C'est une méthode Coué qui porte en elle les germes de son propre échec : chaque pas en avant est une déchirure, qui m'éloigne un peu plus de tout ce que je ne peux me résoudre à quitter. Toute volonté de ma part d'avancer et d'aller vers un mieux m'enfonce un peu plus. Je pense qu'il ne me reste que le temps, mais qu'est-ce qu'il est lent depuis quelques mois.

Les oscillations se font de plus en plus fortes : Je crois que je pourrais dans la même phrase vous convaincre que personne au monde ne la vaut et en dire pis que pendre. A dix heures, je vais relativement bien, à midi, je suis en pleurs, à quinze heures j'ai un mieux, à dix huit, j'étouffe, je me couche de bonne humeur, je me réveille en pleurant. Je suis épuisé.

Je suis écrasé par toutes ce que nous ne découvrirons pas ensemble, par tout ce que nous ne ferons plus ensemble.

J'aimerais bien que ça s'arrête.