Je viens de lire un article intitulé Pour être heureux, privez-vous un peu, qui explique que le plaisir est plus fort s'il n'est pas assouvi en permanence. Pour preuve cette petite expérience :

Deux groupes d’amateurs de chocolat ont été réunis. Les premiers ont reçu un chocolat à déguster, puis plus rien pendant une semaine. Les seconds en ont eu un sac entier à manger à volonté. Une semaine plus tard, un autre chocolat leur a été donné. Ceux qui n’en avaient pas eu pendant une semaine l’ont beaucoup plus apprécié que ceux qui s’en étaient goinfré.

L'œil du cyclone

Je ne regarde plus la télé, je n'écoute plus la radio, je ne lis plus les journaux : j'ai Internet. Et c'est heureux, parce que dans les médias sus-cités, je n'ai pas tellement l'impression qu'on est informé sur ce qui se passe actuellement au Québec, dont le gouvernement glisse dans la dictature (décisions unilatérales, mépris de la contestation, lois spéciales limitant le droit de grève et de manifestation, arrestations arbitraires, etc.) Les journalistes ne faisant pas leur travail, c'est tellement plus facile pour les politiques de ne pas faire le leur et de ne pas réagir.

J'ai un truc avec les voies ferrées (vous n'avez pas idée du nombre de photos de gares, trains, etc. que je vous épargne.)

Arrivée en gare

Staff Only

La mauvaise nouvelle du week-end, c'est que la France vote à 45% pour l’extrême droite. Eva Joly a dit aux électeurs de Lepen vous vous trompez de colère. Eva Joly est admirable, j'aurais été beaucoup désagréable et méprisant, mais le mépris n'a jamais rien arrangé. Ceci dit j'enrage quand cette connerie de cerveau est incapable de sortir d'une foule d'arguments ceux qui feront comprendre à d'autres que dire De toutes façons, ils sont tous pourris, ce n'est pas vrai, ce n'est pas partout au même degré. Et je ne dis pas ça par volonté de dire qu'à gauche c'est mieux, juste que décidément non, Sarkozy, il n'est pas aussi pourri que les autres ; Sarkozy, c'est la pire chose qui soit arrivé à la politique Française depuis des décennies, voire des républiques. Ce mépris pour qui n'est pas lui et ce mépris pour l"intelligence est absolument insupportable. Je ne parle même pas du mépris pour l'étranger ou pour le différent, de sa part je n'y crois même pas. Je dirais presque que j'ai plus de respect pour Lepen, dont les convictions me font vomir, mais ce sont des convictions, alors que les convictions de Sarkozy, je n'y crois pas : c'est du populisme, de l’électoralisme, c'est brosser les plus bas instincts dans le sens du poil pour une seule raison, un seul but, un seul projet : lui-même. Un lui-même d'une petitesse d'esprit, d'âme et de finesse qui me font viscéralement mal depuis des années.

Au Japon, la rouille et la décrépitude sont omniprésentes, et ce n'est pas grave, ça fait partie de la vie. Les choses sont faites pour être, mais pas forcément pour rester. L'impermanence fait partie de l'existence et ce n'est pas forcément facile à assimiler pour moi qui ai tant de mal à laisser partir les choses. Il y a tout un concept derrière cette acceptation que tout n'est que de passage. En fait, non, il y a plein de concepts derrière, ça a à voir avec le bouddhisme, ça a à voir avec le zen, ou les concepts de mono no aware ou de wabi-sabi.

Je ne suis pas tellement nostalgique des colonies : certains trouvent les filles jolies dès qu'elles sont arabes, noires ou asiatiques, ce n'est pas mon cas. Je me suis pas mal fait la réflexion à Tokyo qu'il y avait quand même un énorme majorité de filles qui ne me parlaient pas plus que ça, qui -dans mon appréciation personnelle- étaient quelconques, voire moins bien.

Lockers