Métaphore

Il faut que tu arrêtes !
Julie

Hier, après une journée passée à courir après l'un des plus gros crash depuis que je bosse là où je bosse, j'ai pris la route pour parcourir trois centaines de kilomètres en trois heures, parce qu'en ce troisième jour du troisième mois, ça fait précisément trois ans que j'ai embrassé Julie pour la première fois...

Histoire que ça soit drôle, je suis reparti de Paris ce matin très tôt, j'ai slalomé entre les accidents, pour revenir à Bruxelles bosser sur le gros problème (qui heureusement va mieux) et ce soir je pars sur Lille pour répéter avec mes petits camarades (même pas à Lille, d'ailleurs, en pleine cambrousse,) ensuite je prends le train pour retourner à Paris où j'aimerais beaucoup faire une nuit complète, parce que je commence à fatiguer un peu...

Mais c'est pas grave, pas important, ce qui est important, c'est Julie. Parce que je ne sais pas si je vous ai déjà dit, mais Julie, c'est la mieux. Julie est épatante, Julie est chiante, Julie est craquante, Julie, quand même, quelle fille ! Je ne vais pas non plus vous étaler toute ma vie privée, et à fortiori la sienne, mais quand même : Elle n'est pas parfaite, non, mais elle est parfaite pour le rôle, pour le rôle de ma copine je veux dire. Je ne pouvais pas espérer quelqu'un qui me corresponde plus... Même nos différences me paraissent intéressantes. Elle ne partage pas mes principales passions ? Tant mieux ! Marre des couples fusiono-dysfonctionels, j'ai donné !

Mais elle me plaît. Plus que ça : elle me séduit. Je passe mon temps à avoir l'œil accroché et à me rendre de nouveau compte à chaque instant qu'elle me fait craquer. Ce que je ressens n'est pas un état, mais un mouvement : Je pourrais tranquillement être amoureux d'elle, mais non, c'est beaucoup mieux que ça : ça fait trois ans que je suis en train de tomber amoureux !

Julie, c'est la mieux !

Mmmh, vivement ce soir...