Illustration
Par Maha-ha viiiiie... - Lien permanent
Un de mes derniers billets, visiblement pas assez clair (je me flagelle) et du coup pas toujours bien compris, a attiré plus de commentaires qu'à l'accoutumée. Parmi ces commentaires, celui de Kozlika explique très bien et en très peu de mots ce que je n'ai pas réussi à exprimer en plusieurs paragraphes : la peur de perdre la colère.
on peut même simplifier encore : la colère. J'aime les gens qui l'ont en eux, je me sens étranger aux gens qui ne l'ont pas, je méprise ceux qui la perdent (ou qui la simulent à une période donnée.) Ça cerne ce dont je voulais parler beaucoup mieux que cette histoire de conformisme.
Avec l'Enchianteresse, pour passer le temps, nous faisions un test de psycho pour savoir quel âge nous avions dans notre tête. Il apparaît que j'ai entre 16 et 18 ans, l’âge de la révolte !
ah ben voilà.
Commentaires
Il apparaît que j'ai entre 16 et 18 ans, l’âge de la révolte !
L'âge de faire des tests de psycho ? :-p
Je dois avoir moi aussi quelques boutons d'acné sur le coeur. Envoie ton test que je vérifie :-)
A propos d'illustration, je me disais qu'une façon de découvrir de la musique qui nous plairait sûrement, ou de renouveler la lecture de chansons qu'on connaît déjà - ce qui est à mes yeux un cadeau (et du développement durable... mais ça n'a rien à voir), ce serait de donner des titres de chanson qui symbolisent pour nous la colère.
Ça peut d'ailleurs fonctionner avec des livres, de films... également.
Je commence : pour moi, c'est Distractions de Sia. Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'elle raconte sur le fond car je n'écoute jamais les paroles. Mais cette mélodie lancinante qu'elle pousse (au sens "faire avancer" ) avec une nécessité rageuse qui va crescendo, sa voix qui se casse dans la bataille, le tout qui reste pourtant contenu, c'est exactement ma représentation de la colère.
(Oui, je suis jeune, j'aime jouer à des jeux idiots et trouver en plus qu'ils sont substantiels. Bon, à vous : ne laissez pas ma honte larsener dans une pièce vide :-) )
Oh ben c'est facile : n'importe quoi des Clash par exemple. Ou de la Mano.
Ma liberté de penser - Florent Pagny
C'est quand même une toute autre expression de la colère que celle de ce jeune agité, de Noir Désir ou des Bérurier Noir.
Sinon n'importe quoi de Johnny. Ou de Francis Lalanne.
Ah oui, c'est bien ce que je pensais : ce jeu est aussi fascinant qu'il est idiot (et n'intéresse que moi visiblement). Nous n'avons pas du tout qualitativement la même colère, et pourtant il n'y a qu'un seul terme.
Il y a des jours où j'ai beau les aimer, je me dis que les mots, c'est nul.
Oups, pardon, j'ai failli être en colère : il y a des jours où les mots me plongent dans des abîmes de perplexité.
Pascal O. > Attends, tu ne peux pas mettre sur le même plan Noir Désir et cette espèce d'oligophrène logorrhéique >_<
Emma, tu as déjà entendu Nous n'avons fait que fuir ? (Dont je ne vais pas dire du mal, ceci-dit, c'est mon morceau préféré de Noir Désir.)
Non ; je ne suis pas (mais je le regrette) une inconditionnelle historique de Noir Désir. A l'époque où ils officiaient au sommet, j'étais dans les catacombes, le son était assez mauvais :-p Je ne suis arrivée à bloquer sur Bertrand Cantat que très très tard, et pour des raisons d'abord acoustiques, s'il faut absolument être honnête... et le reste a suivi.
Je vais prendre le temps de lire ce texte mais si c'est pour la logorrhée que tu le cites, ça n'est pas la principale chose que je stigmatisais chez Saez :-)