Bon, ma tentative lamentable de poisson d'avril n'a pas déchaîné les foules, je n'étais pas crédible ?
Non, il n'y a pas de mieux. Ma tête est toujours aussi bordélique et tout ça remue énormément la vase déposée au fond au cours des années. Je disais l'autre jour que plus que la rupture, c'est le vide qui m'était insupportable. Il semblerait que plus encore que le vide, je doive gérer des noirceurs profondément enracinées, et de celles là, je ne suis pas prêt de m'extirper.
Dans le passé, j'ai déjà mis plusieurs années à me sortir de situations similaires. Aujourd'hui la peur que ça se reproduise me fait essayer d'avancer très vite, et c'est sans doute trop vite : les nerfs sont tendus à la limite de la rupture.
La limite s'est rappelée à moi hier.