser ce nombre magique.

sentiment du moment

poignardé dans le dos

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