Métaphore

Il fait froid dehors

Franck Lloyd Wrong

En traversant le pays, j’ai été surpris par la pauvreté que j’ai vue partout, et par la décrépitude des choses. Bien sûr, j’ai choisi le trajet idéal pour ça : des petites villes qui vivent dans l’ombre de leur ancienne gloire. Mais même en m’écartant de ce trajet (la photo ci-incluse a été prise dans un ville qui n’a absolument aucun rapport avec la 66, et elle était à moitié désertée), partout j’ai vu les mêmes choses : des carcasses de voitures et des maisons abandonnées, avec les panneaux “à vendre” ou “à louer” qui perdent leurs couleurs au fil des décennies. Il y a partout dès qu’on sort des grandes villes (et ça dépend quelles grandes villes. Je me suis senti parfaitement à l’aise à New York, beaucoup moins en traversant Saint Louis, dont on parle beaucoup ces jours-ci) une impression de quart-monde, mais de quart-monde avec des gros 4x4. Je m’interroge encore sur cette façon de simplement se débarrasser de sa voiture ou de sa maison en la laissant pourrir sur place : il y a réellement des villes fantômes, mais des récentes, et j’ai vu à plusieurs reprises des champs entiers de carcasses de voiture.

Et de ma vie, je n’ai vu des cochons se promener en liberté dans les rues que dans deux circonstances : la première, c’est dans les reconstitutions historique du 19ème siècle et des précédents. La seconde, c’est aux États Unis.

galerie du voyage sur Flickr.

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Commentaires

1. Par Djam, le 05/10/2015 à 16:35

Pour les cochons, c'est parce que tu n'es peut-être pas allé en Corse, ou alors pas aux (nombreux) endroits où l'on en voit !
Ah mais pardon, ce n'est pas dans les villes, donc pas dans les rues, plutôt sur les routes. Chaque mot compte.

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