classement
Tu vas encore acheter un livre ? Tu n'en a pas déjà assez ?
La mère d'une copine, à sa fille.
Ça y est, je me suis enfin décidé : je classe mes disques. Donc je les inventorie ... Si, si, en vrai, maintenant je le fais sérieusement ! Ça fait des années que je dois m'y mettre et je ne sais même plus combien j'en ai.
Il faut dire que j'aime bien les disques, sans doute un peu trop d'ailleurs. La musique a toujours été un des postes principaux de mon budget, si pas le tout court. À l'époque où j'étais beaucoup plus serré financièrement qu'aujourd'hui, j'évitais de manger pour pouvoir acheter des disques (c'est vrai, ça, la nourriture, c'est si vite disparu, alors que les disques, ça reste.) Et donc, j'en ai. Plein.
On pourrait croire que l'arrivée des connexions Internet haut-débit aurait pu me calmer, parce que c'est vrai que ça coûte moins cher de télécharger que d'acheter (ah ouais ?) Mais non : moi j'aime les disques, les vrais, avec des vrais boites, des vrais livrets et des vrais labels. Ce qui ne veut pas dire que je ne télécharge pas, d'ailleurs : d'abord il y a toutes ces choses introuvables (des concerts, des versions alternatives, des trucs bizarres) et puis c'est quand même la meilleure manière de tester. Dans cette optique, c'est vrai que j'ai acheté moins de disques que si je n'avais pas eu le Net, parce que pouvoir écouter avant d'acheter m'a permis d'éviter de sacrées merdes.
La seule chose qui a fait baisser drastiquement ma frénésie de CDs, c'est l'arrivée dans ma vie du DVD. Ces petites galettes peuvent contenir beaucoup de choses, ne serait-ce que des images d'ailleurs. Du coup, c'est vrai, j'avoue, j'ai fait quelques infidélités à la musique et j'ai acheté quelques films ou séries (quatre films, deux séries) mais le plus gros de mes acquisitions, c'est dans le monde du DVD musical qu'il faut aller les chercher, et ma foi, il y a de quoi faire. Sans même parler des artistes français ou des Beatles et autour d'iceux, j'avais toujours dit que j'achèterai un lecteur DVD le jour où il y aurait au moins deux DVD en rapport avec Pink Floyd. C'est vrai que pendant longtemps, il n'y eut que "The Wall", mais depuis, ils se sont rattrapés : entre les lives de Gilmour et Waters, le Live à Berlin, des documentaires, Pompeï, Pulse ... En ce moment est une bonne période pour être fan du Floyd avec un lecteur DVD.
Et il y a aussi cette petite nouveauté : le 5.1 !!! Quand on a écouté de la musique en 5.1, on ne peut plus écouter de stéréo sans avoir l'impression d'entendre un transistor des années 70. Je ne saurais suffisamment décrire cette impression d'être entouré de musique, on l'impression que ça n'a jamais été fait pour être écouté autrement. Un autre excellente idée du format, c'est le live : ça permet de donner au public sa vraie place sans jamais occulter la musique, surtout, ça renforce extraordinairement l'impression de faire partie du public ... Un petit conseil à ceux qui recherchent cette immersion : vérifiez bien que votre lecteur est compatible DTS, ça n'a rien à voir avec le bête Dolby Digital.
Revenons à nos moutons : depuis trois jours, je suis donc la tête dans mes CDs, et croyez moi, c'est du boulot. Parce que tant qu'à faire, autant faire les choses correctement, j'ai trouvé à force d'en essayer 12000 le programme qui va bien pour inventorier ma collection, mais je ne sais pas par quoi commencer : entrer tous les disques et entrer les détails ensuite ou entrer tout de suite les disques avec tous les détails ? J'ai opté pour le deuxième solution, mâtinée de la première : j'entre les pochettes, les titres, les genres ... Je repasserai plus tard une deuxième couche pour les crédits, les paroles, ce genre de choses. Au train où ça va, il va bien me falloir un mois pour la première phase. C'est pas gagné. Mais Au moins ça sera fait, parce que ça fait quand même une petite dizaine d'années que je temporise. L'avantage, c'est que ça va me permettre de redécouvrir des tas de choses (j'en ai aussi, des merdes, tiens !)
La prochaine fois, je vous parlerai de saucisses sèches qui moisissent.