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mardi 9 septembre 2008

Je suis une femme de marin

Aujourd'hui, je me suis réveillé en ayant un petit serrement au niveau des entrailles, l'impression qu'elle avait atteint le point de non-retour sur la route qui l'éloigne de moi. C'est totalement idiot et je ne crois pas du tout à ces histoires de femme de marin qui se réveille la nuit en ayant l'impression que son homme l'appelle, juste la nuit où il meurt noyé à l'autre bout du monde. Mais depuis quelques jours, je ne réussis pas à faire totalement taire cette petite voix qui essaie de me convaincre qu'elle a rencontré quelqu'un.

dimanche 7 septembre 2008

Souvenirs, souvenirs ...

Mes recherches récentes à l'intérieur de ma tête m'amènent à tempérer une de mes affirmations usuelles : En réalité, j'ai quand même quelques souvenirs qui traînent d'avant mon adolescence. Il y en a peu, mais parfois ça remonte comme des bulles.

D'abord, il y a ceux que je savais : Un cauchemar de quand j'étais tout minot. Ou un jour à l'école en fin d'année où la grosse brute de la classe avait décidé que mes jouets - nous avions eu exceptionnellement le droit d'en amener - lui appartenaient. Et des lieux ; J'ai par exemple une vague image de chacune de mes salles de classe de primaire. Juste le lieu, aucun souvenir en mouvement (Quoi que. Au moment où j'écris ça, je revois la tête d'un camarade de classe qui venait de subir une humiliation.) Je me souviens aussi de chez ma grand-mère, mais encore une fois, je me souviens du lieu, je ne me vois pas m'y déplacer. Le seul souvenir d'un évènement que j'ai là bas, c'est l'annonce de la mort de Claude François.

Tiens, à propos de mort, j'ai un souvenir très net de l'endroit où nous étions en vacances quand j'ai demandé à mon père de quoi Joe Dassin était mort et qu'il m'a répondu Il ne faisait pas assez de sport. Ça m'a hanté longtemps.

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samedi 6 septembre 2008

Chou blanc

Cette année, à la Braderie, je n'ai rien trouvé d'autre que la peur de la croiser.

Il faut dire que j'en ai trouvé en quantité suffisante pour n'avoir pas envie de m'attarder.

vendredi 5 septembre 2008

Rah merde, c'était bien !

Je viens de réécouter ce que nous faisions avec Alwijn, c’était quand même bien…

J’ai commencé à comprendre grâce à la dame des questions que j’étais beaucoup plus dans le contrôle permanent de moi-même que je ne le croyais. Le domaine où je lâche ? Quand je joue de la basse avec la grosse batterie de Boum-Boum derrière.

Il est rare que je sois fier de quoi que ce soit qui vient de moi, voici une des petites exceptions : porté par mes petits camarades, j’aime beaucoup mon jeu de basse sur ce morceau[1].

Note

[1] C’est pour ça que je colle un flac en pièce attachée, le mp3, c’est pourri, on n’entend rien.

jeudi 4 septembre 2008

c'est métaphysique

Personnellement, je ne crois pas un instant à l'existence de Dieu. Mais s'il advenait que je me trompe, j'espère qu'il a en sa très sainte garde les dames des questions et les copains, qui font du bien à la tête et au cœur.

Et tant qu'à faire, qu'il prenne grand soin aussi de l'inventeur du jean sur les fesses des filles, les bienfaiteurs de l'humanité, il faut les soigner.

mercredi 3 septembre 2008

Rions un peu avec GNU sed

Au boulot, je suis le spécialiste de l'automatisation des tâches ; J'ai commencé très jeune d'ailleurs , et c'est ce qui fait de moi un bon administrateur système : je suis tellement paresseux que je suis toujours près à travailler très dur, pourvu que ça soit ponctuel et que ça m'évite des tâches fastidieuses par la suite.

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Je rajeunis

Il y a quelques années, pratiquement du jour au lendemain, je me suis mis à me lever systématiquement la nuit entre quatre et cinq heures du matin pour aller aux toilettes.

Il y a quelques temps également que mon sommeil est désespérément réglé : quel que soit mon état de fatigue, quelle que soit l'heure où je vais me coucher, je me réveille sept heures plus tard ; C'est très mauvais pour la récupération, puisque j'ai plutôt tendance à avoir besoin de huit heures de sommeil, et les rares fois où je ne fais pas une nuit de sept heures, c'est parce que mon réveil-matin n'a pas la bonne idée de prendre en compte l'heure à laquelle je me suis endormi et qu'il se déclenche beaucoup trop tôt, l'idiot.

Voilà donc quelques années que je passe des nuits de petits vieux, avec des horaires fixes et des mictions nocturnes. Tout cela était fort attristant.

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mardi 2 septembre 2008

Rien à foutre

Écrasé par le silence, j'ai repris les cachets depuis trois jours, mais je m'en fous. Je ne vais pas bien ? Et alors ? Ça va, ça vient ... Mais quand ça va, ça va vraiment.

Merci.

Graphiste engagé

Graphiste engagé Graphiste engagé, Chaumont, avril 2004

lundi 1 septembre 2008

The Beatles - Revolver

Il ne m'est pas possible en face d'une quelconque manifestation artistique d'ignorer qu'elle s'inscrit dans un contexte. Ça ne m'est d'aucune utilité dans bien des domaines où mon inculture est crasse, mais c'est bien pratique lorsqu'il s'agit d'une de ces petites choses où j'ai deux ou trois connaissances. La musique pop-rock est une de celles là.

Du coup, j'ai beaucoup de mal à discuter avec les gens qui trouvent les Beatles gentillets, parce que les Beatles (tous les cinq, si j'ose dire, merci monsieur Martin) ont à peu près tout inventé. Il est très facile quarante ans après de minimiser leurs albums en ayant l'impression qu'on est allé beaucoup plus loin depuis, mais s'ils n'étaient pas passés par là, je me demande qui aurait brisé toutes les barrières qu'ils ont massacrées.

Parce que merde, essayez un peu de vous replacer en 65/66, un album, à l'époque, ça a en couverture une jolie photo de l'artiste, et ça contient des chansons au format règlementaire, à l'instrumentation un peu toujours identique et aux paroles essentiellement construites à base de you/me/love/etc. (même si quelques-un commençait à tout doucement essayer de s'écarter parfois de ces formules là. Comme par exemple, l'année d'avant, ce petit groupe, nommé -quelle coïncidence- les Beatles qui avait commencé à utiliser un ou deux instruments bizarres et à intégrer ici où là des éléments extérieurs à la pop, ayant été marqués par leur rencontre avec Dylan qui lui (ça peut paraitre idiot de nos jours, mais à l'époque les frontières étaient plutôt imperméables) naviguait dans le folk et la protest-song, qui étaient résolument à part.)

Voilà donc qu'entre les pochettes de beaux chanteurs souriants, on voit débarquer cette chose :

The Beatles - Revolver

Déjà, je vous jure, sur un étal de disquaire de 1966, ça détonne. Mais bon, c'est un disque des Beatles, alors forcément, on l'achète, on rentre chez soi, et on le met sur la platine.

Et à ce moment là, on se prend une claque.

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dimanche 31 août 2008

Finalement, c'est réthorique.

Est-ce que si on programme un robot pour qu'il ressente des émotions, il ressent des émotions ?

Tempête

Parce que j'ai été obligé de faire un énorme travail sur moi-même ces six derniers mois, aussi par la grâce de quelques amis qui ont su me soutenir, par quelques lectures prodigieusement éclairantes tombées au bon moment dans ma besace, par la dame des questions qui sait pointer les endroits où je refuse de regarder, il y a un très grand mieux dans mon état général. Je me sens plus en accord avec moi que je ne l'ai jamais été, je sais qui je suis et comment je fonctionne plus que je ne l'ai jamais su.

Mais certaines nuits, comme celle-ci, j'ai encore des tempêtes abominables dans le crâne.

vendredi 29 août 2008

Pyrénées brutes

Fougères

Ce qui m'a surpris dans les Pyrénées, c'est que tout ça a l'air jeune : les montagnes bien sûr, mais aussi la végétation : c'est vert de partout, et c'est souvent assez frustre. D'ailleurs, c'est bourré de fougères. C'est assez simple : pendant quelques jours, j'ai souvent eu l'impression d'être de retour en Nouvelle-Zélande.

Vallée verte

Quelques photos de ma promenade donc, puisque je les avais promises pour la semaine écoulée. Il m'en reste un peu derrière, si je ne m'endors pas, je vous les montre bientôt.

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jeudi 28 août 2008

Guide touristique au pair

Je suis joyeusement fatigué après avoir reçu toute une semaine une famille qui m'est fort sympathique (même si le patriarche est un chieur) et c'était bien. Des balades à gauche, des balades à droite, des trucs à la cool et des trucs de touristes, des troquets sympas, d'autres avec de jolis verres, des vieilles pierres et du béton récent, un cheval qui s'appelle Bertje, une promenade en bateau, un Atomium sur les traces de Spirou, des sièges réhausseurs (que je vais laisser dans la voiture, il parait que c'est top pour draguer), un appart qui contient cinq personnes plus facilement que je ne l'aurais cru, un Espace Jacques Brel fermé, un Manneken Piss, une Janneke Piss, un Zinneke Piss, une place Flagey, une place Jourdan, une place De Brouckère, une place Sainte Catherine, une Grand-Place surtout.

Normands à Bruges

Aussi des frites, des sandwiches boulette, du spam, des frites, des croquettes, des moules, des frites, des fricadelles, des boulettes-tomate, et quelques bières tout de même.

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mardi 26 août 2008

Wouf

Chien de Bruges Bruges, 25 août 2008

lundi 25 août 2008

Grand Place

Grand Place de Bruxelles

Hier soir, depuis une terrasse, avec les normands

vendredi 22 août 2008

Moving

Moving

La dernière contribution de xkcd. Avec une pensée pour Olivier, nouvel emménagé, qui songe à s'acheter des pringles (et qui a le même routeur, tiens ...)

MÀJ-20080918: Oui, si vous fouillez les archives, vous ne vous souvenez pas d'avoir vu passer cette brève. J'ai fini par la mettre en ligne pour pas gâcher, mais à l'époque, je m'étais fait prendre de vitesse.

jeudi 21 août 2008

Semaine diapos

une route au loin

Pendant une petite semaine, je vais avoir du monde à la maison et peu le temps de vous rédiger de ces pavés logorrhéeux que vous adorez. Je vais donc en profiter pour vous balancer quelques photos de vacances. Attention, c'est ce qu'elles sont, il n'est pas question d'y trouver un quelconque intérêt, hors pour les paysages qu'elles tentent d'immortaliser (je rappelle à ceux qui ont parfois apprécié certaines des photos de voyage qu'on a vues ici qu'à la séparation, ce n'est pas moi qui ai eut la garde de l'œil qui savait cadrer.)

Chemin dans les nuages

vallée tordue

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Taillé pour les études

J'étais l'autre jour en train de tailler une bavette avec Samantdi (ou était-ce un filet ? C'est égal, elle mangeait tout autre chose de toutes façons) qui me racontait qu'elle avait mordu dans ses études à belle dents parce qu'elle avait eu l'impression tout au long de celles-ci qu'elles étaient la clef vers une vie meilleure.

Ça m'a rappelé un détail que j'avais complètement oublié : on le sait, j'ai foiré mes études dans les grandes largeurs (mais grandes alors) et je me souviens qu'une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais réussi à m'y intéresser, c'est que jamais je n'ai réussi à me convaincre que ma vie future en dépendait. Il m'arrivait assez régulièrement d'y réfléchir, de me dire Bon allez, fais un effort : tu n'es pas idiot et ta vie entière dépend de ta réussite à cet examen.

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mercredi 20 août 2008

Life on Mars

Je ne suis pas un très grand fan de Bowie ; Je reconnais son importance, mais c'est un peu en dehors de mes centres d'intérêt (à part Space Oddity, que je vénère.)

N'empêche que des fois, j'entre dans un bar, Life on Mars passe à fond dans les enceintes, et je me retrouve avec une chair de poule des familles.


David Bowie - Life on Mars?

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