Très longtemps, je n'ai pas compris les baisses de moral induites par la météo, jusqu'à ces derniers mois où, fragilisé, je m'y suis découvert très sensible, et aujourd'hui il a fait beau.

Il aura suffi d'un peu de soleil sur les Flandres, de quelques personnes que j'aime, d'une Enchianteresse qui a insisté pour me déranger dans mon humeur maussade et asociale pour que vole en éclats mon mal-être d'hier et que je me sente bien.

Je n'ai pas d'animosité envers ces humeurs là quand elles me prennent : j'ai de la douleur en moi, elle doit sortir. Il y a loin, j'ai lu un bouquin de SF dont le prétexte était que le cerveau étirait à l'infini les derniers instants de conscience de quelqu'un mourant dans d'atroces souffrances pour étirer la douleur et la rendre supportable. J'y pense beaucoup ces derniers temps parce que je sens en moi un mécanisme proche : la douleur est là, elle doit sortir, et plus le débit est fort, plus il emporte tout sur son passage. Plus il est faible, et plus l'écoulement est long.

Deux énormes éclats de rire à la réception de la lettre hebdomadaire du vendredi de B3ta :

Some celebs aren't really worth following:

Ca fait des années que je vois des pub pour Redbulle et voilà qu'en France ils en font pour Raideboule ? Ce pays m'est de plus en plus étranger.

Bientôt.

Chinese Democracy a fini par sortir, on apprend que Duke Nukem Forever ne sortira jamais, il reste quoi ? le Hurd ?

En couleurs : délétère indien.

Note liminaire : Ce billet n'a aucun intérêt pour le commun des mortels, mais je suis chez moi, j'ai le droit de me faire plaisir de temps en temps.

Il faut que tu en fasses une œuvre artistique plutôt que juste un truc de sociopathe
Gru

J'en étais à avoir découvert une plus-value de certains services de galeries en ligne : la possibilité de localiser les photos sur une carte. Seulement quand j'ai voulu essayer d'autres outils, je me suis rendu compte que ces services ne permettaient pas de récupérer les données entrées en ligne, un coup classique : notre service est vachement bien, mais vous ne pouvez pas partir !

Bon, tout s'arrange dans la vie : il était possible de télécharger un KML pour afficher les images dans Google Earth, dans ce fichier les coordonnées pour chaque photo. Après, c'est facile : un petit coup de remplacements avec des expressions régulières et on obtient un joli fichier csv qu'il est facile de parser en ligne de commande pour aller coller les infos dans les images avec l'utilitaire idoine.

Plus fort qu'Hellgy, un rébus en une seule image :

J'ai trouvé ce montage chez monsieur John Corney, je fais avec, mais notez que pour bien faire, il faut imaginer que le guerrier est vachement plus menaçant et dangereux.

Je vous laisse chercher ou vous voulez un indice ?

C'est drôle comme, encore maintenant, à chaque avancée significative correspond un déchirement quand une partie de moi veut revenir en arrière, quand le cerveau reptilien tire sur sa laisse en refusant d'avancer.

C'est drôle comme je peux aller mieux et pourtant être impuissant devant les bouffées de rage, de haine ou de déception qui viennent encore me frapper parfois.

C'est drôle comme la force à laquelle arrivent ces sentiments là ne m'empêche pas de les observer de loin, comme des animaux étrangers.

C'est drôle comme la route est longue...