De Nantes à Montaigu, la digue, la digueuh !
Par nateurs et découvertes - Lien permanent
Il va en perm' à Nantes !
Ah, ah, ah, ah, l'astuce est étonnante !
Jacques Demy (qui n'en est pas la moytyé d'un.)
Me voilà de retour de Nantes où j'allas avec ma jolie Julie. C'était bien, et il faudra que je vous en cause, mais ça n'a pas été facile de partir : moi qui vous parlais dernièrement d'un grooos problème informatique au boulot, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas que le boulot dans la vie. Parce qu'avant d'y être (à Nantes) il a fallu partir : nous devions prendre la route jeudi matin à la première heure, j'avais donc mon mercredi soir tranquille pour faire l'une et l'autre chose. Et cette une et autre chose était de brancher une webcam sur le PC de ma mère, le truc bête par excellence, simple, pas compliqué, et qui prend trois minutes.
Non.
En réalité, ça m'a pris une nuit et deux jours : après avoir installé la webcam, j'ai redémarré la machine et hop ! Plus rien : des messages d'erreur de partout qui me parlent de TCP/IP non installé, la couche réseau donc, qui d'ailleurs ne peut pas ne pas être installée sur un Windows XP, puisque qu'elle est considérée comme partie du système, plutôt que comme une couche supplémentaires comme dans toutes les versions précédentes. D'ailleurs elle y était, forcément, et c'est suuuper dur de réinstaller un truc qu'on ne peut pas désinstaller...
En plus de ça, la machine était lente. Pas lente comme la mienne (un PII350) ni même comme mon vieux 486, non : pire. Alors que la machine a trois mois. Dix minutes entre un clic quelque part et la prise en compte du clic en question. Pratique pour bosser, et donc réparer la machine.
Devant l'étendue des dégâts, je décide de faire marche arrière et d'utiliser pour la première fois de ma vie la restoration du système à la sauce Microsoft. Je fais, j'arboute (sic) la machine.... Et icelle de partir sur des redémarrages en boucle sans me demander mon avis ! Et bien entendu, absolument aucun moyen de revenir en arrière sur la manip précédente puisque celle-ci était déjà un retour en arrière. Creûte !
Alors j'ai fouillé un petit peu : comme nous devions partir tôt et être absent plusieurs jours, j'ai laissé Julie se coucher, pendant que je cherchais à faire revenir ce PC dans le monde des vivants. Avec toujours le problème des dix minutes à chaque fois que je lui demandais quelque chose... À cinq heures du matin, ayant enfin réussi à déterminer que les drivers USB de la webcam avaient marché sur les drivers USB du modem ADSL, j'ai réussi à les tous supprimer et à redémarrer en mode normal (jusque là, seul le mode sans échec me permettait d'entrer dans Windows sans que la machine se plante avant de me donner la main.) J'ai toujours le problème de lenteur, mais je me lève à 7h, il est temps que je me couche.
8h30, j'ouvre doucement un oeil : Il y a juste au dessus de moi une Julie qui me souris, c'est mon meilleur réveil depuis longtemps ! J'en oublie presque que je suis sévèrement en manque de sommeil. Avant de partir, j'essaye encore d'arranger ce problème de lenteur abominable, mais il ne m'aide toujours pas à se résoudre, puisqu'il m'oblige à ne taper qu'une commande toutes les dix minutes. À 10h, je laisse tomber : j'ai 600 bornes à faire, ce problème attendra.
De façon assez étonnante, je me sens suffisamment en forme et c'est quand même moi qui conduit sur plus de la moitié du trajet. Je profite aussi des moments où je ne conduis pas pour surfer sur mon téléphone, afin de trouver de la documentation qui aurait un rapport avec le problème qui m'occupe. Je finis par trouver quelque chose : il semblerait que cette merde de McAffee Firewall (un très bon produit, si tant est que vous ayez une connexion classique (modem ou résal, pas truc bizarre par USB) et que vous n'ayez jamais à le désinstaller) ai complètement corrompu la couche TCP/IP du système, et ai en plus perdu ses billes, puisqu'il ne se sait pas responsable de la chose. Il faut réinstaller la couche TCP/IP, sur un OS où c'est censé faire partie du système, c'est pas gagné !
Pour y parvenir, il faut passer par force manipulations bizarres, dont des lancements de commandes à rallonges en console, la suppression de valeurs erronées dans la base de registre et la réinstallation de certains composants en passant par des chemins auxquels ont ne doit normalement pas toucher. Et je me retrouve en train d'expliquer ça au téléphone à la mère qui découvre pour la xième fois le principe de l'arborescence dans Windows...
Au final, j'y aurai passé une nuit, une journée, des heures à surfer sur un écran de téléphone, des heures à bouffer mon forfait de mobile (dont une partie au restaurant, je déteste ça), mais j'y fini par y arriver... La bonne nouvelle, c'est que j'ai appris pas mal de choses sur le fonctionnement interne de XP, ça peut toujours servir.
Allez, demain, je vous touche un mot de Nantes, quand même...