Métaphore, il fait froid dehors - Mot-clé - Valjournal égotiste2023-11-25T15:43:44+01:00xaveurn:md5:ba79e22174f3c7fd63a26fdd685497beDotclearRésumé impossibleurn:md5:6e62a4bacc3ead048be4d0cc373759672008-05-09T21:31:00+02:002008-06-16T17:14:44+02:00xaveDécouvrirmiamtour de FranceVal<p>La nuit a été bien meilleure que la précédente. À peine mon café avalé, je tente de joindre le marchand de pneus le plus proche et miracle, ça répond. Je démarre presqu'aussitôt pour confier ma voiture à leurs bons soins, et sur place, j'apprécie leur amabilité et surtout leur diligence. C'est qu'ensuite, j'ai quelques bornes à faire pour être à mon rendez-vous de ce midi.</p> <p>Parce que ce midi, j'ai rendez-vous avec mon mythe fondateur, et la situation est un peu particulière ; nous ne nous sommes plus vus depuis douze ans. Il n'est pas facile de poursuivre une conversation après une telle interruption, mais c'est aussi bien : la dernière conversation avait été houleuse. C'est vraiment une impression étrange, d'autant que parce que nous savons que nous allons manquer de temps, il ne nous est pas possible d'aborder quoi que ce soit d'important. En restera une impression d'étrange mêlé de plaisir, il faudra vraiment que je réessaie, histoire d'affiner. Ce que j'en dis ici n'est pas grand chose au regard de ce que ça représente, mais j'ai le droit d'avoir un reste de pudeur, quand même. (Et pourtant, je vous assure, j'ai essayé d'en dire plus, mais ça refuse de sortir.)</p>
<p><a href="https://xave.org/public/images/tourdefrance/20080511-unnuage.jpg" title="Un nuage, un beau. Mais pas du jour, je n'ai pas pris de photos ce jour là."><img src="https://xave.org/public/images/tourdefrance/.20080511-unnuage_m.jpg" alt="Un nuage" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Le temps ensuite de retourner en bord de mer, la journée est déjà bien avancée, j'ai eu raison de ne rien prévoir d'autre aujourd'hui. Ceci-dit, rester sur place, ce n'est pas vraiment le concept du voyage. Du coup je me dis que je mangerais bien une soupe de poisson. Ça tombe bien, Sète n'est qu'à une heure de route. Et tant qu'à faire, ça me permettra de faire un tour par l<em>Espace Georges Brassens</em>. Moui. C'était sans compter la circulation sétoise ; Je ne sais pas si c'est toujours comme ça, mais c'est bloqué de partout : Une heure pour arriver à Sète certes, mais une heure encore pour accéder à la destination prévue, qui du coup ferme pour fêter ça, j'ai à peine le temps de dépenser encore de l'argent à la boutique.</p>
<p>Qu'à cela ne tienne : le vrai but, c'était de manger une soupe de poissons. Il ne faudra cette fois qu'une quarantaine de minutes pour traverser la ville dans l'autre sens et accéder au port. Tous les restaurants sont là, alignés, ne reste plus qu'à choisir. Celui-là, tiens, qui propose, en plus de la soupe, de la friture, et j'adore ça également. ah oui mais mon bon monsieur, je ne travaille qu'avec des produits frais et les pécheurs font le pont. À la place de la friture, je peux vous proposer des sardines grillées. Soit.</p>
<p>Au moins, la soupe était bonne, je ne sais pas pourquoi je n'en mange pas plus souvent. Ça a peut-être un rapport avec le fait que je ne viens à Sète qu'une fois toutes les quelques années. Allez, retour par les petites routes de la côte (ces sagouins sont en train d'éloigner la route de la plage de la Corniche, je prie pour que ce ne soit pas en prévision de constructions, en attendant, on ne voit plus la mer en conduisant.)</p>https://xave.org/post/2008/05/09/Resume-impossible#comment-formhttps://xave.org/feed/atom/comments/1040Me revoilà !urn:md5:ef1cfa6e968e806d7221921247abd20a2005-12-08T17:08:00+00:002008-05-15T21:32:26+00:00xaveMaha-ha viiiiie...JulieVal <blockquote><p><q>-although a double negative in English implies a positive meaning, there is no language in which a double positive implies a negative.<br />-Yeah, right !</q><br />Sidney Morgenbesser</p></blockquote>
<p>Bon, une bonne claque et ça repart !</p>
<p>Qu'est-ce qui peut bien me prendre de ne pas aller bien alors que tout va bien pour moi ? Je dois être un peu trop compliqué, je ne suis plus arrivé pendant un temps à éteindre la tête. Mais là, ça va beaucoup mieux, merci les gens d'avoir sympathisé, merci ma vie d'être bien, merci les gens sympas d'être sympas, merci à l'inventeur du sourire, merci à l'inventeur des filles !</p>
<p>Merci mon Mythe Fondateur d'être de retour dans ma vie, et surtout, surtout, surtout : Merci Julie d'exister, tout simplement.</p>
<p>I'm back !</p>
<p>La prochaine fois, je râlerai.</p>https://xave.org/post/2005/12/08/636-me-revoila#comment-formhttps://xave.org/feed/atom/comments/635quand j'étais petit ?urn:md5:08a34bb60bd1307ce4e0def2644ed1ee2003-03-19T12:00:00+00:002008-05-29T12:20:33+00:00xaveMaha-ha viiiiie...JulieVal<blockquote><p><q>Hey bartender over here<br />Two more shots<br />And two more beers<br />Sir turn up the TV sound<br />The war has started on the ground<br />Just love those laser guided bombs<br />They're really great<br />For righting wrongs<br />You hit the target<br />And win the game<br />From bars 3,000 miles away<br />...<br />Can't you see<br />It all makes perfect sense<br />Expressed in dollars and cents<br />Pounds shillings and pence<br />Can't you see<br />It all makes perfect sense</q><br />Roger Waters</p></blockquote>
<p>Comme le temps passe ... Ma première grande histoire avec une demoiselle a duré quelques années, plus un temps plus long pour m'en remettre (oui, j'étais marqué, oui), et il m'a fallu deux relations très fortes, l'une complètement déséquilibrée et l'autre assez pas mal épanouissante, pour enfin me sortir cette histoire de la tête.</p>
<p>Mais ce qui me laisse pantois, c'est que cette histoire a commencé il y a dix ans. Hein ? Quoi c'est ? Dix ans ?</p> <p>Mais attendez, ce n'est pas possible : je m'en souviens bien de cette histoire, c'était il n'y a pas si longtemps. Ben si. Comment ce fait-il que dix putains d'années aient pu passer aussi vitre sans que je m'en rende compte ? Parce que j'en ai fait des choses, pendant toutes ces années, mais assez pour remplir dix ans ?</p>
<p>Ça m'a paru beaucoup plus court ... Après tout, qu'est-ce qui s'est passé : j'ai fini de foirer mes études, j'ai connu quelques demoiselles, des potes, j'ai commencé à travailler, j'ai fait de la musique, j'ai pris du poids, j'ai eu les cheveux presque rasés, j'ai eu les cheveux longs, j'ai été la moitié de MaRDyCk, j'ai émigré en Belgique, j'ai bu des litres de bière, j'ai vu trois patrons du Vierpot (dont un qui en a fait un truc infréquentable), j'ai vu des concerts, j'ai découvert des musiciens-ciennes-chanteurs-teuses, j'ai fait du théâtre, j'ai fait des progrès en musique, en informatique, en relations humaines, en acceptation de moi-même, j'ai changé de lunettes, j'ai été très malheureux, j'ai été super heureux ...</p>
<p>Et puis j'ai rencontré Julie. Ça valait le coup, non ?</p>
<p>La prochaine fois, je vous parlerai de roses blanches.</p>https://xave.org/post/2003/03/19/244-quand-jetais-petit#comment-formhttps://xave.org/feed/atom/comments/244Sports d'hiverurn:md5:588e370bf1df87d2e6e07c831944e9dc2000-12-30T12:00:00+00:002008-05-29T20:20:40+00:00xaveMaha-ha viiiiie...neigeValvoiture<blockquote><p><q>Christmas time is here again !<br />Christmas time is here again !<br />Christmas time is here again !<br />Christmas time is here again !</q><br />les Beatles</p></blockquote>
<p>Or ça. J'étais donc il y a quelque jours chez mon petit frère, lequel habite à Grenoble. Grenoble, finalement, n'est pas très loin d'Annecy, voire de Thônes, toutes les vacances d'hivers de ma jeunesse. Nous y sommes donc allé faire un tour.</p>
<p>D'ailleurs, c'est plus que ma jeunesse : c'est un peu la jeunesse de toute la famille depuis que mon grand-père, condamné à mort par contumace entre 39 et 45 par nos amis teutons, y a trouvé refuge. Toute la famille y est un peu chez elle depuis (c'est le premier endroit -à part ma région bien sûr- où j'ai pesté contre les parisiens qui nous envahissent.) C'est aussi là que j'ai chaussé des skis avant même de savoir marcher, ça marque.</p> <p>Toujours est-il que je n'y étais plus allé depuis cinq ans avec ma demoiselle de l'époque, qui avait tout de suite décidé que c'était là que nous devions emménager le plus vite possible. Avant de pester contre toute la région après s'être cassé la figure en short dans la neige un 29 juillet, toute sudienne qu'elle était.</p>
<p>Donc. Nous voilà en route vers les joulies montagne de mon enfance, histoire de se rajeunir un peu. Nous sommes allés manger à l'hôtel de nos vacances de sports d'hiver, dans lequel nous n'avions pas mis les pieds depuis huit ans. Ça file le temps. Et puis j'ai eu une envie : aller voir le pieds des pistes, même si, manque de neige oblige, il n'y avait pas grand chose à y voir. Je prends donc mon volant et hop, en route vers les cimes.</p>
<p>En plus, nous sommes des veinards : il s'est mis à neiger, gage d'un plus grand réalisme dans la reconstitution de nos sports d'hiver. Alors je monte ; C'est escarpé, c'est étroit, ça tourne beaucoup, et cette neige qui tombe n'est pas la meilleure chose qui soit pour l'adhérence. Tout ça n'est pas grave : nous ne tardons pas à rejoindre un chasse neige qui déblaie la route juste devant nous. Ah, c'est mieux... Oui mais ce n'est pas assez. avec ma suspension rabaissée, mes pneus larges et ma tonne et demie, je ne suis pas le mieux équipé pour ce genre de situation. Après avoir fait la moitié de la route, il faut se rendre à l'évidence : Nous allons redescendre tant qu'il en est encore temps.</p>
<p>Bien, que fait-on? Et pourquoi pas aller dire bonjour au parrain de ma soeur, qui a un chalet sur l'autre versant mais plus bas? Voilà une idée qu'elle est bonne, en avant. Alors nous montons, nous montons... et pendant ce temps là, la neige continue de tomber. Jusqu'au moment où force est de nous rendre compte que nous n'avançons plus. Que reculer est hors de propos et que faire demi tour est impossible sur cette route qui par temps sec n'est pas même assez large pour laisser passer deux voitures de front.</p>
<p>Ah tiens, à propos de deux voitures de front, en voici une en face de nous. Celle là bouge encore un peu -moins lourde-, pardon madame, mais il va falloir que vous reculiez pendant que nous allons essayer de faire parvenir ce tank jusqu'au petit contrefort, là un peu plus haut... Et nous voilà à quatre autour de ma voiture, tentant désespérément de lui rappeler qu'elle est censée avancer dans le prolongement de ses roues, alors qu'elle n'a qu'une envie, c'est de partir perpendiculairement à icelles, directement vers le fossé, ou alors tout simplement vers la vallée. Rappellez moi la prochaine fois qu'essayer de diriger un palet géant de une tonne cinq, j'ai connu des jeux plus amusants.</p>
<p>Au bout d'un certain temps pourtant, mission accomplie : la voiture est arrêtée sur une surface à peu près plate sur le coté de la route. Bieng! Le moment idéal pour laisser tomber tous nos projets d'ascension et se mettre à descendre avant qu'il ne soit trop tard (car la neige continue à tomber drue). Alle hop, c'est reparti, mais dans l'autre sens cette fois.</p>
<p>Ce qui est mieux après tout : la pente joue pour nous cette fois. Ah oui mais alors non. Je ne vais pas m'appesantir une fois de plus sur le poids de cette voiture, mais si on lui donne une bonne pente à descendre et une route suffisamment glissante, elle va se faire un plaisir d'y foncer toute seule, ce qui serait bien... si la route était droite. Ce qu'à dieu ne plaise elle ne fait même pas mine d'être. Il s'agit donc de retenir cette cochonnerie avant qu'elle ne se jette dans un fossé, voire un ravin.</p>
<p>Et bien sûr, c'est à ce moment là qu'arrive en face une autre voiture, nous forçant à ranger la notre le plus près possible du fossé qui conduit au près dont la forte pente se dirige directement sur le petit bois un peu plus bas. Dans un film, c'est à peu prêt à ce moment là qu'une ou deux roues quittent la route pour laisser la voiture en équilibre instable...</p>
<p>Et ben des fois, la vraie vie, c'est comme dans les films.</p>
<p>Résumons la situation : La route est une vraie patinoire, le devers descend directement vers un bois (sur une pente assez raide), deux roue de la voiture viennent de quitter la route et sont pour le moment juste en dessous, dans la gadoue neigeuse. Comment nos héros vont ils se sortir de cette épineuse situation?</p>
<p>Pour être tout à fait franc, je m'attendais déjà à ce moment là à rentrer dans le nord en train. Fort heureusement il n'en fut rien : un abris à bois judicieusement placé permit à mon frère de fabriquer une route de fortune sous les roues jusqu'à la route en vrai, et nous a fourni également un appui suffisant pour pousser la carcasse dans un sens contraire à celui qu'aurait voulu lui faire prendre les lois de la physique les plus élémentaires.</p>
<p>Je ne vais pas m'étendre plus sur le reste de la descente qui nous vit atteindre un lieu plus sûr et moins neigeux, sachez simplement que l'aventure n'a pas arrangé l'état de fatigue qui est le mien en cette période de fêtes.</p>
<p>Sur ce, mes bons mais, plein de bonne fatigue, je m'en vais vaquer à d'autre occupations plus propices à remplir une fin de millénaire. Buvez bien, faites bien la fête, et rendez vous dans le prochain siècle.</p>https://xave.org/post/2000/12/30/104-sports-dhiver#comment-formhttps://xave.org/feed/atom/comments/104Voltaireurn:md5:45ef47d3bc74f0b2d135c5b45f02f2d81999-09-17T12:00:00+00:002008-07-23T20:15:40+00:00xaveMaha-ha viiiiie...maisonValYi-King<blockquote><p><q>Courtes lettres et longues amitiés, tel est ma devise</q><br />Voltaire</p></blockquote>
<p>Oulah.... Il y a longtemps que ça ne m'était plus arrivé: je suis tombé ! Poum, par terre, le malaise. Bon, pas vraiment par terre parce que j'étais assis, mais quand même, boum.</p>
<p>Ça doit encore être la faute à Voltaire, ça, c'est toujours de sa faute, ce genre de choses. Impression un peu étrange en tout cas, en temps très court, ça donne à peu prés ça: "Tiens, ça tourne... bizarre: j'ai l'impression que je vais tomber... Bah, je raconte des colleries, je n'ai aucune raison pour ça, je suis encore dans la force de l'....Boum."</p>
<p>C'est surtout pour le spectateur que c'est comique. J'ai assisté à ça en direct un jour: un copain (que je ne dénoncerais pas) a sans doute trouvé que le récit de ma dernière prise de sang s'accommodait mal avec le Big Mac qu'il était en train d'engouffrer. et poum. enfin... il est resté conscient, mais c'était limite. Il a fallu prendre des mesures, je les ai prises: j'ai fini son Big Mac.</p> <p>À propos de Voltaire, savez-vous que ce gars n'est pas complètement con ? Il y a de ci de là des petites phrases que vous connaissez qui sont directement tirées de ses œuvres, le fameux <q>Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer</q> est de lui, ainsi que <q>le mieux est l'ennemi du bien</q>. L'idée de comparer l'univers à une grande horloge et Dieu à son horloger, c'est de lui aussi...</p>
<p>Il savait aussi parfois faire des bons mots, un petit exemple pour rire: <q>Les femmes sont comme les girouettes: elles se fixent quand elles se rouillent.</q></p>
<p>Mais surtout Voltaire était un visionnaire, un grand philosophe que beaucoup aujourd'hui devrait relire, je ne parle pas du sempiternel Candide, mais jetez donc un coup d'œil sur son Traité sur la tolérance, j'en connais beaucoup de nos jours (suivez mon regard, là-bas tout à droite) qui ferait bien de le lire et le relire pour prendre conscience de l'immensité de leur connerie.</p>
<p>Pour terminer sur Voltaire, je voudrais donner un coup de chapeau à un traducteur dont je ne connais malheureusement pas le nom (fouillez sur vos étagères, vous devriez le trouver): En 1932, Aldous Huxley sort un roman décrivant une vision hideusement utopiste de l'avenir, où toute individualité est niée pour le bien de la communauté, entre autres horreurs qui sont malheureusement devenues d'actualité pour certaines. Il est allé chercher le titre de ce roman dans une citation de Shakespeare: "O, wonder! / How many goodly creatures are there here! / How beauteous mankind is! O brave new world, / That has such people in't!" (la tempète, V1). Et ce traducteur, plutôt que de tenter une délicate traduction mot à mot de ce Brave new world, plutôt que d'aller chercher ce même vers dans une traduction française de la pièce (et pourtant, Shakespeare n'a pas été traduit que par des pignoufs, vous pouvez m'en croire), a eut l'idée d'aller chercher ce "Meilleur des mondes" dans le Candide de monsieur Voltaire. Ce qui présente divers avantages :</p>
<ol>
<li>Traduction d'une référence littéraire par une autre référence litéraire</li>
<li>Respect de l'idée originale</li>
<li>Meilleur titre peut-être que le titre original, parce qu'en dehors de toute considérations scénaristiques ou stylistiques, c'est bien une idée commune qui a présidé à la rédaction de l'ouvrage de Voltaire et à celui d'Huxley. Je rappelle que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes" est la phrase qui clôt Candide, après que les protagonistes aient étés Chassés, rompus, exploités, pourchassés, violés, tués, volés, j'en passe et des meilleures, mais c'est bien, car ça participe de la grande course du monde. Quel comique ce Panglos...</li>
</ol>
<p>Pour en revenir au traducteur, ce gars est grand, brulons lui des cierges. Ceci dit, vous vous rendez compte que Le meilleur des mondes est sorti en 1932 ?!? Je crois qu'Huxley aussi était un visionnaire... C'est effrayant.</p>
<hr />
<p>Petit à petit, je remplis mon nid bruxellois. Il est encore bien vide, mais ça fait deux mois que je cherche un week-end suffisemment libre pour amener des meubles, et je n'ai pas encore trouvé.</p>
<p>J'était l'autre jour à la recherche d'un cafetière, un bonne vieille cafetière italienne comme je les aime. Alors que je cherchais, j'étais en train de fouiller un vieux carton, fermé depuis plus de quatre ans maintenant (putain, ça file le temps!), bourré de souvenirs d'un ancien amour, et ça ne m'a pas rajeuni.</p>
<p>J'y ai trouvé beaucoup de pincements de cœur, mais pas seulement. Il y avait là un énorme lézard en plastique orange dont j'ai oublié le nom, un sac énorme, plein à craquer de surprises Kinder (dont je reste un gros consommateur), Il y avait des piles de magazines musicaux parlant de plein de groupes aujourd'hui (justement) oubliés, un magnifique cendrier en terre cuite peint en bleu, quelques photos, un répondeur inutilisable en Belgique, mes billets pour les concerts du Floyd en 94, des dictionnaires, une douche...</p>
<p>Mine de rien, ça a un peu rempli ma chaumine: quelques photos au mur, avec les billets de concerts (c'est beau un billet de Pink Floyd), un élément de plus dans ma collec de répondeurs démontés, un cendrier qui est quand même pratique pour ne pas avoir à remplacer la moquette tous les quinze jours, mais pour le lézard, j'hésite.</p>
<p>Ce qui m'ennuie, c'est que je n'ai pas retrouvé ma cafetière...</p>
<hr />
<p>Étonnement, mes relations avec les utilisateurs dans mon boulot s'améliorent de jour en jour: aujourd'hui, tandis que mon collègue était en train de s'engueuler avec une petite chef à qui tout est dû, j'étais à l'étage en dessous et je me faisais offrir champagne et salade de fruits par un allemand fort sympathique.</p>
<p>Autre point positif : j'ai recommencé sérieusement à me former. Car c'est un des points intéressants du boulot d'informaticien: on se forme en permanence, pas de sclérose possible, ou alors il faut changer de boulot. J'aime ça, en fait j'adore apprendre, mais n'allez pas le répéter à mes anciens profs, ils ne le comprendraient pas.</p>
<hr />
<p>Et la dernière minute du jour: cette année, nous changeons de batteur, histoire d'être plus rock (nous avons besoin d'un gars qui tape). Et ce batteur n'est autre qu'un gars que je connais depuis des années, puisqu'il s'agit de celui de Moon In June, l'un des (le ?) meilleurs groupes psychedéliques planants de la région lilloise. Alors forcément, tout le monde ne connaît pas, disons que leurs influences, c'est plutôt, les vieux (mais alors vieux) Pink Floyd, Soft Machine, Gong, et toute cette sorte de choses.</p>
<p>Tiens, ça va me permettre de renouer le contact avec eux, surtout avec Martin, leur claviériste, que j'adore et qui est un des (le ?) meilleurs claviéristes que je connais (en plus, il est très con, ce qui ne gate rien). Je sens que je vais affûter ma basse, moi!</p>https://xave.org/post/1999/09/17/27-voltaire#comment-formhttps://xave.org/feed/atom/comments/27