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samedi 10 août 2002

L'Italie, c'est pluvieux

Bien, voici donc un dital qui ne sera mis en ligne que pour partir directement dans les archives, puisque je n'aurais aucun moyen de me connecter ... Ce n'est ma fois pas si grave, vu qu'à l'heure actuelle, je n'ai pas mis à jour depuis un mois et demi, et qu'un certain nombre de ditos attendent dans l'un ou l'autre recoin de l'un ou l'autre de mes disques durs que je veuille bien enfin les mettre en ligne. Or ça, au moment où j'écris ces lignes, je suis sur une autoroute italienne. Pour ceux qui ne connaissent pas, l'Italie, c'est très pluvieux, plein de tunnels, on y roule en première (sauf les semi-remorques qui slaloment entre les voies pour doubler tout le monde) et les stations d'autoroute sont sales. Mais j'avoue n'y être que depuis quelques heures.

Je m'en veux quand même beaucoup de n'avoir pas emporté une méthode ou un dictionnaire d'italien. Après tout, c'était le bon moment pour s'y mettre ... Sauf qu'il parlent beaucoup trop vite à la radio !

La prochaine fois, je vous parlerai des camions qui slaloment à 180 sous la pluie.

dimanche 4 août 2002

2002-08-04

Oui, je sais, je suis une merde, je devrais remettre à jour ... Ça va venir !

trente et un

Me voilà encore un peu plus vieux : J’ai trente et un ans aujourd’hui … No celebration : je n’ai vu personne, je ne suis pas sorti de chez moi, j’ai fait du jardinage …

Pour un peu, on m’aurait même laissé l’oublier, car je n’ai pas franchement passé ma journée à répondre au téléphone. Pour la famille, ça a été vite fait, pour les potes … Ben rien. Je savais bien que je n’avais pas d’amis ! Avec un mention spéciale pour DXXXX et le Toune qui m’ont tous deux longuement appelé sans comprendre mes appels du pied. Je me vengerai !

Un mot quand même d’une de phrases les plus sympathiques de la journée, que m’a gentiment dit mon père, toujours plein de tact : “C’est sérieux maintenant, te voilà en route vers les quarante !”

La prochaine fois, je vous parlerai si mon Alzheimer m’en laisse le loisir.

mercredi 17 juillet 2002

de retour de Saint Chartier

Nous voilà revenus de Saint-Chartier. C'était encore un fois très bien, quoi que très pluvieux. Julie était là et c'était du bonheur. Je ne vais pas tout vous raconter, de toutes façons, il y aura bientôt le compte-rendu sur Mardyck.org (rires).

Comme d'habitude, ça m'a relancé pour plusieurs mois. C'est quand même bizarre, comment cette petite semaine tous les ans me permet de décompresser et de recharger mes batteries (et de décharger celle de ma voiture, mais c'est une autre histoire) ... J'ai coutûme de dire qu'il m'est égal que mon employeur me fasse travailler à Noël, pour le premier mai, pour les vacances de Pâques, pour tout et n'importe quoi, pourvu qu'il me laisse une semaine pour aller à Saint-Chartier. Et ça a d'ailleurs été mon premier souhait exprimé dans chaque nouvelle emploi que j'ai démarré.

En tous cas, me voilà reparti, et ça devrait aller, étant donné en plus que dans trois semaines, je pars en vacances en Italie. Je sens que je ne devrais pas être trop compressé.

Voire, parce que Julie est en route pour la Martinique et qu'elle n'en reviendra que lorsque je partirai vers l'Italie, ça va faire presque un mois et demi sans se voir, c'est quand même un peu longuet ...

La prochaine fois, je vous parlerai de la monstrueuse charge de travail des mois d'été.

mardi 9 juillet 2002

en partance pour Saint Chartier

Bieng, voici venu le temps des rires et des chants, et ce dans la bouse : demain, nous nous mettons en route pour Saint Chartier. Avec cette année une plus grande tente et ma tchopine. Je ne vais pas trop m'attarder, parce qu'il y a encore des tas de choses à préparer, mais de toutes façons, je ne vous ais pas habitués à mes bavardages ces derniers temps. Gageons que vous verrez peu la différence ...

La prochaine fois, je vous parlerai de bouses.

lundi 1 juillet 2002

Roger Waters à Wembley

Et bien voilà : je suis retourné voir Roger Waters. C'était tipitop ... D'ailleurs, c'était mieux que le concert d'Anvers ... La scène éait plus grande, le son était bien meilleur, et puis nous étions plus près. Et puis Nick Mason est venu jouer ... et puis mon enregistrement sonne plutôt pas mal du tout ...

Ce qui est rigolo, c'est que nous y sommes allés en voiture, et comme je ne viens pas de vous le dire parce que je suis quelqu'un de très désordonné, c'était en Angleterre, à Wembley. Donc, la particularité du voyage en voiture, c'est que j'ai du rouler à l'envers ! Finalement, malgré mes craintes (et celles du Toune), ça n'a rien de vraiment compliqué, il faut faire attention au début, mais le pli est vite pris.

Et pourtant, ça n'a pas été facile : quinze jours avant de partir, je me suis rendu compte que je n'avais plus ma carte d'identité, document indispensable pour entrer en Angleterre .... Et quand je dis indispensable, c'est indispensable : un permis de conduire, ça ne marche pas. Une déclaration de perte, ça ne marche pas. Un certificat de demande de nouvelle carte, ça ne marche pas ...

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jeudi 20 juin 2002

trop de boulot

Par des citations on affiche son érudition, on sacrifie son originalité.
Arthur Schopenhauer

L'art de la citation est l'art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-même.
Voltaire

Il y a trois ans (déjà trois ans ? Oui, enfin presque ...), lorsque j'ai commencé mes petites histoires sur ce site, j'avais promis de faire au minimum une mise-à-jour par semaine. À un ou deux accidents près, je m'y suis tenu très longtemps ... Ça devient maintenant plus difficile : d'abord, je manque de temps, ensuite je n'ai plus le réflexe d'écrire.

Parce qu'enfin, écrire, c'est quelque chose qui prend surtout quand on n'est pas au faîte de sa forme, et c'est vrai que j'ai eu des périodes ces derniers temps où je n'étais pas au mieux. Mais je suis plutôt en forme depuis quelque temps, et j'ai plus envie de bouquiner ou de m'amuser que de passer du temps sur mon clavier. Dont acte.

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mercredi 29 mai 2002

un tour infernal

Je suis en train de regarder la tour infernale tout en lisant des compte-rendus du 11 septembre. Drôle de mélange ...

Rolland Garros

Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons.

Georges Brassens

T'es de Lille, toi ? T'es pour le LOSC alors ...
un neuneu lensois qui ne m'avait pas bien regardé

C'est encore plus affreux que d'habitude : chaque année, à la même époque, mes tourments commencent, c'est Rolland Garros. Et comme chaque année, tout le monde se remet à sortir sa raquette (qui n'avait pas vu le jour depuis un an), et comme chaque année, quand on allume sa télé, à n'importe quelle heure, on tombe sur du ping pong d'extérieur.

Mais je suis mauvaise langue : des fois, il y a aussi du football, suis-je bête, c'est la coupe du monde ! Alors nous n'avons pas fini d'en bouffer à haute dose, de la baballe jaune et de la balle au pied. Comme sont heureux tous les sportifs, et surtout les sportifs en pantoufles, ceux pour qui le sport, c'est d'abord et avant tout hurler devant sa télé, de préférence en buvant un coup.

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mercredi 22 mai 2002

sans doute le meilleur site du monde

Sans doute le meilleur café du monde
Sans doute le yaourt le plus frais du monde
Publicités

Sans doute les plus belles chevilles du monde
Sans doute le plus grand© classique™ du monde
hypocrites apocryphes

Je suis sans doute l'homme le plus intelligent du monde. Oui, je sais, vous allez encore me dire que j'ai les chevilles qui enflent et un ego surdimensionné. Mais j'ai le droit ! J'ai le droit parce que j'ai mis "sans doute", et ça donne tous les droits !

Vous n'aviez pas remarqué que ça donne tous les droits ? Ça a commencé, je crois, avec le sans doute meilleur café du monde. J'avais trouvé ça un peu présomptueux à l'époque, mais je ne m'étais pas inquiété. J'aurais du. Depuis, ça n'a fait qu'empirer, et vas-y que je suis sans doute le yaourt le plus frais du monde, et tiens que voilà sans doute le tondeuse la plus belle du monde ...

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mercredi 15 mai 2002

une pièce, et Roger Waters à Anvers

So ya thought ya might like to go to the show.
To feel the warm thrill of confusion, that space cadet glow.
I got me some bad news for you, Sunshine.
Pink isn’t well, he stayed back at the hotel,
And he sent us along as a surrugate band.
We’re gonna find out where you fans really stand.

Roger Waters

Long time, no talk, et c’est pas de ma faute. Enfin, si un peu, mais juste un peu alors … La première semaine, allons nous dire. Depuis je n’ai pas beaucoup de temps et encore moins de courage.

Si bien que depuis la dernière fois il m’est arrivé un certain nombre de choses, mais je ne vais pas tout détailler. Prenons juste par exemple la semaine écoulée :

Il y a une semaine, mercredi dernier donc, j’étais en train de travailler. Parce que oui, c’est facile pour les français, mais ici en Belgique, ce n’étais absolument pas férié, donc j’ai travaillé. Beaucoup. Beaucoup parce finalement on travaille pas mal ici, il fut un temps où c’était simple, calme, et tout allait bien, depuis ça a beaucoup changé : un jour nous avons déménagé, ce qui implique un sacré boulot : bouger des centaines d’ordinateurs, rebrancher des centaines d’ordinateurs, reconfigurer des centaines d’ordinateurs, etc. Nous avons été heureux lorsque ça a enfin été terminé. Sauf que nous avons alors appris qu’il était temps de remplacer un tiers des ordinateurs du parc (pas juste remplacer, c’eut été trop simple : remplacer ce tiers par un autre tiers, lequel est remplacé par un autre tiers, lequel est remplacé par des ordinateurs neufs), ce qui a pris plusieurs mois. Il a fallu ensuite changer le systême sur tous les ordinateurs du parc, ça a encore pris des mois, et maintenant que c’est (presque) terminé, nous avons de nouveau commencé à remplacer un tiers du parc … Ça veut dire qu’il y a finalement beaucoup plus de boulot que mes souvenirs du joli temps d’avant ne voudraient me le faire croire. D’où manque de temps. Voilà pour mercredi.

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lundi 22 avril 2002

Jeune, je te hais

Ce qui est important maintenant, c'est que pour l'honneur de la France, Lepen fasse le plus petit score possible au second tour.
Dominique Strauss-Khan

Si on m'avait dit ça un jour, je n'y aurais jamais cru, mais je vais voter Chirac !
José Bové

Le jeune est con. Le jeune est même un très gros con ! Le jeune ne va pas voter, et se permet ensuite de descendre dans la rue pour se plaindre du résultat des élections, comme si c'était de la faute des autres.

Jeune, mon ami (tu permets que démagogiquement je t'appelle mon ami, comme si je ne t'en voulais pas d'être aussi con ?), ta gueule. Si tu n'as pas assez du jugeotte pour comprendre que ne pas voter peut entraîner un président grave, continue à courir la galipotte et ne viens pas t'étonner. La démocratie n'est pas un jouet, et si tu la traites par dessus la jambe, il ne faut pas t'étonner qu'elle ne réagisse pas exactement comme tu voudrais qu'elle le fasse.

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samedi 20 avril 2002

que du bon !

Echoes - Dark Side - Cymbaline - Green is the colour/Careful ... Bonne répète !

jeudi 11 avril 2002

poufiasse

ne mourrons pas idiots : j'ai regardé la présentation des nouveaux lofteurs ... je n'ai qu'une chose à dire : Les-ly, Sa-lope !

mercredi 10 avril 2002

Sidaction 2002

Il n'y a pas de meilleur endroit que le métro pour haïr l'humanité.
Philippe Jaenada

Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement.
Philippe Geluck

Bonjour, gens ! Je suis sur les genoux, mais c'est pour la bonne cause. Pour les bonnes causes, enfin ... pour des bonnes causes, pas toutes les bonnes causes quand même, je suis humain, laissez moi me concentrer sur une ou deux bonnes causes à la fois ...

La première bonne cause du jour, c'est le Sidaction pour lequel j'ai bénévolé ce week-end. J'y devais passer quelques heures ci, quelques heures là dans un centre d'appel, finalement j'y ai passé deux jours. Il faut dire que je m'ennuie très facilement lorsque je m'occupe à une tâche répétitive, alors j'ai saisi les occasions qui m'étaient données de toucher au plus de choses possible. Facile : ils avaient des ordinateurs, et il y avait des recherches sur le Net à faire, j'étais dans mon élément. À tel point que le directeur du centre d'appel m'a demandé mon CV, il a besoin d'un informaticien. Autre chose qui m'aura marqué, c'est d'avoir côtoyé des malades du sida, ça ne m'était pas encore arrivé (du moins pas à ma connaissance), et ça fait tout de suite prendre une autre dimension aux choses.

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mercredi 3 avril 2002

Jeune et Julie

photo d'une jeune Julie

Semaine avec Julie

Le miel n'est pas fait pour la bouche de l'âne.
Miguel de Cervantès

hug l'indien
plume sous le nez
souffle dans l'oreille
regard de braise
sourire de fraise ...

Julie

Voilà un peu plus d'une semaine que je n'ai pas écrit, mais ça a été une semaine où j'ai été assez occupé et assez loin des ordinateurs. "Et pourquoi, et pourquoi ?" me demande le public ? Parce que !

Parce que j'ai passé la semaine avec Julie. Dans les institutions européennes, il y a plein de congés pour Pâques, c'est pour couvrir tous les congés de Pâques de tous les pays de l'Union. Donc Entre ceci et celà et un jour de congé pris en plus, j'ai eu une petite semaine de vacances. C'est comme ça que mercredi dernier, je suis parti à Paris rejoindre ma tchopine, et nous avons passé la semaine de concert.

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lundi 25 mars 2002

MaRDyCk 2

Carpe diem quam minimum credula postero
Ovide

Oui, dès l'instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes.
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes :
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que je vous rendis!
Combien de soupirs je rendis!
De quelle cruauté vous fûtes,
Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les vœux que vous offris !
En vain je priai, je gémis,
Dans votre dureté, vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis...
Même un jour, je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes;
Et je ne sais, comme vous pûtes,
De sang-froid, voir ce que j'y mis
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le disse,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse.
Que vous me désespérassiez,
Et qu'en vain je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse,
Pour que vous m'assassinassiez !

Alphonse Allais, Complainte amoureuse

Vendredi soir, nous avons répété, de la zique. Le bon vieux trio guitare-basse-batterie. Et c'était bath.

J'aime bien la musique. Non, plus que ça : j'adore la musique, je ne pourrais pas vivre sans musique, il faut que je joue. Et là, j'avais arrêté depuis quelques mois. Pas arrêté de jouer complètement, mais je ne jouais presque plus que tout seul, pour moi. Et donc j'avais arrêté la basse, puisqu'une basse se conçoit peu seule, finalement.

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lundi 18 mars 2002

magnifique ratage

Jamais on n’a vu ratage aussi génial !
le Toune

Un vingt-deux septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous…
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières :
Le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous.

Georges Brassens

Voilà, c’est fini pour cette fois-ci … Nous rejouerons peut-être la pièce, mais pour le moment, la représentation est passée et nous sommes soulagés. Soulagés d’avoir réussi à présenter une pièce pour laquelle nous n’étions pas prêts : un certain nombre des comédiens (dont je suis) n’étant pas sur place (Bruxelles pour moi, Paris pour d’autres, alors que nous jouions à Lille), il n’a pas été facile de faire suffisamment de répétitions …. Au final, la pièce aurait mérité un mois de travail supplémentaire.

Nous nous en sommes quand même sortis, grâce d’une part à une bonne dose d’improvisation, d’autre part à certains cabotinages qui nous ont acquis la sympathie du public. Bref, c’est parti un peu dans tous les sens, ça a été un rien catastrophique, mais je ne regrette pas.

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jeudi 14 mars 2002

l'hiver revient

Il neige sur Bruxelles ...

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