quel silence...
Par nateurs et découvertes - Lien permanent
Bon, allez, je vais me fendre d'un petit mot rapide, histoire de vous expliquer mon silence de ces derniers jours : c'est dû à des problèmes de nateurs. Oui, au pluriel, oui.
D'abord, au boulot, je n'ai pas eu trop le temps : nous avons depuis mai dernier un problème de performances qui touche une bonne partie des utilisateurs (deux minutes montre en main pour ouvrir Word sur une machine de dernière génération, c'est un peu excessif. Et le reste est à l'avenant.) Et depuis mai dernier, notre chef se bouche les oreilles quand on en parle et dit qu'il n'y a pas de problème. Sauf que le sujet a été évoqué il y a peu en haut lieu et que si la parole de ses subordonnés a peu d'intérêt, celle de ses supérieurs, c'est autre chose.
Du coup, notre problème de mai dernier est depuis trois jours à résoudre en priorité d'urgence pour la semaine dernière ! Ce qui n'est pas évident parce qu'il s'agit d'un problème assez bizarre et sur lequel on s'interroge depuis des mois. Mais bon, nous sommes forts et nous avons trouvé une façon de contourner le problème, à défaut de le résoudre. Seul inconvénient : c'est tout à fait dans le champs de mes compétences et du coup c'est pour ma pomme.
Et là, ça fait deux jours que je suis sur la brèche, à bosser tout le temps et jusqu'en pleine nuit, puisqu'afin de gérer plusieurs procédures concurrentes, certaines des miennes ne peuvent être lancées qu'après minuit. Je découvre alors un aspect inconnu de ma personnalité : nous sommes en situation de crise et j'adore ça : le taux d'adrénaline est au plus haut et je m'amuse comme un petit fou à écrire des procédures bizarres.
Tellement haut, le taux d'adrénaline, que j'en suis venu à envoyer bouler[1] (et pas qu'un peu, houla !) des supérieurs qui venaient m'expliquer qu'ils savaient mieux que moi comment il fallait résoudre le problème. Ces gens là promettent la lune et me demandent à moi de la décrocher, ça va bien, oui ? Sans compter qu'ils ont des crises de réunionite aigües : on faire des réunions pour parler du problème et puis encore des réunions et toujours des réunions... Et quand est-ce qu'on fait du vrai travail avec ces conneries ?
D'un autre coté, c'est évidemment la même semaine que mon nateur perso a pété les plombs. Bon, d'accord, c'est un peu de ma faute... Attention, essayez de suivre : à une époque, to be on the safe side, j'ai installé trois partitions : une C: en FAT avec dual boot Dos/Win98, une D: en NTFS avec Win2000 et une F: pour les données, j'utilisais la Win2000. Et puis un jour, je suis passé à XP, je l'ai installé sur la F: qui était vide, et va savoir pourquoi, j'ai indiqué à XP que cette partition s'appellait D: et que celle qui contenait Win2000s'appellait F: ...
Le temps a passé, un jour, pour faire de la place, j'ai viré Win2000 (en gardant la partition pour mes données.) Beaucoup plus tard, j'ai installé un Linux pour tester l'un ou l'autre truc.... Et puis lundi soir, j'ai décidé de virer le Linux pour faire de la place. Or j'avais un gestionnaire de boot qui choisissait Linux par défaut. Je décide alors de virer ce gestionnaire de boot... Sous Windows, c'est simple, il suffit de lancer une commande qui va le réinitialiser. Bon, je ne connais pas l'équivalent de cette commande sous XP, donc je vais la lancer dans Win98... Erreur ! Pour Win98, ma partition XP s'appelle F: ! Et c'est étrange, mais lorsque j'ai essayé de redémarrer XP sur un disque F: alors que le système se cherchait lui même sur un disque D:, ça n'a pas fonctionné très fort.
Du coup, je me suis battu toute la semaine pour essayer de récupérer mon installation foireuse : d'abord je n'avais pas l'intention de réinstaller alors que j'espère acheter une machine toute neuve dans le mois, ensuite je n'avais pas le temps puisque j'avais besoin d'une machine en état de fonctionner pour me connecter au boulot pour suivre les procédures en cours. J'y suis presque arrivé, mais c'était vraiment à l'arrachée, avec une machine qui fonctionnait à peu près vingt minutes par jour,c'était peu, mais suffisant. Pour les quelques semaines qui restent, ma foi, je supporterai d'avoir à relancer l'installation de la moitié de mon hardware à chaque redémarrage.
La prochaine fois je vous parlerai de mon chômage.
Notes
[1] D'ailleurs, j'ai appris depuis que ça avait été très mal pris. Tant pis, s'il faut ça pour faire mon boulot dans de bonnes conditions, j'en passerai par là. Si ça me vaut un renvoi un de ces quatre, ça m'évitera au moins de tergiverser quant à l'éventualité d'une démission au cas où les conditions nécessaires à un boulot correct ne sont plus réunies. De plus, il vaut toujours mieux être viré que démissionner, financièrement parlant.