Paulo les bajoues
Par Maha-ha viiiiie... - Lien permanent
Rien n'est difficile à écrire comme le bonheur.
Éric Chambaz
Ah ouais, on connait.
mon garagiste
This was written in the sixties, and never played live before this tour. So you're among the first to hear it.
McCartney et ses musiciens, à propos de plusieurs morceaux.
Je n'ai pas trop envie d'écrire en ce moment. Vous aurez remarqué que mes contributions sont relativement courtes ... Bah, c'est que tout va bien. Après tout, comme je l'ai déjà remarqué, au moins j'ai le moral, au plus je suis créatif. Ben là, c'est bien dommage, mais j'ai le moral.
Non pas que tout soit rose, j'ai des problèmes comme tout le monde, à différents niveaux, mais au final, je me sens de bonne humeur. Voilà qui est étrange. Ma perpétuelle découverte de la fille que j'aime ne doit pas y être étrangère.
Bon, je vais tout de même vous raconter mes dernières histoires de voiture. Il n'y a pas grand chose d'ailleurs, mais c'est drôle. Avec le recul bien sûr, parce que sur le coup, ça m'a un peu énervé.
il se trouve donc que j'avais rendez-vous en bordure de Bruxelles avec des petits camarades qui venaient de loin. Comme c'était pour aller voir un concert encore plus loin, j'avais demandé qu'on se mette en route relativement tôt. Moi même, je prévois large pour être sûr d'être là à les attendre lorsqu'ils arrivent à Bruxelles : perdu ! Il me faut une heure trente pour aller de chez moi jusqu'au point de rendez-vous, alors que j'avais tablé sur vingt minutes, mais la circulation bruxelloise a ceci d'amusant qu'elle n'est pas forcément encombrée, elle est surtout imprévisible.
Après donc avoir piétiné une heure sur deux kilomètres (et sans possibilité de se garer, bien sûr), je retrouve mes petits camarades qui eux étaient en avance et m'attendaient depuis une heure. Je leur propose de se transvaser dans ma voiture pour le reste du trajet et ... ma voiture ne démarre pas. Un très joli bruit de démarreur, aucun problème et rien d'autre, ça ne s'enclenche jamais.
Pas grave, on prend la leur, on va au concert, on en revient, on retourne voir ma voiture sur le parking où je l'avais laissée : joie ! Elle démarre. Donc hop, je rentre chez moi. Au milieu du trajet, en plein milieu d'une avenue qui monte, mon moteur s'arrête. Oui, tout bêtement, comme ça, pendant que je roule, et je vous le confirme, ça fait quand même une drôle d'impression. Arrêté donc en plein milieu de l'avenue, je me retrouve comme un crétin le nez dans le moteur (alors qu'évidemment je n'y connais absolument rien), peu lui chaut à la carcasse : elle s'obstine à faire semblant de démarrer, mais rien : un démarreur plein de jeunesse, en pleine santé, qui n'aboutit jamais à rien.
Au moment où je commence à désespérer, alors qu'une demi-heure s'est écoulée, voilà que soudain elle repart, bonheur. Je me dépêche donc de rentrer tant qu'elle est de bonne humeur. Oui mais dans mon quartier, après 21h, il n'y a plus de place pour se garer, donc je tourne, je tourne, je tourne .... En me disant que le moteur va me lâcher à un moment où à un autre. Joie ! N'est-ce pas une place que je viens de passer ? Si fait, mais voilà que le moteur s'arrête ... Il est deux heures du matin, je n'ai pas envie d'attendre un demi heure que le moteur refroidisse, je vais la garer à pieds. Bien entendu, la rue est en pente, dans le mauvais sens ... J'ai des idées de fin de soirée plus rigolotes que de manoeuvrer en poussant seul une cochonnerie d'une tonne cinq dans une rue en pente.
Le lendemain, j'ai eu envie de ramener la voiture jusqu'au garage deux rues plus loin, l'assistance m'en a dissuadé, il ne font que des prestations sur le lieu de la panne. J'attends donc un heure un gars qui finit par me dire : "c'est rien, on va aller au garage juste à coté, ils pourront réparer ça très vite." Au garage d'à coté, alors qu'ils demandaient quel était le problème, le dépanneur a simplement répondu : "un relais 407" .. Ça a eu l'air tout à fait suffisant comme réponse, ils voyaient tout à fait ce dont il s'agissait. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une pièce mal fixée (et qui avait sans doute été mal fixée lors de la révision de la voiture, trois semaines auparavant). Ils ne peuvent pas triple vérifier ce genre de trucs ?!? Et si c'était arrivé alors que j'étais à pleine vitesse sur l'autoroute ?
Sinon, bon, le concert dont il était question, c'était celui de McCartney, et c'était bien. C'était difficile de se rendre compte de ce qui se passait, parce que c'était juste un concert, mais par moment, l'idée qu'il s'agissait vraiment en vrai du vrai McCartney nous parvenait au cerveau ... Et comme le disait un de ses musiciens : tout le monde peut jouer des chansons des Beatles, mais d'une part, lui les a écrites, d'autre part : il est le seul à avoir la voix originale.
Parce qu'au niveau voix, c'est fascinant. À l'opposé total du naufrage vocal de Renaud (si on m'avait dit à la fin des années 80 qu'il pouvait empirer à ce niveau là ...), Monsieur McCartney possède la même voix qu'au début des années 60, aussi claire, aussi forte, un bonheur. Lui même est dans une forme olympique pour ses soixante balais, le groupe autour de lui a la pèche (et ils ne sont que quatre, pour moi qui ai vu plusieurs fois le quasi orchestre symphonyque que Pink Floyd est devenu sur scène, c'est appréciable), bref, voilà bien une soirée que je suis très loin de regretter.
Demain soir, Julie arrive à Bruxelles, et ce week-end nous allons voir des tulipes, des peintures de tournesols, des moulins, des vélos, des canaux, des pétards, des femmes en vitrine et de l'autre pays du fromage ... Youpi !
La prochaine fois, je vous parlerai. Si, si, c'est vrai !