Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramiers
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant,
Folle ivresse, doux rêve !
Aux clartés des étoiles
Je crois encor la voir
Entr’ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant
Folle ivresse, doux rêve!
Charmant Souvenir!
Georges Bizet, par la voix de David don't call me Dave Gilmour
Il y a quelques mois (en janvier, pour être précis), je suis allé voir un concert. Un bien même : il s'agissait de David Gilmour. C'était un concert pour les riches : la place n'était pas aussi chère que celles de la dernière tournée de Madonna, mais il fallait quand même vendre un rein pour entrer.
Mais ça valait le coup : après une première partie un rien indigente et fortement casse-couilles, môssieur Gilmour nous a offert un grand moment de musique. Pour décrire cette série de concerts (on ne peut pas dire tournée : 5 concerts en quinze jours, faisant suite à une date l'année dernière), les critiques ont inventé un nouveau genre musical : le rock de chambre. Et ça correspond plutôt pas mal. Quelque chose de très accoustique (mais pas complètement, une démarque du unplugged classique) avec des voix (un choeur gospel de neuf personnes).