Mot-clé -

Fil des billets

mercredi 30 octobre 2002

David Gilmour live

Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramiers
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant,
Folle ivresse, doux rêve !
Aux clartés des étoiles
Je crois encor la voir
Entr’ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant
Folle ivresse, doux rêve!
Charmant Souvenir!

Georges Bizet, par la voix de David don't call me Dave Gilmour

Il y a quelques mois (en janvier, pour être précis), je suis allé voir un concert. Un bien même : il s'agissait de David Gilmour. C'était un concert pour les riches : la place n'était pas aussi chère que celles de la dernière tournée de Madonna, mais il fallait quand même vendre un rein pour entrer.

Mais ça valait le coup : après une première partie un rien indigente et fortement casse-couilles, môssieur Gilmour nous a offert un grand moment de musique. Pour décrire cette série de concerts (on ne peut pas dire tournée : 5 concerts en quinze jours, faisant suite à une date l'année dernière), les critiques ont inventé un nouveau genre musical : le rock de chambre. Et ça correspond plutôt pas mal. Quelque chose de très accoustique (mais pas complètement, une démarque du unplugged classique) avec des voix (un choeur gospel de neuf personnes).

Lire la suite...

mardi 22 octobre 2002

C'est elle ou moi

And while you're in this world
the fuzz gonna come and claim you
but you're more better wise
when the buzz gonna come and take you away,
The microscopes that magnified the tears
studied warts and all, still the life flowed on and on
but it's all over now, baby blue...

Georges Harrison

La musique est une de mes plus grandes passions, la plus grande sans doute. Et ça doit être la raison pour laquelle les gens en ont fait depuis longtemps l'aulne à laquelle mesurer tout le reste de ce que j'aime.La question la plus caractéristique, qu'on m'a souvent posée, est celle ci : "Et si la fille que tu aimes te demandait de renoncer à la musique, qu'est-ce que tu choisirais ?"

Lire la suite...

mardi 15 octobre 2002

je vois des morts

I see dead people ...
Haley Joel Osment - the Sixth Sense

R'garde mémé, j'vois des morts !
Jean-Louis Jossic - le Vaisseau de pierre

Ce week-end, j'ai vu des morts. Plein ! Des millions de cadavres, et moi je marchais en plein milieu. Je vous assure que ça fait un drôle d'effet ...

Ce week-end j'étais à Paris, chez Julie. Je me suis promené un peu sur les quais de Seine, chez les bouquinistes ... Nous sommes allés à la Cité de Sciences de la Villette, où je me suis une fois de plus amusé comme un gamin (normalement, je suis à Londres en décembre, j'espère avoir le temps d'aller voir le musée de sciences de là-bas, j'en ai gardé un bon souvenir.)

Et puis nous nous sommes demandé ce que nous allions bien pouvoir faire de notre dimanche, et alors que je feuilletais l'une ou l'autre revue, un mot s'est brusquement détaché d'une page : "catacombes". Voilà qui sonne bien, allons-y !

Lire la suite...

lundi 7 octobre 2002

citation de Brel

J'arrive !

genre des gens

En voilà des sales types, les gens !
Alphonse Allais

Cet orgue est le plus beau d'entre les plus belles
Alphonse Allais aussi (je crois ...)

Bizarre ... Il y a longtemps que je me posais la question, mais jusqu'ici j'avais toujours oublié de vérifier lorsque j'avais un dictionnaire sous la main. Ça m'a pris ce matin, alors que j'étais officiellement réveillé à 5h45 (mais en réalité, ça faisait deux heures que je cherchais le sommeil) : dès que je me suis retrouvé debout sur mes deux pieds, j'ai ouvert le Lexis (un Larousse, mais sans noms propres, Ze dico qu'il vous faut) et j'ai cherché les gens.

Car j'étais intéressé par les gens. Je voulais savoir s'il était incorrect de dire des gens qu'ils sont beaux, s'ils sont grands, s'ils sont petits ... Surtout s'ils sont petits, puisqu'à ma connaissance, on parlera plus volontiers de petites gens. Or donc, seriez vous choqués si je vous parlais des petits gens ou des gens petites ? Ben oui (j'espère en tous cas), vous pourriez ...

Lire la suite...

vendredi 20 septembre 2002

en courant

J'ai trois ditos de retard .... J'essayerai de les mettre en ligne ce week-end. Desolé pour le délai, à bientôt pour Laïs, Obélix, les communistes et mon boulot ...

mardi 17 septembre 2002

Du Parc Astérix à la Fête de l'Huma.

Quand l'appétit va, tout va !
Obélix

E viva il comunismo e la liberta !
traditionel

Shazam ! Que voilà un week-end intéressant et épuisant ... Comment ça : nous sommes mercredi là ? Ah ben oui, mais justement, j'avais besoin de me reposer un peu avant d'écrire. De toutes façons, vous n'êtes guère habitués à ce que j'écrive en temps et en heure, si ?

Alors, qu'ai-je fait ce week-end ? Ce week-end, je suis parti à Paris, à moi pour une fois de faire plus de route que d'habitude, je suis allé retrouver Julie. Et ben comme le dit la sagesse populaire : Paris, je ne pourrais pas y vivre, c'est fatiguant !

Lire la suite...

mardi 10 septembre 2002

Laïs en scène

Zonder liefde, warme liefde
Waait de wind, de stomme wind
Zonder liefde, warme liefde
Weent de zee, de grijze zee
Zonder liefde, warme liefde
Lijdt het licht, het donkere licht
En schuurt het zand over mijn land
Mijn platte land, mijn Vlaanderenland

Jacques Brel

Alors voilà, j'ai revu Laïs, et puis des gens aussi (dont des pas vus depuis un certain temps dont daine dont don) .... Et c'était plutôt pas mal du tout. C'était à Bellaing, petit village du valenciennois qui organise maintenant chaque année une petite fète médiévale ... J'étais déjà venu il y a deux ans pour applaudir Tonynara (je crois ...) et je dois dire que leur fête a quand même pas mal grossi en deux ans ...

Bon, ce n'est pas encore la foire internationale qui attire un public venu de l'Europe entière, mais c'est ma foi fort sympathique ... Et puis il y a à manger, et puis à boire, et puis des bateleurs et des jongleurs et des échassiers à cornes de bouc, donc c'est sympathique.

Lire la suite...

mercredi 4 septembre 2002

Chicons et dominos

Ce pays est trop compliqué : que les chicons soient des endives, soit. Mais voilà que les endives sont des épinards ?!? (et je ne parle pas des sucres qui sont des dominos alors que les dominos sont des multiprises !)

Obscured by Clouds

The memories of a man in his old age
Are the deeds of a man in his prime.

Roger Waters

Pratiqué avec sérieux, le sport n'a rien à voir avec le fair-play. Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; en d'autres mots, c'est la guerre, les fusils en moins.
Georges Orwell

Avec une femme, l'amitié ne peut être que le clair de lune de l'amour.
Jules Renard

Seuls, les hommes chastes se connaissent en amour.
Jules Renard

Je tiens à m'inscrire en faux contre les propos d'un irresponsable qui porte le même nom que moi et qui sans doute cherche à me nuire : Obscured by Clouds, c'est pas si mal.

Pour ceux à qui ca ne dit rien, plantons un peu le décor : Obscured by Clouds (ObC pour les intimes) est un ablum de Pink Floyd, la bande originale de La Vallee, de Barbet Schroeder. Or ce flim est une daube (cf ma critique d'icelui sur Pinpin OnLine) ... Et j'ai toujours pense que la BO l'etait egalement, seul album réellement mauvais de toute la carrière de Pink Floyd.

J'en étais tellement persuadé que je ne l'ai pas écouté une seule fois au cours des quinze dernières années (c'est le seul Floyd que je n'ai pas en CD, et pourtant des CD du Floyd, j'en ai des dizaines). Et puis, ainsi va la vie, j'ai ressorti une vieille cassette pour réécouter Meddle dans la voiture, et j'en ai profité pour réécouter la seconde face qui était -mais vous l'avez deviné- ObC.

Lire la suite...

mardi 3 septembre 2002

séance de rattrapage

Au fait : les ditos en retard de juillet et août sont en ligne.

mercredi 28 août 2002

snif ?

première manifestation d'un odorat qui renaît : je distingue super bien les effluves de gasoil !

fin de la campagne d'Italie

C'est vrai qu'il doit être difficile à l'homosexuel italien de se distinguer ...
Eric Chambaz

L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent :
Il éteint le petit, il allume le grand.

Un tas de gens d'après leurs prédécesseurs

Me voici de retour ! "Enfin !" Diront les fans. Hein ? Quels fans ? Ça serait nouveau, tiens .... J'ai l'air comme ça de n'avoir rien écrit depuis des mois, c'est faux. Je n'ai rien mis en ligne depuis des mois, parce que j'ai rarement terminé mes ditos. Mais j'ai profité de mes vacances pour écrire les petits bouts qui manquaient et tout ça va être mis en ligne très prochainement (le temps que je fasse les versions HTML), et vous pourrez tout retrouver dans les archives, heureux ? Bon, il y manquera les citations, parce que c'est quelque chose que j'ajoute à la dernière minute, juste avant de mettre en ligne, mais là, je n'ai pas le courage d'en trouver plein d'un coup. Dont acte.

Sinon voilà, je suis de retour d'Italie que c'est beau et plein d'italiennes, mais malheureusement plein d'italiens en t-shirt moulant et lunettes de soleil hyperdesigndelamortquituegrave aussi ... Bah. Un séjour qu'il était bien quand même, et qui n'a manqué que de Julie pour être idéal. Et de sommeil aussi un peu, parce que rien ne va plus du tout à ce niveau là, je n'attends plus jamais mon réveil pour me réveiller !

Lire la suite...

vendredi 23 août 2002

concert d'adieu

Me voilà à des centaines de pieds au dessus de l'Europe, en route pour aller retrouver Julie, la France, la Belgique, et tout ce qui va avec. J'ai passé de super vacances, maintenant, je vais mourir un peu, parce que je n'ai pas fait une seule nuit correcte depuis début juillet.

Pendant ces quinze jours et quelques en communauté, j'ai été atteint d'étranges troubles du sommeil : aucun problème pour m'endormir (mais tard quand même, nous sommes en vacances), mais je me suis réveillé pratiquement tous les jours à des heures indécentes. Exemple frappant : je me suis couché hier soir à trois heures, avec le réveil réglé sur huit heures trente ... je me suis donc réveillé à sept heures. Et ça fait des jours et des jours que ça dure. Je vais avoir besoin d'une cure de sommeil pour me remettre de ces vacances !

Lire la suite...

jeudi 22 août 2002

Faisons comme les romains

Me voilà arrivé à un jour charnière de ces vacances : hier, j'étais à Rome, demain, je suis à Lille. Le passage de l'un à l'autre, c'est un peu aujourd'hui où tout en faisant semblant d'être insouciant dans la piscine, il va falloir que je réunisse et emballe mes bagages et possessions diverses. Et ça sera un peu -beaucoup- demain, quand deux heures de vol vont me permettre de voyager sur plus d'un millier de kilomètres.

Quelle étrange chose qu'un moyen de locomotion qui permet de couvrir d'aussi grandes distances en si peu de temps ... Voilà qui participe, à l'instar d'Internet -le réseau global, à l'idée d'un monde tout petit. Et quoi ? Je suis dans un coin enchanteur de la vallée du Tybre, enchanteur mais reculé, puisqu'il m'est, exemple parmi d'autres, très difficile de téléphoner, et demain par la magie de plusieurs tonnes de métal qui se piquent de s'élever au dessus des nuages, voilà que vont disparaître des centaines et des centaines de kilomètres dans un intervalle de temps que j'ai déjà vu ne pas suffire pour rejoindre Lille en partant de Bruxelles (ou vice le versa ...) Qu'on ne s'étonne pas si dans quelques jours j'ai l'air de n'avoir pas saisi que je ne suis plus en vacances.

Lire la suite...

mercredi 21 août 2002

de Sienne à Rome

Au moment où j'écris ces lignes, je suis dans un train en route pour Rome. Notons une fois de plus que ma vie est difficile. Nous avons vu tout le centre historique la semaine dernière et aujourd'hui nous nous dirigeons d'abord vers le Vatican.

Hier, j'étais à Sienne, qui passe pour être une des plus belles villes d'Italie et qui ma foi le mérite sans doute. Des bâtiments magnifiques dans une cité essentiellement estudiantine, c'est très sympa et un peu bizarre : "Quel est donc ce magnifique palais ? Allons lire la plaque de marbre sur la façade ... Ah tiens, c'est une cité U !"

Je me suis plutôt calmé quant à mes emportements d'avant hier. Pas encore totalement, mais il est difficile d'habituer un vieux mâle solitaire à la vie en meute (sans compter que Julie me manque, un peu pas mal quand même)

La prochaine fois, je vous parlerai de la Chapelle Sixtine

lundi 19 août 2002

vieil ours

Je suis ici au paradis : la baraque est géniale, la région est magnifique (d'ailleurs, le panorama est extraordinaire), la piscine c'est cool, et puis je suis avec des gens super sympas que j'aime beaucoup.

Et là, je n'ai qu'une envie, c'est d'être ailleurs afin d'être tout seul, parce que j'en ai marre des contraintes de la vie en communauté. C'est grave, docteur ?

dimanche 18 août 2002

dûre vie en Italie

Tout continue à bien se passer, même si décidément je ne suis pas l'animal révé pour la vie en communauté, et si aussi les dissensions habituelles se font sentir au sein de MaRDyCk qui n'est pas fait non plus fait pour vivre ensemble en permanence. Mais ça reste superficiel, heureusement.

Il est question aujourd'hui d'aller voir l'équivalent local du Niagara, demain de ne rien faire (mais au bord de la piscine) et après demain d'aller visiter le Vatican. Que la vie reste difficile quand même ...

On voit quand même poindre la fin à l'horizon. Surtout pour ceux d'entre nous qui partent un peu avant les autres. Fichtre, je peux avoir une piscine et une vue panoramique sur la vallée du Tibre, une fois de retour à Bruxelles ?

La prochaine fois, je vous parlerai de draps roses à petits cœurs ...

vendredi 16 août 2002

tourisme

Au bout de quelques jours, l'Italie s'est grandement améliorée, il fait beau, l'endroit est doucement idyllique, quoique et parce que reculé. Les élections de miss de l'endroit relèvent de l'ethnologie et les propriétaires sont un peu rustres, mais le paysage est magnifique, l'endroit est calme et la piscine avec vue sur la vallée nous invite au farniente.

Il y a deux jours, nous sommes allés à Rome, pour y visiter les vestiges d'un des berceaux de la civilisation européenne, et c'était plutôt pas mal. Beaucoup de vieilles pierres et de magnifiques bâtiments et fontaines, perdus dans une villes du sud aux rues étroites et à la circulation folklorique : le touriste nordique qui attendrait sur un trottoir que ce soit officiellement son tour de traverser risquerait d'y mourir de vieillesse.

En tous cas, une ville très centralisée au niveau touristique, puisqu'à part le Vatican, nous avons visité tout ce qu'on peut trouver sur les cartes postales en une journée, en nous déplaçant à pieds. C'est bête à dire, mais c'est quand même impressionnant de se trouver ainsi entouré d'histoire, même s'il est très fatiguant de se trouver simultanément entouré de japonais.

La prochaine fois, je vous parlerai d'assiette en fausse faïence avec le Colysée peint en bleu au fond.

dimanche 11 août 2002

l'Italie, c'est humide

Nous voilà installés dans notre nouvelle maison. C'est grand, c'est bien, on ne s'est pas foutu de nous. Et le soleil qui se lève sur la vallée, c'est beau. Oui, parce que j'ai eu le temps de le voir : je me suis levé à six heures. Je ne suis décidément pas adapté à la vie en communauté, je ne réussis pas à dormir avec quelqu'un dans la même pièce. Déjà, avec une demoiselle, ça n'est pas toujours facile, mais alors avec deux mecs ... Tant pis, avec suffisamment de fatigue, je devrais y arriver. Et le soleil qui se levait, ben ... il se levait. Il n'est pas resté trop longtemps, sans doute avait-il à faire, car là, il est midi et il pleut. Je ne voyais vraiment pas l'Italie comme ça.

La prochaine fois, je vous parlerai de tempêtes de neige.

- page 77 de 87 -

Page top