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lundi 28 avril 2008

Le mythe du solitaire

tel est en effet l'axiome caché de la philosophie occidentale : pour être intelligent, il faut être seul. Délié. Sans amour sinon pour la vérité ou la transcendance. [...] Ce qu'une telle perspective néglige, c'est que l'individu seul n'a aucune raison de penser, tandis que l'eros et la philia tissent des liens de désirs et d'intelligence nécessaires à l'éclosion de l'œuvre d'art ou du concept. À se considérer lui même comme une sorte de dieu qui devrait créer le monde ex nihilo, le sujet court le risque de se vouer au néant, de se stériliser.

C'est de la plume d'Alexandre Lacroix. Pas mieux.

Mille (1000)

Ceci est mon millième billet en ligne. Bon, ça fait sans doute moins que chez Laurent, mais en nombre de caractères, je ne dois pas être ridicule. Il faut dire que ça fait quand même bientôt neuf ans que je suis sur le coup, un bail tout de même.

Pendant ce temps là, j’ai perdu Do, j’ai perdu DXXXX, j’ai perdu Toune, j’ai perdu Julie, j’ai arrêté le théâtre, j’ai joué dans deux groupes qui ont splitté et j’ai essayé tant bien que mal de maîtriser mes vieilles névroses. C’est dire si ça m’en a fait des choses à raconter.

Mais la vie est belle.

(J’avais prévu des festivités un peu plus classe pour l’occasion, mais on ne maîtrise pas toujours les éléments extérieurs.)

dimanche 27 avril 2008

fin de dimanche pluvieux

Quand j'étais gamin, il n'y avait rien de mieux pour me donner le blues : une fin de dimanche après midi avec un ciel qui a l'air de sortir d'un film. La pluie tombe à verse verticalement et mon moral est retourné trente ans en arrière.

la technique du dealer

Je le disais récemment : je suis cerné. Ça ne s'arrange guère : ma mère songeait depuis longtemps à s'acheter un portable, je lui avais par ailleurs signifié que je ne voulais plus m'occuper de son vieux pc sous respiration artificielle depuis longtemps.

Et voilà que son magazine de consommateurs propose dans son dernier numéro un test comparatif sur les ordinateurs portables. Au dessus du lot : le MacBook. J'ai réussi à l'empêcher d'aller en acheter un tout de suite en lui disant de réfléchir une nuit, vu le prix, mais le lendemain elle n'avait pas changé d'avis. Hop, direction le magasin.

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samedi 26 avril 2008

Fin ? Sans doute.

D'après ce qui était prévu, ce week-end était notre dernière possibilité de passer du temps à deux avant de partir chacun de son côté. Comme je n'ai pas eu de nouvelles depuis qu'elle a eu quelque chose à me demander il y a dix jours, plutôt que de se faire ensemble une dernière balade, une dernière expo, un dernier ciné, je passe mon week-end seul. Les médicaments ne sont pas suffisants pour aller bien, mais ils m'empêchent tout de même de m'effondrer complètement.

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vendredi 25 avril 2008

J'aime plus conduire.

Normalement, conduire, c'est quelque chose que j'aime plutôt pas mal. Mais en ce moment non. D'abord, bien que je dorme la plupart du temps comme une masse (merci la pharmacopée) mes nuits ne sont guère reposantes : je me réveille fatigué. Ensuite parce que pour conduire, actuellement, j'ai un peu le choix : je prends mes petites pilules et j'augmente la probabilité de partir dans le décor, ou je ne les prends pas et j'augmente la probabilité du retour des angoisses.

Et puis enfin parce que conduire, c'est une des seules tâches qui excluent toute autre : quand je regarde la télé, je bouquine, quand je surfe, je joue de la guitare.

Quand je conduis, je pense.

jeudi 24 avril 2008

quatrième dimension

ne réglez pas votre écran : j'avais envie de dégager mon thème. je n'avais plus envie que mes souvenirs me regardent.

pas prêt.

Avec toi, ça ne sera jamais évident, mais c'est évident que c'est avec toi.

C'est ce que je lui ai dit dans les premiers temps de notre relation. Pas une seule seconde je n'ai envisagé une relation simple et linéaire, nous avions trop de personnalité tous les deux pour que tout passe comme une lettre à la poste. Tant mieux d'ailleurs : la vie, c'est mieux avec du relief.

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mercredi 23 avril 2008

cœur à nu

les larmes ne veulent pas s'arrêter aujourd'hui.

je suis malheureux.

je me bats avec moi depuis longtemps écrire simplement ça : je suis malheureux.

les médecins savent

Il y a quelques jours, je me sentais mieux. Du coup, je me suis dit qu'il était intéressant de cesser de prendre ces cachets qui m'avaient été prescrits (oui, j'aime pas ingérer des concentrés de produits chimiques.) Il ne m'est pas venu à l'idée, bêtement, que si j'allais mieux, c'était en partie grâce à ces saloperies.

Ça a été magnifique : je me suis remis à partir en vrille comme si rien n'avait avancé.

C'est peu de dire que je commence à être fatigué. Je suis content d'être retourné au boulot, ça me permet de me changer les idées, de me concentrer sur quelque chose, et à vrai dire d'être un peu surpris : si on m'avait dit il y a quelques années que c'est au boulot que je trouverais un jour le plus de stabilité, j'aurais bien ri. Sauf que bon, c'est pas drôle.

Tout ça est un peu décousu, mais dans ma tête, ça l'est tout autant. Si j'en ai le courage, je vous dirai à quel point je me sens vieux.

de la difficulté de communiquer par Internet.

J'en aurais souvent eu besoin ces derniers temps : Il manque un smiley sourire triste.

mardi 22 avril 2008

C'est par périodes

Ça faisait presque dix jours que les larmes avaient disparu...

lundi 21 avril 2008

regretter ses moqueries

Quand j'étais môme, je me moquais des filles qui avaient les yeux humides en regardant les films sentimentaux. J'aurais pas du.

dimanche 20 avril 2008

Flamand vs Néerlandais

L'autre façon de savoir qu'on a passé la frontière : quand on passe de Hillestraete à Hillestraat en restant dans la même rue.

samedi 19 avril 2008

l'homme programmé

Quel que soit mon état d'épuisement, quelle que soit l'heure à laquelle je me couche, je dors sept heures. Je pourrais avoir un peu de rab' dimanche, s'il vous plaît ?

vendredi 18 avril 2008

Pas pareil

Depuis tout petit, j'ai vraiment cette envie -que beaucoup partagent, je pense- de n'être pas tout à fait comme tout le monde. Là où je pousse un peu le truc, c'est que j'essaie de me faire ma petite place à part dans à peu près tout ce que je fais, que ce soit créatif, au boulot, ou simplement humain.

Mettons par exemple que je fasse de la musique : je n'aurais pas pu faire de la guitare : tout le monde joue de la guitare. J'ai donc fait de la basse, ce qui est plus rare. Plus rare, mais ça arrive quand même, donc j'ai évité soigneusement toutes les techniques de jeu modernes que je voyais autour de moi, à la place, j'ai préféré faire des milliers de notes. Ça n'est sans doute pas meilleur, mais au moins ce n'est pas comparable.

D'ailleurs, au cas où quelqu'un se mettrait à faire des choses comparables, finalement je me suis mis aux claviers et aussi à la guitare, au cas où. Et à la guitare, j'ai fait exactement la même chose : j'ai développé un style de jeu que n'effleuraient pas mes petits camarades. Du coup, je vis très bien de ne savoir faire ce que font les autres, puisqu'eux ne savent pas faire ce que je fais.

Au boulot, c'est le même topo : en plus de mes attributions relativement classiques, je suis depuis longtemps le préposé officiel aux trucs bizarres : on ne sait pas comment faire ? On n'a jamais vu ça ? C'est pour ma pomme.

Mais je réussis ça très bien également dans mes relations avec les autres. Les banales d'abord, où je ne veux pas être juste un client N entre le client N-1 et le client N+1, mais où je veux établir un contact humain, je veux qu'on me regarde et je veux déclencher un sourire. Je ne veux pas être un lambda.

et puis les relations plus suivies : J'ai souvenir qu'au lycée, j'étais accepté par un certain nombre de bandes, des premiers de la classe au punks qui fumaient des pétards dans les buissons, avec tous les entre-deux possibles. Pourtant je ne faisais partie d'aucune, et j'aimais beaucoup ce papillonage.

Aujourd'hui je continue sur le même principe : à ma grande honte, j'aime quand une amie me dit qu'elle me passe ce qu'on n'accepterait pas facilement des autres. J'aime quand on me rapporte que des copines disent de moi que je suis chiant, mais qu'elles ne peuvent m'en vouloir, parce que je suis xave. J'aime attirer l'attention en étant le dernier arrivé à des répétitions de théâtre ou celui dont on accepte qu'il refuse les activités de groupe. Et j'aime à penser que si on accepte de moi ce genre de choses, c'est qu'il doit être visible d'une façon ou d'une autre que si, souvent, je me sens différent, jamais je ne me sens supérieur.

Au contraire.

jeudi 17 avril 2008

Retour(s)

Après près de trois semaines d'absence imprévue, je suis heureux d'avoir eu le courage avant de partir de faire la vaisselle et de jeter les denrées périssables.

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2006 : rien

Pour paraphraser Louis XVI, je dirais bien 2006 : rien.

Je n'ai pas de souvenir marquant de cette année là, dans ma mémoire, elle est grise. Il y a bien eu le voyage au japon, mais c'était tellement court. De plus, si le Japon m'a vraiment plu, alors même que je n'en attendais rien, le voyage lui même reste, pour des motifs personnels, un souvenir très mitigé.

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mercredi 16 avril 2008

séduisant

Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je suis en ce moment plutôt mal dans ma tête, qui suit ces pages l'aura compris. Ça ne date pas d'hier d'ailleurs, car il y a eu des signes avant-coureurs à la situation actuelle. Hors, depuis quelque temps, et la rupture, tout en me dévastant la tête, n'a rien entamé à ce niveau là, voilà que je me sens bien dans mes pompes.

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Ça fait du bien

Il y a longtemps que je répète, avec mes collègues, que le spectre du chômage nous effraie fort peu. Il est fort agréable d'en avoir la confirmation dans la vraie vie.

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