pas cool

Attention : Chien bizarre.
plaque sur une porte d'entrée de Chevreuse.

Je suis toujours le premier à aller raconter que j'ai le boulot le plus cool du monde; Ce que tout le monde, voire moi, traduit par "je ne branle rien de mes journées et je reçois mon chèque à la fin du mois." Ça n'est pas exactement vrai, c'est même finalement assez faux. La vérité, c'est que j'aime mon boulot ... Dans mon domaine, rien n'est fixé, les techniques évoluent en permanence. Le résultat, c'est qu'une énorme partie de mon temps est passée à apprendre. J'adore ça.

Et c'est pour ça que depuis très longtemps, c'est le coeur joyeux que je me rends le matin au boulot, parce que je sais que je vais ressortir le soir en sachant plus de choses que le matin. J'aime bien.C'est pour ça aussi que dans la mesure du possible, j'aime aussi éviter des ennuis comme celui de la semaine dernière ... Parce que rentrer dans mon bureau le matin en n'ayant qu'une envie, c'est que la journée soit terminée, non seulement ça ne me fait pas plaisir, mais en plus ça fait sévèrement baisser ma productivité, puisque ça ne m'amuse plus.

Voilà bien aussi quelque chose que je me dis depuis très longtemps : je n'ai aucune conscience professionnelle. Je ne travaille bien que parce que mon boulot me plaît. Dès que ça m'emmerde, je deviens mauvais. Avis à tous mes futurs employeurs : laissez moi m'amuser, je suis bien meilleur quand je m'amuse !

Et très franchement, j'ai envisagé un moment ces derniers jours de me mettre à la recherche d'un nouvel employeur beaucoup plus vite que prévu, tellement je n'imagine même pas de bosser dans une mauvaise ambiance. Or il faut bien remarquer que l'ambiance à mon boulot s'est dégradée ces derniers mois. Pas assez encore pour que je m'en aille, mais si la mauvaise ambiance me tombe carrément sur le dos, ça peut changer.

Bon, pour le moment, c'est arrangé, ça va mieux, donc mon départ n'est pas pour tout de suite. Mais je donnerais beaucoup pour retrouver l'ambiance telle qu'elle était ma première année ici.

D'un autre coté, mon boulot est quand même sévèrement plus intéressant maintenant.

La prochaine fois, je vous parlerai de ma tchopine qui réussit à casser les pieds de son chausse-pieds unijambiste en mettant le pied dessus. Julie, c'est une pas comme les autres !

Page top