Maintenant, je n'en ai pas non plus trop le temps, puisque dans pas si longtemps, je prend ma voiture direction Paris, puis Chevreuse ... ais je voulais quand même vous rassurer sur mon sort avant de partir.

En ce qui concerne la vielle, ça va bien, merci. Je conseille à tous les guitaristes-claviéristes intéressés par l'instrument de n'avoir pas d'états d'âme et de s'y mettre vite, parce que visiblement, les doigts sont déjà pas mal préparés.

Quant au coup de blues, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, mas c'est passé. Espérons juste que c'était quelque chose de ponctuel. Il faut dire qu'en ce moment, je suis un peu épuisé nerveusement, et ça peut arriver dans ces cas là. Il me faudrait plus de Julie, le meilleur antidépresseur du monde.

Et cette histoire de boulot : J'ai eu un débarquement de chef dans mon bureau me disant que j'étais payé à ne rien foutre et qu'il y e a marre parce que je prend trop de café, je suis trop lent à manger, j'ai trop de programmes installés, je reçois trop de mail... Oui effectivement, je n'ai pas fait attention sur le coup, mais il 'y a dans tout ça aucun reproche sur le boulot ! Ça doit être un cas typique de "j'ai envie de taper sur quelqu'un". Il est à noter que pendant que je suis "payé à ne rien faire", je bosse pour un de mes collègues (qui est le pilier du service), je reprend une partie du boulot d'un autre qui a démissionné, je reprends l'intégralité du boulot d'une qui est en congés, et maintenant je dois reprendre le job extrêmement chiant, compliqué et dans un domaine que je ne maîtrise absolument pas d'un autre collègue qui démissionne en sursaut ! Oh tiens, étrange, le seul qui connaisse bien ce job chiant est justement le chef qui m'engueule et qui devrait le reprendre si je n'arrivais pas à le faire assez vite. Il n'y aurait pas un rapport ?

Qu'il me soit permis aussi de rappeler qu'on m'a sorti que j'étais payé assez cher pour être productif. Ben non : il y a un an et demi maintenant que j'ai fait le saut d'une équipe à l'autre avec la clef un boulot sévèrement plus compliqué et qualifié, mais que ça n'a entraîné aucun changement de mon statut, et je suis toujours payé comme si je ne servais qu'à changer des toners d'imprimantes.

Boarf, de toutes façons, ça va ça vient... Une semaine, c'est untel qui m'en veux, l'autre semaine c'est telautre... Ce serait ça la mentalité fonctionnaire ? Ça marche plus à l'humeur qu'au mérite ?

Allez, c'est week-end, je vais voir Julie et me déguiser en chevalier de carton, ça va me détendre.

La prochaine fois, je vous parlerai plus en profondeur des méthodes de surveillance en vigueur au boulot. C'est Dilbert ici.