Et puis voilà que le cœur n'y est soudain plus : un de mes collègues vient de se faire virer. Son grand tort ? Il aurait bien aimé qu'une autre de nos collègue se mette enfin à faire correctement sa part de boulot. Le malheureux : ça s'appelle du harcèlement moral ! Ouste, à la porte !

Et ça arrange l'ambiance au boulot, c'est difficilement imaginable : parce qu'un chef est incapable de gérer une confrontation, il vire les gens sans même avoir le courage de venir leur dire lui même. sans chercher à savoir la vérité non plus d'ailleurs, c'est trop compliqué.

Ce qui est rigolo, c'est que la pauvre harcelée est toujours là, et rien ne dit qu'elle va se mettre à travailler, maintenant qu'elle a trouvé un bon truc. Donc tout le monde dans l'équipe se demande qui va être le prochain.

C'est bien simple : je n'ose plus péter, j'ai peur que d'aucuns y voient une raison pour me mettre à la porte.

La prochaine fois, je vous parlerai si je ne me fais pas virer entretemps.