il est passé trois heures du matin, dans trois heures je me lève pour faire deux heures de route, et je n'arrive toujours pas à m'endormir. génial !
lundi 13 juin 2005
insomnie
Par humeurs
lundi 13 juin 2005
Par humeurs
il est passé trois heures du matin, dans trois heures je me lève pour faire deux heures de route, et je n'arrive toujours pas à m'endormir. génial !
jeudi 2 juin 2005
Or ça donc, je vous contais hier ce qu'est mon boulot, et vous promettais des détails. Voici ces détails, mais ils ne sont pas glorieux. Essayez de ne pas m'en vouloir, je vais me décharger sur vous d'un lourd secret :
Je suis un drogué.
mercredi 1 juin 2005
Je viens d'appeler mon FAI parce que ma connexion merde depuis plusieurs jours : Ah mais monsieur, c'est normal, il y a fermeture administrative de la ligne pour impayé ...
Ah wuais, je suis habitué des problèmes de ligne, mais celui là ne se résoudra vraiment pas tout seul. Ils auraient pu me prévenir quand même !
Un bon informaticien est un informaticien paresseux !
Sagesse populaire.
Je ne vous parle pratiquement jamais de mon boulot, que pourtant j'aime bien, non plus d'informatique, qui pourtant me passionne. C'est parce que les ordinateurs, c'est un jouet passionnant, mais en tant que sujet de conversation, c'est nul (faites moi penser un jour à vous raconter cette soirée horrible où des copains profs avaient invité un informaticien pour que je ne m'ennuie pas...) N'empêche, les nateurs, moi, j'aime ça.
Je suis administrateur système.
lundi 30 mai 2005
mercredi 25 mai 2005
Bon, je tiens à présenter mes excuses à tous ceux à qui je dois répondre avant hier, mais ces derniers temps, je suis vraiment en manque de temps... Je n'oublie personne, mais il va encore falloir attendre un peu, parce que là, c'est un petit peu trop serré.
jeudi 19 mai 2005
Par Petits bonheurs
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde,
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde;
C'est l'ennui ! - l'œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, -mon frère !
Charles Baudelaire
C'est beau, la langue. Aidé par une connexion pourrite, je suis en train en ce moment d'essayer de rattraper mon retard vidéesque. Là par exemple, en ce moment, je regarde le Retour du Roi... Et c'est un vrai plaisir pour les oreilles.
Je ne parle bien entendu pas de la version française, dont les quelques bouts que je chope bien malgré moi ici et là me font pleurer : c'est d'un ridicule achevé et juste apte à bien laisser croupir le genre dans la case « trucs pour ados mal finis », pour puceaux mal dégrossis, quoi.
Alors que la VO, pardon ! C'est un bonheur total. On sait les efforts qui ont été faits par Peter Jackson et toute son équipe pour faire un film à la hauteur du bouquin et du mythe qui va avec, je vous assure que c'est flagrant dans les voix, les accents, les dictions, les tournures de phrases, les langues employés. Parce que si on remet un petit peu les choses en contexte, on se rappellera que l'ami Tolkien, avant toute chose, était linguiste, et que finalement, sa petite littérature avait pour but premier de pouvoir caser les langues qu'il avait inventé, et qu'il avait particulièrement soigné tout ce qui avait trait au langage dans ses œuvres.
vendredi 13 mai 2005
Par humeurs
Je viens de voir des scarabées essayer piteusement de se déplacer à la surface de l'eau... Quand Lennon a déclaré que les Beatles étaient plus balèzes que le Christ, il aurait aussi bien fait de fermer sa gueule !
jeudi 12 mai 2005
Les vaches rousses, blanches et noires
Sur lesquelles tombe la pluie
Et les cerisiers blancs made in Normandie
Une mare avec des canards
Des pommiers dans la prairie
Et le bon cidre doux made in Normandie
Stone & Charden
Au marché de Brive-la-Gaillarde,
À propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
Brassens
Je vais encore disparaître quelque jours. Ben oui, je reviens de week-end, et je pars en week-end... Wuais, je sais, c'est trop dur, ma vie. Surtout au mois de mai.
Le week-end dernier, c'était en Bretagne et en Normandie, chez le Nonal, avec sa descendance adorable, mais épuisante. C'était bien... Ce week-end, nous allons à Brive-la-Gaillarde, histoire de voir si on y cause bottes d'oignons au marché du samedi matin.
mercredi 4 mai 2005
Par lez'Arts
Avoir un bon copain, voilà c'qu'il y a d'meilleur au monde !
Charles Trenet & Johnny Hesse
Début mars 1993 : à l'invitation d'une demoiselle qui venait de me séduire d'une phrase aux accents d'Occitanie (et qui ne savait pas encore la place qu'elle allait occuper dans ma vie plus de trois ans durant) j'entrais dans son petit appartement pour me retrouver accueilli par un regard circonflexe : je ne venais pas seulement de rencontrer Valérie, je venais aussi de rencontrer Buffo.
Buffo est clown, mais c'est réducteur... la biographie de Buffo par celui qui est derrière le maquillage commence par ces mots J'ai toujours détesté les clowns...
Et effectivement, ça n'a pas grand chose à voir. Buffo est un clown tendre, un peu mime, un peu beaucoup musicien... Doux. Timide... Il fait sourire beaucoup plus que rire.
lundi 2 mai 2005
Par humeurs
Pour la première fois depuis septembre (date de leur mise en place) mes logs de consultations montrent une légère baisse de vos visites d'un mois sur l'autre.... Aimez moiiiiiiiiiiiiiiiii !
jeudi 28 avril 2005
Tout le monde l'a bien compris : Si on ne vote pas Oui au référendum, c'est la große Katastroph, nous allons dans le mur, tout va s'écrouler, c 'est la guerre civile, Sarko pense réellement plus à son pays qu'à sa carrière, les indiens débarquent, le frigo est vide et mon cul c'est du poulet ! Oui, oui, oui... Effectivement, l'argumentation pour le Oui est multiple et raisonnée : Il faut voter Oui. Pourquoi ? Principalement parce qu'il ne faut pas voter Non.
Je me suis promis de vous en toucher un mot. Non que je sois une sommité en la matière, mais il y en a peut-être parmi vous qui n'ont pas lu les explications de texte qu'on trouve ici ou là, ou qui se posent encore des questions ou qui se disent tout bêtement (comme moi il y a peu) l'Europe, j'aime bien, moi je vote oui...
Oui ben non.
lundi 25 avril 2005
Je suis heureux, merde ! Je suis sans doute un des gars les plus heureux que je connaisse, il faut arrêter avec ça ! J'adore ma vie, j'adore mon job, j'adore bosser dans une grosse structure internationale et multilingue, j'adore le fait de sauter de Bruxelles à Paris, de la ville la plus cosmopolite d'Europe à la plus belle ville du monde, de jouer la musique que j'aime à Lille, d'aller passer mes week-ends en Normandie ou en Alsace, mes vacances dans des cultures complètement étrangères, de partir voir des festivals à des centaines de kilomètres sur un coup de tête, de découvrir des trucs, de lire, d'avoir des copains partout en France, de pouvoir m'acheter les disques ou les instruments qui me font envie, d'avoir assez d'argent pour n'avoir pas à m'en préoccuper, et surtout je suis amoureux d'une fille absolument épatante, jolie, intelligente, intéressante, curieuse, dont personne ne peut nier que c'est une fille exceptionnelle, et cette fille est amoureuse de moi. Pourquoi est-ce que je voudrais changer quelque chose ? Si je pouvais changer quoi que ce soit à ma vie, je ne changerais que mon salaire, histoire de pouvoir prendre un peu plus de jours sans solde ou de trains, mais certainement rien d'autre ! Elle est bien ma vie, elle me plaît ma vie, et je passe mon temps à être sur le cul d'avoir la chance d'avoir la vie qui est la mienne. Et la dernière chose dont j'ai envie pour le moment, c'est de me poser, de vivre dans un rayon de trente kilomètres, de fonder une famille
et de ne plus bouger, plus tard, peut-être, quand nous serons fatigués (et encore : mon histoire ne m'a pas donné forcément une image très reluisante du concept de famille), mais pour le moment, je suis encore jeune et j'ai encore envie de m'amuser. Et je laisse à tous ceux qui ne se sont pas vus mourir l'idée qu'une vraie vie, c'est une maison, une télé pour regarder TF1, un lave-vaisselle, un mariage et des enfants, moi je passe. J'ai envie de vivre en vrai, pas en suivant des modèles qui ne sont pas les miens (ni ceux de Julie d'ailleurs.) Alors qu'on laisse ma vie, elle est heureuse, ma vie, comme je n'aurais jamais cru qu'elle puisse être !
Ça fait des années que certains sont persuadés de savoir mieux que moi ce dont j'ai besoin et ont du mal à comprendre que la morale, les aspirations et les conventions de la masse, merci, pas pour moi. Je ne juge personne, j'aimerais bien que la réciproque soit vraie. Personne ne peut juger de la réussite de ma vie, que moi.
vendredi 22 avril 2005
En ce moment, les employés d'une entreprise prestataire du Parlement Européen sont en grève. L'entreprise en question a placé des intérimaires pour que les députés puissent continuer à manger. Voilà le droit de grève à l'européenne.
mercredi 20 avril 2005
Par lez'Arts
Pourquoi tu m'appelles un chat alors que j'm'appelle un chat ? ...
Pourquoi tu m'appelles beauté comme si ça se voyait pas ?
Mais quel mal me prit de m'éprendre de lui ?
Je suis bassiste, par choix. Je précise parce que si la race des bassistes parce qu'ils ne sont pas assez forts en guitare est en baisse d'effectifs, elle n'est pas pour autant éradiquée. Je ne sais pas si c'est pour être contrariant, mais je ne me suis mis à la guitare que bien longtemps après la basse. L'instrument m'intéresse parce qu'il peut dégager de la puissance, être mélodique autant que rythmique et a une importance énorme en termes d'harmonie. Le tout en étant derrière : sauf cas particulier, la basse ne s'entend pas : elle s'écoute. Si on ne la cherche pas, elle sert le morceau, mais personne ne s'en rend compte.
Forcément,comme il s'agit de mon instrument de prédilection, j'ai plutôt tendance à l'écouter. C'est parfois la basse qui me rend accro à un morceau. Quand j'ai parlé d'Arnaud Fleurent-Didier, je n'ai pas précisé, mais ce garçon a des lignes de basse que j'aime beaucoup, très mélodiques, et le son de l'instrument dans sont disque est plutôt pas mauvais.
Quizz : vos députés
indice : les députés français se prennent le lundi de pentecôte.
lundi 18 avril 2005
Ce matin, sur l'autoroute, d'après mes calculs (et ceux de mon ordinateur de bord) je devais pouvoir arriver à la station service.
N'empêche, un ordinateur de bord qui vous annonce, juste après le pannal Pompe : 5km
, que Vous avec encore pour 0 km de carburant.
C'est stressant. La prochaine fois, j'essaierai de prévoir une marge de sécurité.
jeudi 14 avril 2005
Par Petits bonheurs
Je ne veux pas plus choisir entre la France et le Maroc qu'entre mon père et ma mère.
j'mets Buster Keaton en boucle, c'est mieux que de regarder des clips de rap bidons !
J'étais en train de faire un peu d'ordre, et entre autres choses, de classer quelques cassettes vidéos. Premier reflexe en allumant la télé : P+, parce que ma télé s'alllume comme beaucoup de télés : sur la première chaîne. C'est donc devenu un réflexe : Allumage, P+. Quoi qu'il y ait derrière, pitié, pas TF1...
Du coup, alors qu'aujourd'hui le représentant Corona dépensait l'argent public sur une chaîne privée pour tenter de nous convaincre de voter pour entériner la mort d'un processus démocratique (Bientôt sur ces pages : votez Non !), je me suis retrouvé devant Envoyé Spécial. Et dans Envoyé Spécial, je me suis retrouvé devant un reportage qui suivait Jamel Debouze.
On dira ce qu'on voudra : on peut légitimement être énervé par ses sauts de puce et ses tirades mitraillettées à coté desquelles les chansons de Springsteen passent pour des cours de diction, mais c'est quand même un personnage éminement recommandable.
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